[Générique]
[dans la chambre de Lucas]
(Lucas est allongé dans son lit, il vient de se réveiller, on frappe à sa porte, il regarde son réveil et se lève. Il ouvre la porte.)
NATHAN : habilles-toi.
LUCAS : tu rigoles. Attends, il est six heures du matin.
NATHAN : aller viens, on va courir.
LUCAS : non, non, non, moi je vais me recoucher.
NATHAN : et si je fais du bruit ?
(Nathan et Lucas courent)
NATHAN : les qualifications sont dans une semaine, il faut qu’on te prépare. Au programme, muscu, footing, entraînement, le grand jeu.
LUCAS : pourquoi ?
NATHAN : parce que je veux gagner et j’ai besoin de toi pur ça. Et puis, tu as tenu tête à mon père l’autre jour alors je veux t’aider. ( ils s’arrêtent de courir, ils marchent.)
LUCAS : en parlant de lui, il y a un truc qui me perturbe un peu, tu te souviens ce soir là, il ma dit de demander à ma mère ce qui s’était passé à ma naissance, tu sais de quoi il parlait ?
NATHAN : je pense qu’il voulait seulement te faire flipper, ça l’amuse ces jeux là.
[dans la chambre de Peyton]
(la webcam est ouverte, on voit Peyton dans son pc, on frappe à sa porte)
LARRY: tu es visible ?
PEYTON : disons que je suis habillée.
LARRY:tiens, tu as rebranché ta webcam.
PEYTON : oh…quelle idiote, tout le monde a pu me voir m’habiller.
LARRY: tu m’étonnes, quel spectacle. (Peyton rit.) Je croyais que tu ne voulais plus t’en servir ?
PEYTON : c’était vrai jusqu’à ce que je te vois préparer ton sac de voyage. Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu repartais ?
LARRY : je ramène juste un bateau en Floride. Je pars samedi matin, je ne serai que parti six jours.
PEYTON : donc je ferais cinq fiestas à la maison.
LARRY : mais ce n’est pas de ça dont je voulais de parler. Alors voilà, euh, je voudrais revoir la mère de Lucas, ça ne te gène pas j’espère ?
PEYTON : euh…
LARRY : si ça t’embête, tu me le dis.
PEYTON : non, non, non, ce n’est pas ça. Karen est très chouette.
LARRY : il y a quelque chose entre toi et Lucas ?
PEYTON : non, non, rien. Je t’assure. Si ça m’avait embêté que tu vois sa mère, tu aurai fait quoi ?
LARRY : hum, je t’aurai dit que tu allais devoir t’y faire. (Peyton et Larry rigolent)
PEYTON (en tendant le poing à son père) : gardes le cap.
LARRY (en partant) : et éteints cette cochonnerie.
[dans la cuisine de Karen]
(Lucas et Karen prennent le petit déjeuner)
LUCAS : maman, j’ai croisé Dan l’autre soir et il a dit un truc bizarre.
KAREN : quoi encore ?
LUCAS : euh. Il a dit qu’il fallait te demander ce qui s’était passé après ma naissance. De quoi il voulait parler ?
KAREN : ah, j’en sais rien, tu le connais.
LUCAS : ouais mais c’est drôle, il sous-entendait pleins de trucs au sujet de son rôle de père. Tu crois qu’il se fichait de moi ?
KAREN : Lucas, tous les choix que j’ai fait depuis ta naissance ont toujours étaient dans ton intérêt, tu me crois j’espère ?
LUCAS : oui.
KAREN : euh voilà : quelques temps après ta naissance, Dan a voulu qu’on partage ta garde.
LUCAS : pourtant, tu m’as toujours dit qu’il ne voulait pas me voir, qu’il ne s’était jamais intéressé à moi.
KAREN : au tout début, c’était vrai mais quand il est venu habiter ici avec Déborah, il a demandé le droit de s’occuper de toi, il voulait une garde partagée ce que j’ai refusé.
LUCAS : pourquoi ?
KAREN : je n’avais aucune confiance en sa parole, c’est son avocat qui la retenu de m’attenter un procès, il t’avait abandonné et il venu de mettre une seconde jeune fille enceinte, c’était perdu d’avance, tu le connais, si j’ai fait ça, c’était pour te protéger, je savais qu’un jour, tu pourrais me reprocher d’avoir fait ce choix mais j’ai pris le risque.
