[Générique]
[Dans l’appartement de Nathan, un matin d’après fête, des personnes dorment un peu partout dans l’appartement qui est sans dessus dessous. On voit Nathan se réveiller.]
HALEY : j’ai fait un rêve bizarre. ( Nathan , encore endormie, s’assoie sur le lit.) Quelqu’un frappait à ma fenêtre à quatre heures du matin, j’ouvrait et là entrait (on voit Haley se brossait les cheveux assise à sa coiffeuse) mon petit ami qui a pourtant son propre appartement , figures toi qu’il voulait dormir chez moi. C’est idiot non ?
NATHAN : j’étais crevé, ils étaient quinze chez moi.
HALEY : et en plus c’est un rêve récurrent, je l’ai fait au moins quatre fois en deux semaines. (Nathan sourit) Ne crois pas que je m’en plaigne (Haley se brosse les cheveux) mais je ne vois pas à quoi te sert ton appartement.
NATHAN : c’est là que Tim ramène les plus jolies filles de Tree Hill. L’ennui c’est que la plus belle de toutes est ici. ( il sort du lit et s’assoit au bord) Mon appart est devenu le lieu de rendez-vous de tous les fêtards et ce n’est jamais moi qui les invitent.
HALEY : justement tu devrais les inviter à ta fête à toi et tu leurs montrerais que c’est toi qui est le maître des lieux et pas Tim Smith.
NATHAN : bonne idée. On va faire une fête. Samedi soir ça te va ?
HALEY : je crois que je suis libre, oui.
NATHAN : bon, d’accord. Je te confis l’organisation mais attention, je veux une petite fête, on invite que les proches.
HALEY : ça roule (enthousiaste) wouahou ! ça va être géniale ! ( à Nathan) Aller, file par la fenêtre avant que mes parents ne se réveillent et t’entendent.
NATHAN : je ne fais pas de bruit (il prend Haley pas la taille) toi si ! (il la jette sur le lit)
HALEY : arrête ! non, ne me chatouille pas !
[ vue sur le lycée de Tree Hill, dans les couloirs du lycée ]
HALEY : salut Peyton
PEYTON : salut, quoi de neuf ?
HALEY : on organise une petite fête samedi soir chez Nathan.
PEYTON :oh, Haley James se dévergonde.
HALEY : ce sera seulement une petite soirée entre copains et ça me ferai plaisir que tu viennes .
PEYTON : ouais j’y serais.
HALEY : génial, alors à samedi.
PEYTON : à samedi.
[elles se séparent.]
[au Karen’s café, Keith entre]
KAREN : salut Keith.
KEITH : euh, je préférerais Monsieur Scott.
KAREN : tu fais la tête, qu’est-ce qui se passe ?
KEITH : rien, je m’entraîne c’est tout. Je vais changer de métier : que dis-tu de prof, j’enseignerais la mécanique au lycée.
KAREN (surprise) : ah oui. Ca t’irais très bien, pourquoi
KEITH : j’ai un entretien demain dans un lycée de Charleston.
KAREN : houa. Quand tu as dit que tu allais partir, je ne pensais pas que ce serait si rapide.
KEITH : oui mais…à quoi ça sert d’attendre, hein ?
LUCAS : bonjour Keith.
KEITH : tiens, salut Lucas, tu retournes à l’entraînement ?
LUCAS : le kiné a dit que je pouvais rejouer.
KEITH : bien, ça c’est une bonne nouvelle. (Lucas s’en va, Keith se retourne vers Karen) Tu ne lui a rien dit à propose de ma demande en mariage ?
KAREN : je ne sais pas trop comment lui présenter ça. Tu veux que j’en profite pour lui dire que tu t’en vas ?
KEITH : non, ça je lui dirais.
KAREN : tu lui manqueras.
KEITH : oui
(Karen retourne travailler)
[au gymnase, à l’entraînement.]
VOIX : à toi Lucas, vas-y shoot ! ( Lucas shoot mais rate le panier)
NATHAN ( à Lucas) : t’inquiète pas mon vieux, ça va revenir.
(Lucas re shoot sous le regard du coach, il loupe le panier. Il n’y a plus personne au gymnase sauf Lucas qui s’entraîne à shooter. On voit quelques pom-pom girls ramasser leurs affaires)
LES FILLES : salut
PEYTON : a demain
LES FILLES : oui salut bonne soirée à demain.
LUCAS : la bonne nouvelle c’est que je suis guéri [Peyton s’approche] la mauvaise c’est que je suis nulle.
PEYTON : ça va ?
LUCAS ( se touchant l’épaule) : ouais mais ça tire.
PEYTON (touchant le bras de Lucas) : fais voir. Oh, tu es un peu rouillé c’est tout. Bientôt tu n’auras plus d’excuses pour mal jouer. ( Ils rient).
PEYTON (massant le bras de Lucas) : ça fait du bien ?
(Brooke arrive dans le gymnase.)
BROOKE : je vous dirais bien de ne pas vous gêner pour moi (Brooke récupère ses affaires.Lucas et Peyton se retournent.) mais c’est ce que vous avez déjà fait. (Elle s’en va)
[Peyton rattrape Brooke dans la cour du lycée]
PEYTON : Brooke (elle est derrière Brooke qui ne s’est pas encore arrêtée). Brooke ! J’en ai assez de cette situation.
BROOKE : moi aussi alors j’ai une idée : tu arrêtes de m’adresser la parole et j’en ferais autant d’accord.
(Peyton arrête de la suivre)
PEYTON : d’accord.
(Brooke se retourne)
PEYTON : si je comprends bien, c’est fini, on est plus amies.
BROOKE : on dirait que les fausses blondes sont aussi lentes que les vraies.
PEYTON : j’ai essayé de m’excuser mais étant donné que tu ne veux rien savoir. J’en ai marre, j’arrête.
BROOKE : ouais. Et puis de toutes manières, tu fais peine à voire
PEYTON : bien. Si c’est ce que tu veux , moi ça me va. (Peyton s’en va)
[ Dans l’appartement de Nathan, Tim et lui faut une partie de jeux vidéo de basket. ]
TIM : je vais t’avoir.
NATHAN : ouais, tu rêves. Tu as eu de la chance
TIM : je te l’avais dis. Je t’ai eu.
(Haley arrive, un paquet dans les bras.)
HALEY : bonjour.
NATHAN (il s’arrête de jouer et se lève) : salut
HALEY (déballant le sac): j’ai tous acheté sauf les boissons.
TIM : tu n’as qu’à dire aux invités d’en ramener eux-mêmes, ça sera plus conviviale, plus intime. " In-Tim ", non ?
(Nathan le regarde et secoue la tête.)
NATHAN : comme j’ai vendu ma voiture, je pourrais te rembourser une partie des course.
HALEY : non, non. C’est moi qui régale. En plus j’ai rencontrer des amis qui étaient au courant et j’ai été obligé de les inviter mais ça reste une petite fête.
(pendant que Haley parlait, Tim en a profité pour reprendre la partie de jeu vidéo sans Nathan.)
NATHAN : je te fais confiance.
HALEY(rangeant les courses dans le placard) : cool (Nathan regarde son tatouage dans le bas de son dos)
HALEY (se retournant): quoi ?
NATHAN : tu as de la chance que Tim soit là. Parce que je suis très attiré par toi mademoiselle James.
HALEY : moi aussi, je dirais que j’ai plutôt pas de chance qu’il soit là. (ils se regardent)
HALEY et NATHAN: Tim, rentre chez toi.
TIM : on a pas fini.
HALEY : j’ai encore une course à faire, on se rattrapera tout à l’heure.
NATHAN : oui. (Haley s’en va. Nathan se rassoit sur le canapé et reprend sa manette.)
TIM : elle a bien changé la petite intello. Tout se que tu touches se transforment en or. Tu sais, comme le roi Matisse ou Médor ou enfin je ne sais plus.
NATHAN : tu as continué à jouer sans moi.
TIM : oui, je te mets une raclé.
(on voit Dan arrivé. Tim se retourne.)
TIM : ça va monsieur Scott ? (à Nathan) On a qu’à dire que j’ai gagné (il se lève) salut. (Tim s’en va)
DAN( à Tim) : passes le bonjou à ma femme.
DAN ( à Nathan) : tu peux m’expliquer pourquoi un type que je n’avais jamais vu est passé à la concession pour changer les plaques de la voiture que je croyais avoir offerte à mon fils ?
NATHAN : je l’ai vendu.
DAN : tu n’avais pas le droit.
NATHAN (se levant du canapé) : écoute Pa’, il faut bien que je vives non ? J’ai un loyer.
DAN : non, ça n’est pas une excuse, je t’ai proposé de vivre chez moi mais tu as refusé alors tu te débrouilles . Rends-moi l’argent de la voiture, en liquide ou par chèque, tu choisis. Ou alors, tu reviens avec moi. Dans ce cas là, je te permets de tout garder.
(Nathan va chercher son chéquier)
NATHAN ( en faisant le chèque) : merci d’être passé Pa’. (il lui donne le chèque) On devrait se voir plus souvent.
(Dan s’en va. Nathan ferme la porte.)
[Sous le préau, au lycée. Haley parle à deux filles]
HALEY : on tient à ce que ce soit une petite fête alors évitez d’en parler.
LA FILLE : oh, t’inquiète pas, on dira rien. Tu es trop cool de nous avoir inviter. Merci Haley (elles s’(en vont)
HALEY : de rien.
(Haley se retourne et tombe nez à nez avec Brooke)
BROOKE : salut toi.
HALEY : salut Brooke.
BROOKE : Il y a une fête paraît-il ?
HALEY : ouais, ce week-end chez Nathan mais…
BROOKE : t’inquiète pas, je préviendrai pas les paparazzis.
HALEY : non, en fait on ne voudrait pas qu’il n’y ait pas trop de monde. C’est un petit appart, tu vois.
BROOKE : Peyton t’as dit qu’elle ne voulait pas de moi.
HALEY : non ça n ‘a rien a voir.
BROOKE : allez-y, organisez votre fête à la noix, faites un petit streap poker à ma santé, je m’en fiches.
HALEY : Brooke, on a invité que quelques amis proches, c’est tout.
BROOKE : je vois. Et moi je n’en fais pas partie et je m’en contre fiche. (elle s’en va)
[au centre commerciale]
NATHAN (à Haley) : il faut quoi comme expérience pour bosser dans un centre commercial ?
HALEY : j’en sais rien, n’importe laquelle. Aller, tu veux un bretzel, je te le paies. Ou un truc aux fruits plein de vitamines et d’énergie.
NATHAN : c’est pas un bretzel, c’est un boulot que je veux.
HALEY (voyant une annonce) : ils en ont aussi.
NATHAN : je prends (il inscrit rempli une demande, le vendeur arrive et regarde sa feuille)
LE VENDEUR : Nathan Scott. Tu veux travailler ici ?
NATHAN : oui
LE VENDEUR : tu commences tout de suite.
HALEY : voilà le travail.
[Dans la chambre de Peyton. Elle dessine. Lucas arrive, un cd à la main.]
LUCAS : salut. Je te ramène ton cd (Peyton se lève) j’avais oublié que je l’avais.
PEYTON (prenant le cd) : c’est très gentil. (elle raye sur sa porte le nom de l’album) tu sens cette drôle d’odeur
LUCAS : non laquelle ?
PEYTON : ce fumé désagréable qui flotte autour de nous, l’odeur de la culpabilité. Brooke et moi ne sommes officiellement plus amies.
LUCAS : ah. Désolé.
PEYTON : c’est rare les vraie ruptures entre de vieilles amies. Quand on se dispute, on pleure et on finie par se réconcilier.
LUCAS : c’est vraiment dommage.
PEYTON : ouais, je trouve aussi. Elle manquera. Enfin c’est bien que tu sois passé, j’allais te téléphoner.
LUCAS : ouais, pourquoi ?
PEYTON : Haley m’a invité à sa fête. Tu y vas toi ?