LUCAS (il se lève) : je suis en retard.
KAREN : Lucas (Lucas s’en va)
[au lycée]
LUCAS : eh ! Peyton ! (il court vers elle) attend, est-ce que je peux te parler ?
PEYTON : pour quoi faire ? Tu veux rattraper tes mensonges ou tu comptes en inventer de nouveaux ?
LUCAS : je comprends que tu sois en colère contre moi mais pour…
PEYTON : ça va, arrêtes Lucas, va plutôt parler à Nikki. Tu manques pas de culot. ( elle s’en va rejoindre Brooke sous le regard de Lucas.)
[au gymnase]
(Peyton se sert un verre, Brooke arrive.)
BROOKE : à ce que je vois, ce cher Lucas nous a trompé toutes les deux alors autant arrêter de se faire la tête non ?
PEYTON : on s’est trouvé un adversaire commun, ça, ça peut conduire à une belle amitié. On devrait aller faire un peu de shopping toutes les deux pour voir si on se supporte ou pas.
BROOKE : si tu me prends par les sentiments d’accord.
(le coach siffle)
LE COACH : rassemblez-vous tous par ici, dépêchons. (les joueurs se rassemblent autour de lui) j’ai une chose à vous dire. Dans une semaine, vous allez gagner votre premier match des phases finales du championnat. Pendant ce temps là, moi, je dormirai comme un bébé joufflu à l’hôpital.
LUCAS : vous êtes malade coach ?
LE COACH : j’ai un petit soucis au niveau des yeux et ce parano d’ophtalmo veut opérer assez vite. Je tiens à être absolument sûr de pouvoir vous voir gagner ce championnat, kit à manquer ce premier match.
NATHAN : qui va nous entraîner ?
LE COACH : le coach McCallum seras là et si jamais vous en profitez pour mal jouer, je vous promets de vous le faire payer cher le jour de mon retour. Aller, filez à la douche. (les joueurs s’en vont)
LUCAS : on peut faire quelque chose pour vous ?
LE COAHC : ouais, me rajeunir de vingt ans.
(Lucas court vers Nathan)
LUCAS : ce coach McCallum, qu’est-ce qu’il vaut ?
NATHAN : rien du tout, il est nul, c’est à nous de sauver l’équipe.
[dans l’appartement de Keith]
(Keith prépare ses cartons, on frappe à la porte)
LUCAS : Keith. (Lucas ouvre la porte)
KEITH : tiens, je vais réchauffer une pizza, ça te dit. ( Lucas ferme la porte)
LUCAS : toujours. Dis donc, je voulais te demander quelque chose sur Dan. Il parrait qu’il a voulu obtenir ma garde.
KEITH : il a ressorti ce mensonge vieux de quinze ans.
LUCAS : non, Keith, maman m’a dit que c’était vrai.
KEITH : il l’a appelé de la fac une fois, c’est tout.
LUCAS : non, c’était à son retour ici, il a demandé à partager ma garde, tu n’es pas au courant ?
KEITH : non, je l’ignorais.
LUCAS : bref. Qu’est-ce qui se serais passé d’après toi ? Si ma mère lui avait laisser sa chance ?
KEITH : tu aurais pu finit comme Nathan.
LUCAS : ouais mais peut-être qu’il était moins affreux à l’époque.
KEITH : où est-ce que tu veux en venir ?
LUCAS : je ne sais pas trop, jusqu’ici, je l’ai toujours considéré comme un égoïste, c’était facile de ne pas l’aimer comme ça.
KEITH : c’est peut-être pour ça que ta mère ne t’en a pas parlé avant.
LUCAS : ouais…je sais…que ce n’est pas quelqu’un de bien…mais peut-être qu’il a fait seulement des erreurs et qu’ensuite, il s’est enfoncé…c’est à peu près ce qu’il m’arrive.
KEITH : ne t’inquiètes pas Lucas, tu n’es pas comme Dan. Il n’a pas fait une seule bonne chose dans sa vie.
LUCAS : à l’époque, il a eu une bonne intention mais peut-être qu’il n’a pas eu l’occasion de le prouver.
[dans l’appartement de Nathan]
HALEY : c’est génial, tu me sauves la vie, il faut que j’achète un modem en haut débit moi aussi.