LUCAS : ouais. C’est génial que Haley fasse une fête, elle qui ne sort pas beaucoup.
PEYTON : si on y allait ensemble ? Pas en couple mais tous les deux.
LUCAS : ça consiste en quoi exactement.
PEYTON : disons que…on ne s’embrasse pas, on ne se dispute pas non plus donc on profite juste de la fête. (Lucas réfléchis) On est amis Lucas et j’aimerais vraiment qu’on garde cette amitié parce que j’y tiens.
LUCAS : et pour Brooke ?
PEYTON : fais ce que tu veux. Qu’elle soit une copine ou ta copine, toi et moi on ne devrait pas être forcé de s’éviter.
LUCAS : d’accord, comptes sur moi. (il va dans du côté de ses vinyles)
PEYTON : génial.
LUCAS : et à par ça, tu écoutes quelle genre de musique ces temps-ci ?
PEYTON : figures-toi que j’ai remis le nez dans le rock brut des année 80 et j’ai trouvé (elle sort un vinyle) cette album de rat qui est excellent, je te le fais écouter.
[Au centre commercial. Nathan commence son nouveau job, on le voit faire des bretzels sous le regard du responsable, c’est pas gagné.]
UN CLIENT (à Nathan) : s’il vous plaît, est-ce que je peux avoir une serviette.
NATHAN : oui, oui, une seconde.
GARY: voilà votre serviette monsieur, toutes mes excuses.
LE CLIENT : merci.
GARY (à Nathan) : le cleint passe avant tout, c’est la base : B.A.S.E
NATHAN ( en faisant la pâte) : quoi ?
GARY: B.A.S.E pour bonne humeur, assiduité, service, efficacité, c’est la devise de la miche dorée.
NATHAN : le nom, c’est en hommage à ta mère ? Miche dorée.
GARY: tu es peut-être le mec le plus cool du lycée mais sur ce stand, c’est moi qui commande.
NATHAN : on est dans le même lycée ?
GARY: on est même ensemble en histoire. Mais en parlant d’histoire tiens, tu te rappelles pas la dernière rentrée ? Tes copains et toi , vous m’avez plutôt fait un bizutage assez corsé. Super.
NATHAN : oui, je crois que je m ‘en souviens. Je suis désolé.
[Au Karen’s café, Karen est assise à un table, elle emballe un cadeau. Lucas arrive.]
LUCAS : c’est pour qui la cravate ?
KAREN : pour Keith. Il va à un entretien d’embauche demain. Il risque de déménager à Charleston.
LUCAS : pourquoi ? Il a du travail par ici.
KAREN : c’est vrai oui mais il a envi de partir d’ici.
LUCAS : et pourquoi ?
KAREN : il m’a demandé en mariage et j’ai refusé.
LUCAS : il faut que j’ailles le voir. (il s’en va)
[chez Keith]
(il est devant sa glace, essayant un costume. Lucas arrive.)
KEITH : Lucas, ça va ?
LUCAS : oui et non. (il le sert dans ses bras.) J’espère que toi ça va ?
KEITH : ouais, ça va.
LUCAS : maman m’a dit ce qu’il s’est passé. Alors, tu vas partir ?
KEITH : on verra.
LUCAS : pourquoi est-ce que tu ne m’as rien dit ?
KEITH : parce que même si ta mère m’a fait de la peine, le plus dur c’est de te quitter toi, je ne veux pas être le deuxième Scott à te faire ce coup là.
LUCAS : tu sais bien que je ne vois pas ça comme ça. Je comprends que tu sois déçu que maman t’est dit non mais c’est pas une raison pour tout quitter.
KEITH : il est temps que je passe à autre chose, ça me fera du bien de changer d’air, que j ‘ai ce travail ou pas d ‘ailleurs .Mais quelque soit l’endroit où j’atterrirais, on pourra toujours s’appeler, tu passeras me voir et si tu as besoin de moi, je serais toujours là.
LUCAS : je sais et je veux que tu fasses ce que tu as envi de faire, que tu sois heureux mais je voulais surtout t’avoir comme père.
[Au Karen’s café, Karen tient Jenny dans ses bras.]
DEB : à cet âge là, ils sont moins compliqués.
KAREN : les longues nuits blanches te manquent tant que ça.
DEB : pas vraiment mais ce qui me fait de la peine c’est que mon ex mari ne veut pas se séparer de moi et que mon fils, lui, n’a pas hésité.
KAREN : oui je comprends, c’est pas facile.
DEB (mettant son manteau) : hier soir, j’étais en train de réfléchir toute seule dans ma grande maison vide et je me suis aperçus que dans ma longue liste de décisions stupides et hâtives, le jour où j’ai refusé de m’associer avec toi pour gérer le café, c’était le summum de la bêtise. Tu veux toujours qu’on s’associe ?
KAREN : oui ! bien sûre ! Avec joie.
DEB : marché conclu (elle tend sa main à Karen) je sens qu ‘on va faire du bon travail.
KAREN ( lui serrant la main) : ça, c’est sur !
DEB : bon, je vais aller dire à Dan qu’il a vingt-quatre heures pour enlever toutes les affaires qu ‘il a laissé sinon je les donne aux bonnes œuvres.
KEITH (arrivant en costard) : si tu veux je t’aiderai à les brûler.
DEB : ah, tu es très élégant.
KEITH : merci.
(Deb le prend dans ses bras.)
KAREN : au revoir Déborah.
DEB : au revoir (elle s’en va)
KAREN (prenant le cadeau derrière le bar) : je voulais te donner ça avant que tu ne partes çà ton entretien.
KEITH : oh, c’est gentil.
KAREN : je joue les nounous donc je suis coincée ici.
(Keith déballe le cadeau)
KEITH : elle est superbe.
KAREN : j’espère qu’elle te portera chance.
KEITH (enlevant sa cravate) : je vais enlever celle-là.
KAREN : j’ai fait le nœud avant de l’emballer.
KEITH : il faut que je te dises, Lucas est passé me voir hier soir.
KAREN : je savais qu ‘il voulait te voir.