(Nathan se prépare pour aller à l’entraînement)
NATHAN : c’est rien, il faut que j’ailles m’entraîner de toutes façons. Ensuite, je passerais voir mon chef pour lui demander des heurs supplémentaires pour payer mon modem haut débit et après, j’ai muscu avec Lucas.
HALEY : qui êtes-vous ? Et qu’avez-vous fait de mon petit ami d’avant ?
NATHAN : combien de fois tu m’as demandé d’essayer de m’entendre avec lui.
HALEY : tant que tu fais pas ça pour énerver Dan.
NATHAN : je t’assure que c’est pas ça.
HALEY : d’accord.
NATHAN : je préfère l’énerver en battant son record de meilleur marqueur du championnat.
HALEY : d’accord.
NATHAN : j’y vais (il l’embrasse)
HALEY : salut.
NATHAN : à tout à l’heure.
(Nathan s’en va, Haley ouvre le pc)
HALEY : aller, un exposé de biologie.
[dans le bureau du coche]
(Le coach est assis à son bureau, Dan arrive)
LE COACH : Dan Scott. On ne m’opère que dans une semaine mais tu as déjà sentit l’odeur du sang.
DAN : il paraît sue vous ne pourrez pas coacher les phases finales.
LE COACH : je ne vais rater que le premier match, c’est tout
DAN : ce sera aussi le dernier si ils le perdent.
LE COACH : l’équipe est prête, McCallum fer l’affaire.
DAN : McCallum, j’espère que c’est une blague. Vous savez bien qu’il a gagné que cinq matchs cette saison.
LE COACH : il en a gagné quatre en fait, le cinquième, c’était par forfait.
DAN : il va nous faire perdre, moi, je peux nous faire gagner.
LE COACH : je suis peut-être vieux mais je ne suis pas encore sénile.
DAN : réfléchissez, je connais cette équipe aussi bien que vous, je la suis, je connais tous les joeurs.
LE COACH : pas étonnant, deux sur cinq sont tes fils.
DAN : je vois. Ecoutez, je sais que vous ne m’aimez pas beaucoup, mais vous aimez vos joueurs non ?
LE COACH : oui et c’est pour ça que je veux t’empêcher de leur faire du mal. Plutôt mourir que d’abandonner l’équipe.
DAN : si vous le prenez comme ça. (il s’en va.)
LE COAHC : oh, à part ça (Dan se retourne) je pense que l’opération se passera très bien, c’est gentil de t’en inquiéter (Dan s’en va)
[Au River Court]
( Lucas et Nathan jouent au basket. Nathan met un panier.)
LUCAS : ah, j’ai les jambes en compote.
NATHAN : aller, on se fait encore quelques tires.
(Lucas shoot et rate le panier.)
NATHAN : joli tire Haley ! (Lucas rit, Nathan met un panier, Lucas s’étire)
LUCAS : est-ce que Dan t’a parlé de moi quand tu étais enfant ?
NATHAN : je me souviens avoir souvent entendu mes parents se disputer à propos de toi, ça me faisait de la peine alors je t’en voulais et j ‘en suis venu à te haïr. Je pensais ce que mon père voulait que je pense. Je sais , c’est bête mais à l’époque, ça avait l’air normal.
LUCAS : il a demandé à avoir une garde partagée, c’était ça qu’il voulait dire au commissariat.
NATHAN : wouah. Ca, c’est une surprise. Pour une fois qu’il a été réglo, il aurait pu le dire.
LUCAS : dire que si il avait eu ce qu’il voulait, on aurait pu être élevé ensemble.
NATHAN : vas savoir ce que ça aurait donné.
LUCAS : on aurait pu faire bloc contre lui.
NATHAN : ou alors, on se serait entretué. Je peux te dire que tu n’as vraiment rien raté.
[dans l’appartement de Nathan.]
(Haley est sur le pc de Nathan)
HALEY : introduction : " Darwin était avant tout un naturaliste ce qui l’a amené à écrire son ouvrage majeur " L’origine des espèces " publié en … " au secours, internet…(on voit Haley taper dans la barre " origine " et ça se complète avec " pêchés originels " ) .. .origines, pêchés originels.com , des filles en tenues d’Eve (Haley clique ) les filles les plus chaudes ! (Haley regarde l’historique et voit pleins de sites similaires. )
[chez Karen]
( Karen est dans la cuisine, Keith arrive.)
KAREN : bonjour Keith.
KEITH : Lucas est passé me voir hier soir, il a un tas de questions à propos de son enfance et du rôle de Dan. Il n’est pas le seul à se les poser d’ailleurs.
KAREN: je comprends que tu ne sois pas content.
KEITH : merci, je trouve ça assez normal tout de même. Explique moi comment, tu as osé me cacher ça pendant tout ce temps, tu aurais du me dire que Dan avait demandé sa garde.
KAREN : quoi, qu’est-ce que ça aurait changé, tu aurais moins aimé Lucas si tu l’avais su ?
KEITH : bien sûr que non mais j’aurai peut-être une meilleur opinion de mon frère.
KAREN : ah, sois réaliste, il n’y a pas que son comportement vis à vis de mon fils qui prouve que c’est une ordure.
KEITH : seulement, à l’époque, Dan m’a dit t’avoir demandé de partager la garde de Lucas, je l’ai traité de sale menteur et aujourd’hui, je me rends compte que la menteuse, c’était toi.
KAREN : j’ai fait ça pour protéger Lucas, je voulais qu’il ait la meilleure vie possible, je n’avais que dix-huit ans, j’avais peur, je me disais que je risquais de perdre ton amitié, Dan est quand même ton frère, je ne savais pas ce que tu allais penser de tout ça.
KEITH : tu as cru que je risquais de prendre son partie ?
KAREN : oui, peut-être.
KEITH : je suis déçu, je croyais que tu me connaissais mieux que ça. ( Keith s’en va.)
[Le coach arrive dans son bureau et surprend Dan assis à sa place]
DAN : j’étais justement en train de vous laisser un mot. ( il jette la feuille)
LE COACH : je croyais que les vampires ne pouvaient pas entrer sans être invités. Je n’ai plus rien à te dire Dan, vas t’en.
DAN : Je vais m ‘en aller mais avant, je veux vos notes de match, vos statistiques et vos plans de jeu mais gardez votre sifflet, j’ai le mien.
LE COACH : ça veut dire quoi ce cinéma ?
DAN : que c’est moi qui coache l’équipe pour les phases finales.
LE COACH : il n’en est pas question, je te répète que je ne veux pas de toi .
DAN : ce n’est pas ce qu’a dit le conseil sportif du lycée qui est votre employeur si je ne m’abuse. J’ai organisé une petite réunion pour cette après-midi, c’est dommage que vous n’ayez pas de téléphone portable. (il se lève de la chaise de bureau tout en ricanant) oh, (il prend le classeur des Ravens) ça tombe bien, c’est ce que je cherchais (en tapotant l’épaule du coach) ne vous en faites pas Whitey, je m’occupe de notre équipe (il s’en va)
[au centre commercial, Brooke et Peyton font les boutiques avec Jenny en poussette]
PEYTON : j’espère que ça ne t’embêtes pas que j’ai amené Jenny, Jake m’a demandé de la garder à la dernière minute.
BROOKE : non, il n’est jamais trop tôt pour initier une fille à la mode. Tu veux aller voir les CD ?
PEYTON : ah, pour t’entendre te plaindre que tu t’ennuies pendant que j’écoute toutes les nouveautés.
BROOKE (montrant une vitrine) : ou alors on peut aller faire un tour dans ce magasin de lingerie et tu m’entendras me plaindre de mes kilos en trop (elles regardent toutes les deux la vitrine)
PEYTON : tu n’as pas à te plaindre de tes kilos en trop.
BROOKE : je sais mais j’adore te l’entendre dire.
PEYTON : tu m’as manqué ces derniers temps.
BROOKE : ouais, je sais.
NIKKI (avec Jenny dans les bras) : comme ça, c’est officiel, tu es la plus mauvaise baby-sitter de l’univers.
PEYTON : Nikki, qu’est-ce que tu fais ?
NIKKI : je protège ma fille puisque ta copine et toi ne vous occupez pas d’elle. (en regardant Jenny) elle aurait pu se faire enlever.
PEYTON : reposes-la tout de suite.
NIKKI : qu’est-ce qui te fais croire que je vais t’obéir ? (elle s’en va avec Jenny dans les bras.)
PEYTON (en la suivant) : où est-ce que tu vas ?
NIKKI : me promener avec ma fille.
BROOKE : je te conseille de nous la rendre.