KEITH (tout en mettant la nouvelle cravate) : c’est gentil de sa part, ça ma fait très plaisir. On a discuté et je crois qu ‘il s’en sortira très bien. Après tout, même si j’obtiens ce poste de prof, je n’habiterai qu’à trois heures de route, il pourra passer quand il veut.
KAREN : attend (elle lui tend Jenny) tines la moi, j’arrange ton col.
KEITH (en prenant Jenny) : viens là toi. Mais tu es adorable.
KAREN :c’est pas droit,(elle arrange son col) voilà, là c’est parfais. Tu es tout beau. (il lui redonne Jenny)
KEITH : bon, je vais y aller, je veux pas être en retard.
KAREN : je sais que tu vas réussir.
KEITH : merci encore. (il s’en va)
KAREN : bonne chance
[sur un parking de supermarché, Haley le téléphone portable à l’oreille, elle pousse un chariot rempli .]
HALEY : alors, tu es content de ton deuxième jour ?
NATHAN (à l’autre bout du fil, en train de travailler au centre commercial) : je passe la serpière, si tu voyais ce que j’ai l’air cool.( on entend Haley continuer de parler)
GARY: j’ai dit pas de portable pendant le travail et en plus, il y a du monde qui attend.
NATHAN( à Haley) : désolé, il faut que je te laisse, le devoir m’appelle. (il raccroche)
GARY: tu as nettoyé le mixeur ?
NATHAN : euh non, pas encore.
GARY: je t’ai demandé de le faire il y a une demi heure Scott.
NATHAN : du calme, je suis désolé.
GARY: non, je ne vais pas me calmer, contrairement à toi, ce travail , moi, j’en ai besoin.
NATHAN : qu’et-ce que tu veux dire par là ?
GARY: que tout le monde n’a pas la chance d’avoir un père plein de fric pour couvrire ces arrières , moi, si je veux faire des études, il faudra que je me les paies tout seul. Alors, si tu es juste là pour t’amuser, alors autant que tu démissionnes tout de suite.
NATHAN : non, je veux garder ce boulot
GARY: tant mieux, j’ai eu Jerry , il est malade alors ce soir tu travailles jusqu’à la fermeture et ensuite, inventaire et nettoyage.
NATHAN : ce soir j’ai un truc de prévu.
GARY: dans ce cas, je te fiche à la porte.
[Keith est à son entretien]
KEITH : et voilà, du coup, je n’ai pas eu le choix. J’ai du vendre mon garage.
LE PATRON : Je comprends mais pourquoi avoir démissionner alors qu’il voulait vous garder ?
KEITH : je ne m’entends pas avec le nouveau patron. Je n’étais pas d’accord avec sa stratégie.
LE PATRON : le dialogue n’est pas votre point fort ?
KEITH : d’habitude si mais le nouveau patron est mon frère et c’est une ordure.
LE PATRON : je vois. Monsieur Scott, techniquement parlant, la mécanique n’a guère de secret pour vous mais l’enseigner à des adolescents, c’est autre chose. Pourquoi voulez-vous ce poste ?
KEITH : pour moi l’essentiel ce n’est pas de leur apprendre à démonter un moteur. Le plus important, c’est de leur faire prendre confiance en eux pour leur permettre de réussir là où ils pensaient échouer et si on y arrive alors on gagne leur confiance et une fois qu’on l’a, on peut les aider à grandir.
LE PATRON : mon frère aussi est une ordure.
[dans l’appartement de Nathan]
(la fête se prépare, Micro est aux platines, Haley se metun peu de brillant à lèvres, on sonne à la porte.)
HALEY : ils débarquent en avance. (elle regarde sa montre et va ouvrir, c’est Tim avec un fut de bière)
HALEY : Bonsoir, Nathan n’est pas encore rentré alors si tu veux repasser plus tard, je comprendrais.
TIM : non, il faut bien que quelqu’un amorce cet engin. (il entre, Haley ferme la porte, à Micro) alors, ça va Macro.
MICRO : c’est Micro.
[dans la chambre de Peyton, elle finit de se préparer, Lucas arrive]
LUCAS : wouahou, ça va être dur de résister.
PEYTON( faisant une pause sur l’encadrement de la porte) : ouais, je sais (ils rient)
LUCAS : je sais qu’on est pas censé sortir en couple mais je t’ai acheté un cadeau.
PEYTON : pourquoi est-ce que tu as fait ça ?
LUCAS : pour rien, comme ça.
PEYTON : bon. D’accord. (tendant les deux mains) en fait tu as très bien fait, j’adore les cadeaux.
LUCAS : je sais que tu es dans une phase rock métal ,j’en ai profité, je t’ai acheté un vinyle de ( ?)(il lui donne le vinyle)
PEYTON : ohhh, c’est génial ! Euh, moi tout ce que j’ai à t’offrir, c’est une tape dans la main et un sourire. Tu les veux tout de suite ou tu attend un peu.
LUCAS : non, tout de suite. (ils se tapent dans la main)
[retour dans l’appart de Nathan. Haley et Tim sont assis à chaque bout du canapé, Micro prépare toujours la sono.]
HALEY : de toutes façons, je suis sure que personne ne va venir.
TIM : si, mais personne ne veut être le premier, c’est tout.
HALEY : Nathan aussi est en retard (elle regarde sa montre, on sonne à la porte.) Ah pas trop tôt (Tim et elle se lèvent du canapé. Tim la devance et ouvre la porte.)
TIM : salut les mecs !
LES PERSONNES : ouais ! !
HALEY : euh, Tim, c’est qui ? je ne les connais même pas.
TIM : bah ouais ben moi non plus mais si tu veux que ta fête soit réussi, il faut qu’il y ait du monde.
HALEY : ouais, tu as raison. C’est super.
TIM : c’est la fête (il va rejoindre les personnes qui ont déjà envahi les lieux)
[dans un bar, Brooke est devant un verre d’alcool, un garçon s’assoit à côté d’elle, il lui sourit]
LE MEC : je t’offre un verre ?