NIKKI : essaies de m’y oblige pour voir. (elle s’en va)
PEYTON à BROOKE : vas chercher la sécurité.
BROOKE : d’accord. (elle s’en va et Peyton continue de suivre Nikki dans la foule)
PEYTON : excusez-moi, Nikki. Nikki (paniquée, elle cherche son portable dans son sac) où est-ce que j’ai mis mon téléphone. Où est-ce qu’il est, c’est pas vrai ! (Peyton a vu Nikki rentrer dans un magasin, elle retourne sur ses pas, elle arrive à un stand de portable) bonjour, (elle prend un portable) est-ce que je peux l’essayer ?
LE VENDEUR : bien sur.
PEYTON (tout en composant un numéro) : merci.
PEYTON : allô Karen, c’est Peyton, est-ce que Jake est là ? …non, non.. je ne veux pas qu’il me rappelle, vous savez où il est ? (Peyton cherche Nikki du regard et tout en se déplaçant)
BROOKE (avec un agent de la sécurité): Peyton ! où elle est passée ?
PEYTON (paniquée) : je ne sais pas, je l’ai perdu dans la foule. Qu’est-ce qu’on va faire !
L’AGENT : la police arrive mademoiselle et tous me collègues sont sur le qui vive si elle est encore là, on va la retrouver.
PEYTON : et si jamais elle s’est enfuit ? Comment on va faire ?
BROOKE (en la prenant dans ses bras) : ça va aller, tu verras.
[dans l’appart de Nathan, celui-ci rentre du basket avec Lucas, Haley affiche une expression de déception]
NATHAN : coucou, bonne nouvelle, on a joué toute l’après- midi et on ne s’est même pas battu.
LUCAS (à Haley) : ça va ?
HALEY : Lucas, je veux parler à Nathan s’il te plaît. (Nathan s’assoit en face de Haley)
LUCAS : d’accord, j’y vais. A un de ces jours. (il s’en va)
NATHAN : qu’est-ce qu’il se passe ?
HALEY : hum…je voulais utiliser ton moteur de recherche sur internet et en l’ouvrant, (elle tourne le pc vers Nathan) je suis tombée sur le dernier site que tu as visité.
NATHAN : euh…c’est rien, moi aussi je suis tombée dessus par hasard, faut pas t’en faire. (il referme le pc)
HALEY : et tous les sites pornos qui sont dans tes favoris ? Ne me dis pas que tu es tombé dessus par hasard. Je suis déjà assez complexé comme ça par les filles du lycée qui couchent à droite à gauche sans devoir en plus rivaliser avec celles-là.
NATHAN : eh, à t’écouter on croirait que c’est grave.
HALEY : oui évidemment que c ‘est grave parce que ça me fait de la peine.
NATHAN : pourquoi ? Haley, ces filles ne sont pas réelles. Et puis c’est normal que je regarde ça, tous les garçons le font.
HALEY (les larmes aux yeux) : j’ai eu la faiblesse de croire que tu valais un peu mieux que ça. Je ne suis pas complètement coincée, tu le sais mais de me dire que c ‘est à ces filles là que tu pourrais me comparer quand on…
NATHAN : alors c’est ça qui t’ennui ? Tu as peur de ne pas être aussi bien que les autres ?
HALEY : tu sais que ça me terrorise encore plus depuis que j’ai vu ça. Pour moi, c’est déjà suffisamment difficile de m’imaginer toute nue devant toi alors si je sais que ce jour là tu as la tête pleine des images de ces filles, je veux même plus y penser (elle se dirige vers la porte)
NATHAN : Haley… (elle sort)
[au centre commercial, Jake arrive]
JAKE : Peyton, alors, est-ce que vous l’avez retrouvé ?
PEYTON : Pas encore. Jake, je suis tellement désolée, on s’est retourné vers une vitrine pendant deux secondes et…
JAKE : on ne quitte jamais un enfant des yeux.
POLICIER : gardez votre calme monsieur, nos agents fouillent le centre commercial.
JAKE : mais comment voulez-vous que je sois calme , que ma fille…
(Nikki arrive tranquillement avec Jenny dans les bras)
NIKKI : Jake, vous en faites une tête.
JAKE : où est-ce que tu étais passée Nikki ?
NIKKI : on est allé faire un petit tour de manège toutes les deux. Hein pupuce. Pourquoi vous avez paniqués ?
PEYTON : tu t’es enfuis avec Jenny.
NIKKI : oh non, si je l’ai emmené c’est parce que vous vous ne vous en occupiez pas assez. Je vous ai dit que j’allais faire un tour avec elle, c’est quand même ma fille, j’ai le droit non ?
LE POLICIER : c’est la mère de l’enfant ?
JAKE : oui…mais…
LE POLICIER : lequel de vous deux à la garde ?
JAKE : elle s’est tirée dès la naissance en abandonnant le bébé.
LE POLICIER : tant que aucun juge n’a défini les modalités de la garde, vos histoires de famille ne regardent que vous. On arrête les recherches. (il s’en va)
JAKE : tu fais vraiment n’importe quoi Nikki.
NIKKI : tu n’as qu’à me laisser plus souvent la voir.
JAKE : hors de question après ce que tu viens de faire.
NIKKI : tu me fais passer pour une mère indigne mais cette histoire prouve que tu es loin d’être parfait toi aussi, elle n’est pas en sécurité avec toi.
JAKE : Nikki
NIKKI : je vais demander la garde de Jenny, elle sera bien mieux avec moi. ( à Jenny) on se revoit bientôt ma jolie. (elle l’a remet dans sa poussette et s’en va.)
PEYTON : Jake….(il s’en va)
[au Karen’s Café, Dan arrive, Deb est au bar]
DAN : ta nouvelle amie n’en a pas encore marre de toi ?
DEB : non, figures-toi qu’on est même associées maintenant.
DAN : ça ne va pas plus loin j’espère. Tu as dit que tu avais quelque chose pour moi.
DEB : euh oui. (elle sort une montre de sa poche) tu as laissé ça par terre près du lit l’autre soir.
DAN : tu ne t’ai pas dit que je l’avais peut-être laissé en payement. (Deb lui met la montre dans la poche de sa veste, Karen arrive)
KAREN : excuses-moi Déborah. (se tournant vers Dan) Dan, j’aimerais te dire deux mots s’il te plaît. (Dan suit Karen)
KAREN : est-ce que ça t’amuses ? A quoi ça t’avance d’être aussi cruel avec Lucas. Pourquoi tu lui as dit que tu avais demandé à partager sa garde ? Dis-moi ?
DAN (en mettant sa montre) : je commence vraiment à en avoir marre qu’on me fasse passer pour un monstre.
KAREN : ah ben ça il fallait y penser avant, tu n’as que ce que tu mérites. Quand je t’ai dis que j’étais tombé enceinte, tu m’as demandé d’avorter, un an plus tard, tu t’es découvert une étincelle de conscience qui d’ailleurs s’est éteinte depuis longtemps et tu espères que ça suffit pour te racheter ?
DAN : je refuse seulement que tu me rendes responsable des fautes que tu as commises, c’est toi qui a menti à ton fils, pas moi (Dan veut s’en aller mais Karen le prend pas le bras)
KAREN : tu oses jouer la carte de la responsabilité, ce n’est pas d’avoir était privé de Lucas qui t’ennui, c’est seulement le fait que je t’ai battu, tu fais de la peine à un gamin parce qu’il y a seize ans, ton avocat t’a dit que le procès était perdu d’avance, c’est minable Dan. Si tu veux prouver que tu n’es pas une ordure, fiches la paix à mon fils.
DAN : impossible. C’est moi qui le coache.
KAREN : c’est quoi encore ce mensonge ?
DAN : Whitey doit se faire opérer alors je le remplace quelques temps.
KAREN : tu refuses de ravaler ta fierté c’est ça ?
DAN : c’est mieux que de mentir il me semble.
KAREN : je te préviens Dan, si tu te sers du poste de coach pour faire du mal à Lucas, toutes ex gloires locales que tu puisses être, je te jure que tu le paiera cher.
DAN : ton fils n’est plus un bébé, tu ferais mieux de le laisser se débrouiller tout seul. (il s’en va)
KAREN : c’est ce que tu aurai du faire avec Nathan (Dan se retourne) ça aurai peut-être éviter qu’il ne coupe les ponts avec toi.
[ Peyton est dans sa chambre, assise sur son lit, elle écoute de la musique dans son MP3 tout en dessinant. Haley arrive et tape à l’encadrement de la porte, Peyton ne la voit pas]
HALEY : Peyton ? Hey oh…(elle fait signe)
PEYTON (enlevant ses écouteurs) : ah ! salut !