BROOKE : tu as l’air d’avoir des difficultés alors, je vais t’expliquer. Les femmes envoient des signaux et celui que tu as vu voulais dire tires-toi. Non. Avant que tu ne me sortes une réponse de sous Don Juan, laisse- moi finir comme ça je t’éviterai une humiliation de plus. Voilà la suite de ta soirée : tu vas retourner voir tes copains et boire histoire d’oublier ta honte après tu rentreras chez toi , tu vas t’amuser tout seul pour t’endormir mais ne le fais pas en pensant à moi car même dans tes rêves les plus fous, je ne suis pas intéressée (le mec se lève et s’en va, derrière lui, Nikki)
NIKKI : très impressionnant. Tu l’as humilié avec classe.
BROOKE : je crois que je t’ai déjà vu toi, tu es l’ex de Jake.
NIKKI : c’est lui qui est le mien. Tu es dans son lycée (Brooke fait oui de la tête, Nikki vient s’asseoir à côté d’elle) qu’est-ce qui t’amène dans cet immonde bar pour étudiants ?
BROOKE : la colère, l’alcool et une fausse carte d’identité.
NIKKI : c’est à cause d’un mec.
BROOKE : oui, en partie et d’une fille aussi, un ex petit copain et une ex meilleure amie avec qui il m’a trompé.
NIKKI : le coup classique. Si tu as un quart d’heure et un cheveu, je te montre un sort à leurs balancer.
BROOKE (tirant sur un de ses cheveux) : d’accord. (elle lui donne) aller, montre-moi tes pouvoirs.
NIKKI : il faut que tu me dises comment ils s’appellent.
BROOKE : Lucas et Peyton.
NIKKI : et où sont-ils ce soir ?
BROOKE : ils sont à une fête où moi je ne suis pas invitée. D’ailleurs, c’est ça qui est le pire là-dedans. Ce sont eux les sales traîtres qui m’ont brisé le cœur et c’est moi qui ne suis plus invité aux fêtes.
LE BARMAN : qu’est-ce que je vous sert les filles ?
NIKKI : deux vodkas et deux autres pour ma nouvelle amie.
BROOKE : je crois qu’on a des points communs. (elles boivent leurs verres)
[au centre commercial, Nathan fait tomber des bretzels]
NATHAN : ah non, c’est pas vrai !
GARY: bravo Michael Jordan.
(Nathan ramasse les bretzels, Dan arrive et le voit, il rigole)
DAN : alors ça c’est bête. J’ai des photos de ton premier bain, de ta première coiffure, de tes premiers pas (Nathan se relève) tu trouves ton premier travail et j’oublie l’appareil. De toutes façons si je te prenais en photo il faudrait que j’en donne la moitié à ta mère mais je n’ai pas le droit de me plaindre.
NATHAN : papa, tu ne vois pas qu je suis en train de travailler.
DAN : oh si j’ai vu et ça me fait pitié, tu vas garder ce travail minable pendant combien de temps. Un mois ? Rentres à la maison au lieu de me faire honte.
NATHAN : ce qui me fait honte à moi c’est de vous voir vous disputer maman et toi. Je commence au bas de l’échelle mais au moins je fais mon chemin tout seul. Ce que d’autres n’ont jamais fait.
DAN : expliques-toi.
NATHAN : tu as vécu aux crochets de maman toute ta vie.
DAN : d’accord. Si tu crois que tu t’en sortiras sans moi, vas-y, je demande à voir (Dan s’en va. Nathan ramasse un bretzel à terre)
NATHAN : eh ! Pa
DAN (il se retourne) : oui
NATHAN : je t’offre un bretzel (il lui lance) c’est avec plaisir
DAN (il le croque) : hum (il s’en va, Nathan continue de ramasser les bretzels tombés.)
[A la fête de Haley, il y a beaucoup de monde.]
UNE FILLE (à Haley) : tu sors avec Nathan Scott et vous avez votre appartement à vous , c’est vraiment une vide de rêve. (Haley rigole)
HALEY : oui enfin, ce n’es pas tout à fait mon appartement…(les deux filles s’en vont) mais..(Haley voyant Lucas et Peyton arrivaient) Ah vous êtes là !
LUCAS : Haley, c’est quoi tous ces gens ?
HALEY : ah c’est pas grave, ce sont mes invités.
BROOKE : désolée d’arriver si tard. J’espère que vous m’en voudrez pas, j’amène une amie (Nikki arrive)
NIKKI : la vraie fête peut commencer.
(Haley, Lucas et Peyton sont abasourdis)
(Brooke et Nikki sont assises sur le canapé en train de se servir de l’alcool, elles sont ivres, en face, Haley, Lucas et Peyton les regardent.)
HALEY : on aurait peut-être mieux fait de l’inviter, non ?
LUCAS : t’en fait pas, c’est pas grave.
HALEY : et cette Nikki d’où elle sort ?
PEYTON : c’est la mère du bébé de Jake. Et c’est pas la mère idéale, loin de là.
(on entend quelque chose qui s’est cassé, Haley se lève.)
HALEY : alors là, c’est inquiétant. Excusez-moi, pardon, faut que j’ailles voir.
(Nikki arrive derrière Lucas qui joue à sa console portabl.)
NIKKI : c’est gentil d’avoir gardé notre petit secret.
LUCAS (en se levant) : c’est toi qui ma demandé de ne rien dire.
NIKKI : où est Jake ce soir ?
LUCAS : il travaille.
NIKKI : le pauvre, c’est pas grave, on fera la fête tous les deux. (elle s’approche de Lucas) tu sais si il y a un coin tranquille pas loin ?
LUCAS : écoutes. Nikki. J’ai accepté de ne rien dire pour te rendre service, Jake ne sais pas ce qu’il s’est passé entre nous, maintenant c’est à toi de me rendre service en convaincan Brooke d’aller jouer ailleurs avant qu’elle ne gâche la fête, Haley est mon amie et je veux lui éviter des ennuis, tu comprends ?
NIKKI : de quoi tu parles ? On fait la fête c’est tout
(Peyton arrive)
NIKKI : ah ça sens mauvais par ici.