HALEY : salut
PEYTON : je ne t’avais pas entendu, désolée.
HALEY : ce n’est pas grave. Ca va ?
PEYTON : pas trop. J’ai eu un gros problème hier quand je gardais Jenny.
HALEY : c’est moche ça. Elle n’a rien ?
PEYTON : non, ça va, tout s’est bien fini, j’ai eu de la chance, ça aurait pu être dramatique, je suis vraiment idiote. Toi ça va ?
HALEY : non, pas trop non plus, je venais pour me faire plaindre mais tu as déjà assez de problèmes comme ça.
PEYTON : non, je t’écoute. Qu’est-ce qu’il y a ?
HALEY : voilà (elle s’assoit sur le lit ) je travaillais sur l’ordinateur de Nathan hier et en ouvrant son moteur de recherche, je suis tombée sur des sites pornos immondes.
PEYTON : comment ça immonde ? Genre Aphrodite ?
HALEY : non, genre, clones de Pamela Anderson bourrées de silicone. C’est normal que ça ne m’ai pas plu de voir ça ? Quand même non ? Si il avait fait ça quand vous étiez ensemble, tu aurais réagi aussi ?
PEYTON : je ne crois pas mais notre relation n’était pas du tout comme la votre.
HALEY : parce que vous faisiez l’amour.
PETYON : non, non, parce que moi je n’es jamais été aussi amoureuse de lui que toi.
HALEY : il m’a dit que ça ne l’ennuyai pas d’attendre que je sois prête mais en fait, il compense en matant des films pornos, comment je peux rivaliser avec ces filles moi ?
PEYTON : Haley, tu n’es pas du tout en concurrence avec elles, et tu as un énorme avantage, tu as son cœur.
[Dans la salle de muscu du lycée, Nathan et Lucas s’entraînent]
NATHAN : mon père a réussi a mettre le conseil sportif dans sa poche en dix minutes. Ca va ête l’enfer pour nous.
LUCAS : on ne se laissera pas faire (Lucas repose la barre)
NATHAN : aller, à moi.
LUCAS : alors, tu comptes me dire ce qui s ‘est passé avec Haley ? Je l’ai appelé hier mais elle n’a pas décroché.
NATHAN : disons qu’elle a découvert sur mon ordinateur un certain nombre de sites que je ne suis pas fier d’avoir visité. En fait, je ne devrais pas te dire ça mais Haley et moi, on a encore jamais…elle dit qu’elle n’est pas prête, tu comprends, voilà. Je n’ai pas envie de lui mettre la pression alors j’attends.
LUCAS : ah oui je vois . (il lui tend la barre) tu es prêt ? Petit dégouttant
NATHAN : ça va, je t’interdis de me charrier.
LUCAS : tant que ce n’était pas un site avec des poules ou des chèvres. (ils rigolent, Lucas reprend la barre à Nathan) Désolé, je vais t’aider.
NATHAN : tu es fou tu veux que je me blesse ou quoi ? ! (Dan arrive, les voit rire ensemble, il les observe)
LUCAS : ah c’est quand même pas de bol, tout ça pour un malheureux site porno.
NATHAN : ouais. Ca m’apprendra à ne pas effacer l’historique (le coach arrive derrière Dan)
LE COACH : moi si j’étais leur père, je serai vraiment touché mais pour toi, ça tient plutôt du cauchemar. Coach. (il s’en va)
[dans la chambre de Lucas, sa mère frappe à sa porte. ]
LUCAS : entre.
KAREN : je peux te parler Lucas ? Je suis venue te demander de m’excuser, je n’aurais du jamais te cacher la vérité sur Dan.
LUCAS : non, tu as raison.
KAREN : tu as le droit d’être en colère, je te comprends.
LUCAS : ça , j’en suis pas sur. Il n’y a aucun retour en arrière. Toutes ces années, j’étais sur de devoir haïr cet homme parce qu’il m’avait rejeté et si maintenant je t’en veux, c’est parce que ce que tu m’as dit remet tout en question, je ne sais plus si je dois le haïr ou pas. J’ai l’impression de ne pas le connaître.
KAREN : est-ce que tu en as envie ?