PEYTON :ah oui c’est vrai, tu dégages une odeur nauséabonde ( Lucas rigole) on boit un verre Lucas (elle s’en va)
LUCAS (à Nikki en suivant Peyton) : adieu.
NIKKI (en se servant un autre verre de vodka) : bien sûr (elle boit)
[au centre commercial, Nathan et Gary balaient.]
GARY : tu t’en souviens même pas , j’en suis sur, de ce que vous m’avez fait.
NATHAN : si je t’ai dit et j’ai demandé de m’excuser.
GARY : pourquoi tu veux faire un petit boulot comme celui là ?
NATHAN : tu as vu mon père, il faut que je montre au juge que j’arrive à me débrouiller tout seul sinon je retourne à la maison.
GARY : c’est moche, tu n’as plus qu’à espérer que je te garde alors.
NATHAN : on va parler sérieusement. Je te jure que je vais m’appliquer car j’ai besoin de ce boulot. Pas parce que tu joues les petits chefs, soit tu tires un trait sur ta vengeance et tu acceptes mes excuses, soit tu décides de me virer tout de suite.
GARY : d’accord, je t’excuse mais tu as intérêt à devenir un employé model.
NATHAN : t’inquiètes pas, je vais apprendre les bases.
GARY : tu n’as qu’a t ‘en aller, je finirai seul, je sais que tu organises une fête ce soir. Au lycée, tout le monde ne parle que de ça.
NATHAN : si tu veux venir boire un vere tout à l’heure..
GARY : bien sûr, arrêtes de me lécher les bottes et barres-toi . On se verra demain.
[Nathan pose son torchon et enlève son tablier]
NATHAN : merci Gary, à demain.
GARY (continuant de balayer) : ouais c’est ça.
[ à la fête, Brooke attend avec son père à la pompe à bière.]
BROOKE ( à un mec) : bon ben qu’est-ce que tu attends ? Tu me sers ?
(le mec prend son verre et le rempli, Peyton arriv.)
PEYTON : tu traînes avec Nikki maintenant.
BROOKE : pardon, on se connaît toutes les deux ?
PEYTON : je te demande juste de ne pas gâcher la fête de Haley.
BROOKE : Oui je me souviens, tu es la fille qui se faisait passer pour mon amie et qui m’a trahit. Pourquoi tu ne retournes pas plutôt t’amuser avec ton…mon petit copain ?
PEYTON : plus je te vois, plus je me demande comment j’ai fait pour rester l’amie d’une fille aussi superficielle que toi (Peyton s’en va.)
[ à un arrêt de bus, Nathan attend et appelle Haley avec son portable mais c’est le répondeur]
HALEY : Bonjour ! Vous êtes bien sur le répondeur de Haley, félicitations ! (il raccroche)
[ dans la maison des Scott, Deb, un verre de vin à la main, range les trophées de Dan dans un carton, Dan arrive, il prend un verre et la bouteille à l’entrée.]
DEB : tu es en retard.
DAN : ça aussi tu comptes les partager ?
DEB : et te privant de tes glorieux souvenirs ? non. Je m’en voudrai de te faire ça.
DAN : je me sers un verre, à moins que je doives en remettre la moitié dans la bouteille ? Pourquoi tu fais ce cinéma Déborah ? Faudra que tu déballes tous dans quelques jours.
DEB : il est temps que tu comprennes que je suis sérieuse.
DAN : tu appelles ça être sérieuse. Pendant que tu t’obstines à rêver de ce divorce ridicule, notre fils fait un travail minable, ce qui est une conséquence directe de désir de briser notre famille
DEB : parce que c’est moi qui ai brisé notre famille, ah, si j’étais , ne serait -ce qu’un doigt plus saoul, je t’enverrai te faire voire en terme bien plus cru. (elle prend le carton) tiens, voilà tes trophées (elle laisse tomber le carton au moment où Dan le prend.) Félicitations.
DAN : c’est tout ce qui reste de notre couple ? On fait nos petits cartons en s’insultant et en buvant du mauvais vin.
DEB : alors là, je t’arrête tout de suite. Ce vin est délicieux.
DAN(en regardant le verre) : ce sont nos verres de mariage.
DEB : oui, il ne reste qu le tien, le mien, je l’ai cassé.
DAN : arrêtes cette comédie, Déborah. Je te l’ai déjà dit, je refuse qu’on se sépare.
DEB : ah, c’est trop tard, Dan, si tu voulais que notre couple marche, il fallait y penser avant.
DAN : qu’est-ce que j’ai fait de mal ? J’ai bossé comme un fou, j’ai monté mon entreprise pour te payer une belle maison, une belle voiture, les vêtements que tu portes.
DEB : tu y tiens tant que ça ? Et ben, tu ‘as qu’à tout reprendre alors , tu veux ta voiture, tiens, voilà les clées (elle les lui balance), tu veux ta maison, je te la laisse (elle lui balance les clés de la maison )
DAN : arrêtes Déborah !
DEB : tu veux aussi mes vêtements et bien tiens, je te les rends (elle se déshabille) de toutes façons, j’en veux plus !
DAN : arrêtes ! ça suffit, arrêtes ton cinéma.
DEB : pourquoi ? Qu’est-ce que tu veux de plus Dan ?
DAN : toi. C’est toi que je veux (il s’approche)
DEB : non ne dit pas ça.
(il l’embrasse, elle le gifle et ils finissent par s’embrasser)
[A la fête]
DES GENS : Micro ! Micro ! Micro !
HALEY : s’il vous plaît, posez le, j’ai peur que vous cassiez quelque chose ( on voit des gars porter Micro pendant que Haley les suit.)
MICRO : soyez gentils, posez moi.
HALEY : ah, ils sont tous complètement fous
PEYTON : tiens Haley, bois un coup, tu as l’air d’en avoir besoin (elle lui sert un verre)
HALEY( en buvant le verre) : au point où j’en suis.
PEYTON : ouah !
(Brooke et Nikki arrivent, à ce moment, il y a Peyton, Haley, Tim et Lucas)
BROOKE : ça y est, les jeux à boire ont commencé. Il faut se méfier de ces deux là, ils sont malhonnêtes comme tout.
NIKKI (à Peyton) : ah tu es encore là toi, je croyais que tu serais rentrée coucher ma fille.
PEYTON : il faut bien que quelqu’un le fasse.
NIKKI : j’espère qu’elle ne deviendra pas une sale petite traînée à ton contact
BROOKE : ça, ça vaut un toast.
PEYTON : rends- nous le même service qu’à Jenny, abandonnes-nous.
NIKKI : tu as un problème (Nikki va vers Peyton, Brooke la retient)
BROOKE : elle n’en vaut pas la peine Nikki, laisses tomber.
NIKKI : lâches-moi toi (elle va vers Peyton) vas-y répètes ce que tu m’as dit.
PEYTON : avec joie, j’ai dit casses-toi.
(Nikki pousse violemment Peyton, elle lui met u coup de poing, Peyton lui saute dessus, elles valsent sur la table et se retrouvent à terre. Elles se lèvent et se tirent les cheveux.)
HALEY : Nikki arrête.
TIM : on se calme là.
LUCAS : mais arrêtez enfin !
(Lucas prend Peyton pendant que Haley et Tim prennent Nikki, Nikki prend une chaise)
LUCAS : reculez (elle la balance dans la vitre qui se brise, puis Nikki saute sur Peyton)
LUCAS : arrêtez !
(tous assaient de les séparer, Micro arrête la musique)
LUCAS : ça suffit Peyton, arrêtes ! (Lucas la relève, les autres retiennent Nikki)
NIKKI ( à Brooke) : c’est toi qui voulait qu’on leur pourri la fête (Tim essaie de calmer Nikki qui se débat, Brooke est n face d’elle)
TIM ( à Nikki) : toi tu te calmes !
LUCAS ( à Nikki) : Nikki , tu sors tout de suite ! (Nikki se calme)
NIKKI : c’est trop mignon, Lucas Scott vient défendre ses trois petites copines, oh mais attendez, il en a une quatrième à défendre non ? (elle ris , Haley, Brooke et Peyton se demandent quoi) t’en fais pas mon chou, ça reste notre petit secret. (Nikki s’en va)
LUCAS (à Peyton) : ça va, tu n’as rien ?
PEYTON : de quoi elle parlait? La quatrième, c’est qui ?
LUCAS : c’était elle la fille du bar.
BROOKE : tu es vraiment de pire en pire Lucas.
PEYTON (à Lucas en partant) : pousses-toi.
BROOKE (à Lucas en partant) : toi qui me traitais de fille facile…
(Nathan débarque)
NATHAN : eh Haley, qu’est-ce qui se passe ?
HALEY : Nathan je suis vraiment désolée (elle se jette dans ses bras, la police arrive)
LE POLICIER : on est dans l’appartement de qui ici ? On finira par le savoir alors faites-nous gagner du temps, s’il vous plaît.
NATHAN : c’est mon appartement.
LE POLICIER : tout le monde dehors, sinon, on prend vos noms et vos âges. (tout le monde s’en va et le policier commence à noter)
NATHAN : euh, attendez, qu’est-ce que vous faites ?
LE POLICIER : je vous colle une amende. (Lucas est derrière Nathan.)
NATHAN : à moi, mais je n’ai rien fait du tout !
LE POLICIER : consommation d’alcool par des mineurs, plus le tapage nocturne.
LUCAS : je vous assure qu’il dit la vérité Monsieur, il vient tout juste d’arriver.
LE POLICIER : c’est son appartement, c’est lui le responsable.
NATHAN : c’est à l’école de police qu’on vous apprend ces phrases toutes faites.
LE POLICIER : tiens dont, on fait le malin à ce que je vois, parfait, vous allez faire le malin au commissariat (le policier met les menottes à Nathan)
LUCAS : mais ça va pas !
LE POLICIER : vous voulez l’accompagner ? (Lucas ne dit rien) ouais, je m’en doutais. C’est bon, en route. (le policier emmène Nathan menotté sous le regard de Lucas, Haley et Tim.)
[ chez les Scott, dans le lit, Dan et Deb sont enlacés.]
DAN : tu te rappelles notre premier noël ensemble à la fac.
DEB : on était restés sur le campus, j’avais peur de dire à mes parents que j’étais enceinte.
DAN : on est restés dans ta chambre quinze jours, la fac était déserte, on était seuls, c’était comme si on avait fermés la porte à tous nos problèmes, on avait l’impression d’être seuls sur la terre et que rien ne pourrait venir gâcher notre bonheur (le téléphone sonne)
DEB : génial. (Dan répond)
DAN : allô ?
LA VOIX : monsieur Scott, ici le bureau du shérif.
DAN : qu’est-ce qui se passe ?
LA VOIX : votre fils a été arrêté Monsieur.
DAN : où est-il ?
LA VOIX : ici, en cellule. Vous venez le chercher ?
DAN : j’arrive (il raccroche)
DEB : qu’est-ce que c’était ?
DAN : c’était le monde extérieur, il continue à tourner. Il faut que j’y ailles (il se lève du lit.)
[Dan et Nathan sortent du commissariat]
DAN : encore bravo Nathan. Dès que je tourne le dos, tu réussies à tomber plus bas. Je me demande si je n’aurai pas du te laisser là.
NATHAN : ça vaut mieux qu’un sermon.
DAN : en tout cas, ta petite expérience est finie, tu rentres avec moi à la maison .
NATHAN : tu plaisantes.
DAN (en tirant Nathan) : viens je te dis.
NATHAN : sûrement pas.
DAN : attention, m’obliges pas à employer la force, ça serait avec plaisir.
LUCAS : laissez-le tranquille. (Lucas est derrière avec Haley)
DAN : cette soirée est de plus en plus pénible. Toi, tu restes en dehors de ça.
LUCAS (à Haley) : Haley, va chercher un flic.
DAN : c’est le monde à l’envers. C’est ta mère qui brise la famille, c’est moi qui réussi à persuader la police de te relâcher et j’ai quand même le mauvais rôle.
NATHAN : écoutes…
LUCAS : arrêtez de vous faire passer pour le père idéal parce qu’on est au moins deux à savoir que c’est pas le cas.
DAN : qu’est-ce que tu en sais ? Je t’ai pas élevé toi.
LUCAS : bah justement.
DAN : tu sais Lucas, tu ferais mieux d’aller en parler sérieusement à ta mère, dis-lui qu’elle te raconte ce qu s’est vraiment passé après ta naissance (il se retourne vers Nathan) quand à toi, si tu tiens à gâcher ta vie, vas-y, je n’en ai plus rien à faire. ( il s’en va.)
LUCAS : aller viens, il est tard, je te ramène chez toi. (ils s’en vont tout les trois.)
[Karen est assise à la table de sa cuisine, Lucas rentre.]
LUCAS : tu n’es pas encore couché ?
KAREN : je ne peux pas dormir tant que tu n’es pas encore rentré. (Lucas s’assoit à la table) Keith m’a dit que ça lui avait fait très plaisir que tu passes le voir. Tu veux qu’on parle de sa demande ?
LUCAS : non, ça ne regarde personne d’autre que toi. Je veux que tu sois heureuse maman. Tu mérites de trouver le bonheur mais Keith aussi. Alors j’aurai aimer que vous trouviez le bonheur ensemble.
KAREN : Lucas, tu sais que j’aime Keith de tout mon cœur malheureusement, ce n’est que de l’amitié.
LUCAS : il n’y a jamais rien eu d’autre ?
KAREN : j’ai toujours refusé de penser à lui de cette manière là, en partie parce que c’est un ami auquel je tiens beaucoup et que l’amour met parfois en danger ce genre de relation.
LUCAS : ouais…De toutes façons, c’est à toi de voir, je trouve ça triste pour Keith, c’est tout. Bonne nuit maman. (il s lève et s’en va.)
[chez Nathan]
NATHAN : c’est pas grave tu sais.
HALEY : j’étais pas prête, je n’aurai jamais cru que les gens viendraient aussi nombreux.
NATHAN : pourquoi ?
HALEY : parce qu’avant ils ne me connaissaient mais personne ne me parlait.
NATHAN : ils ne connaissaient pas vraiment, ils te croyaient inintéressante.
HALEY : et maintenant, je le suis ?
NATHAN : pour beaucoup, tu es devenue l’une des filles les plus cool du lycée, après cette fête tu vas avoir pleins d’amis.
[dans la chambre de Peyton, elle est allongée dans son lit, elle entend du bruit, elle se retourne.]
BROOKE : je n’aurai jamais cru que la petite intello ferai une fête aussi dingue.
PEYTON : moi non plus. (Brooke s’allonge à côté de Peyton) c’est gentil d’avoir pris ma défense.
BROOKE : ce qui s’est passé est en partie de ma faute, je n’aurai peut-être pas du amener Nikki.
PEYTON : non, tu crois ?
BROOKE : mais je plaide l’aveuglement dû à la colère et à la boisson . (Brooke regarde Peyton) je te demande pardon. On fait la paix toutes les deux ? Pour de bon ?
PEYTON : on est amies à nouveau ?
BROOKE : disons qu’on est plus ennemies. J’ai réfléchi à ce qui s’est passé avec Lucas, finalement, ce n’est qu’un garçon et comme tout le monde, il lui arrive de faire des erreurs.
PEYTON : peut-être mais…quand on attend beaucoup de quelqu’un, la déception est d’autant plus grande.
BROOKE : ouais, je sais. (elle se met à pleurer) elle est carrément tarée cette Nikki.
PEYTON : tu crois qu’il est possible que toi et moi on redevienne amies comme avant?
BROOKE : quelques fois, je n’en ai pas l’impression.
PEYTON : ouais
BROOKE : je suis fatiguée.
PEYTON : moi aussi. (elles s’endorment)
[le lendemain au Karen’s café, Keith arrive]
KAREN : alors ?
KEITH : j’ai été engagé.
KAREN : ah ! Félicitations !
KEITH : merci.
KAREN : je savais que ça marcherais.
KEITH : je crois que c’est la cravate qui a tout fait.
KAREN : ah oui, je suis sûre que ça doit être ça.
KEITH : je n’ai pas l’habitude , j’ai l’impression d’être à la traîne depuis si longtemps et de voir les autres réussir et là on me dit que je suis l’homme de la situation, c’est valorisant.
KAREN : et tu commences les cours quand ?
KEITH : dans deux semaines.
KAREN : ben dis donc ça va venir vite.
KEITH : ouais je sais.
[chez les Scott, Deb est assise dans un fauteuil autour de cartons, Dan arrive]
DAN : plutôt bizarre comme soirée.
DEB : oui, je suis assez d’accord avec toi.
DAN : j’ai réfléchi et je pense que je vais accepter le divorce.
DEB : qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ?
DAN : je me suis rappeler ce que je m’étais dit après notre tout premier noël, même si on ferme la porte de la chambre, le monde continue à tourner et il vous rattrape toujours. (il s’en va.)
[chez Keith, il fait ses cartons, Lucas arrive.]
[Nathan est à son travail]
NATHAN (à un client) : bonjour Monsieur, qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
[Lucas est à l’entrée du lycée, il attend. Peyton arrive]
LUCAS : salut
PEYTON : salut
LUCAS : écoute, je n’étais pas au courant pour Nikki et Jake, je ne l’ai su qu’après.
PEYTON : donc pour toi, ce n’était seulement une inconnue avec qui tu as couché. ( ils s’arrêtent de marcher) tu fais ce que tu veux, t’as pas à t’excuser, ce qui fait mal c’est que, tous les deux, je croyais qu’on avait vécu des choses fortes et après tout ça, il ne me serait jamais venu l’envie d’aller coucher avec le premier venu. Et toi, ça t’a pas gêné. Quand on s’est rencontré, je sortais avec Nathan et à l’époque, ce n’était pas vraiment un ange, j’avais presque honte.
LUCAS : et alors ?
PEYTON : je ne veux pas revivre ça, j’ai trop souffert, une fois ça suffit. (Peyton s’en va et Lucas reste planter là.)
Luinel