LUCAS : à une époque, tu l’as aimé tout de même, est-ce qui le méritait ? Est-ce que à ce moment là, c’était un type bien ?
KAREN : oui, il y a longtemps mais il a changé et je n’ai jamais retrouvé en lui l’homme que j’ai aimé.
[au gymnase, Dan entraîne l’équipe]
DAN : on ne bouge plus. Où est Jaglieski ?
TIM : quelques fois le coach le dispense d’entraînement pour qu’il reste avec son bébé.
DAN : c’est du Whitey tout craché. A partir de maintenant, plus de traitement de faveur pour qui que ce soit et on abandonne la tactique du jeu collectif de Whitey Le mot d’ordre c’est tous à l’attaque. Pour gagner, il faut se battre.
TIM : on a pas encore perdu un seul match de la saison.
DAN : Smith, tu es suspendu. D’autres commentaires ? On y retourne.
(dan leur fait faire une série de pompes)
NATHAN ( à Lucas) : c’est pas dangereux pour ton épaule ça ?
LUCAS : si probablement.
DAN : lancé franc ! Vingt shoot à suivre si vous en manquez un, vous prenez une altère et vous faites deux tours de terrain. C’est parti. (Nathan shoot et marque)
DAN : plies les genoux Nathan.
NATHAN : je viens de marquer.
DAN : fais attention, tu ne me réponds pas comme à Whitey. Plis les genoux. ( Nathan shoot et rate le panier) Vas prendre une altère. Suivant. (c’est au tour de Lucas, il shoot et rate le panier à son tour) tu vas rejoindre ton nouveau copain. Suivant. (Lucas prend les altères ensuite Dan les fait springter ) en spring j’ai dit bande de fainéants ! (Lucas s’arrête) qu’est ce que tu fais, je ne t’ai pas dit d’arrêter. Allez, on court, on court. (dan s’approche de Lucas)
LUCAS : à cause de l’accident je me sens encore faible.
DAN : c’est ridicule comme excuse. (Nathan arrive, Lucas vomit )
NATHAN : rahh papa.
DAN : coach ! Va chercher une serpierre est nettoie ça. Et vous, n’en profitez pas pour ralentir, allez !
[Dans la chambre de Haley, elle est sur son lit, Lucas arrive et s’allonge]
HALEY : ça n’a pas l’air d’aller.
LUCAS : je sors de l’entraînement avec Dan.
HALEY : ce n’est pas un tendre.
LUCAS : non, surtout pas avec Nathan. Le pauvre.
HALEY : alors tu t’inquiètes pour Nathan.
LUCAS : bien sur. Surtout maintenant que j’ai eu droit à un aperçu de ce qu’il subit avec Dan.
HALEY : ouais.
LUCAS : il a vraiment besoin de toi Haley. D’ailleurs, je pense que tu devrais lui pardonner ses incartades sur internet.
HALEY : attends, il t’a parlé de ça ?
LUCAS : ouais. Je sais que ça parait bizarre, on et de plus en plus proche l’un de l’autre. Ecoutes, il y a des garçons qui trompent leur copine, lui…
HALEY : lui il reluque des espèces de poupées virtuelles.
LUCAS : ah, c’est pas si grave. C’es une façon de compenser, d’évacuer la frustration pour ne pas a devoir te pousser à faire des chose que tu n’es pas prête à faire.
HALEY : c’est nul, i ne devrait pas à avoir à compenser, ce n’est pas un si gros effort de m’attendre si il est vraiment amoureux ? C’est dingue que tu prennes sa défense ! Alors que c’est moi qui a besoin qu’on me réconforte.
LUCAS : je n’ai pas dit qu’il avait raison, que c’était bien de faire ça, je veux juste te faire comprendre que ce n’était pas facile pour lui et vu le père qu’il est censé supporter… Le pauvre, je t’assure qu’il a besoin de toi.
[Peyton frappe chez Jake, il ouvre et sort]
PEYTON : Jale, si tu savais ce que j’ai honte, je comprends que tu m’en veuilles.
JAKE : j’en veux à Nikki, toi c’est différent. Toi, tu m’as déçu.
PEYTON : j’ai tourné la tête deux secondes.
JAKE : et ben ça suffit pour qu’il arrive quelques choses. J’ai parlé à une avocate bénévole, elle a dit que j’aurai du soucis à me faire si jamais ça se finissait devant un juge. En général ,il confit la garde à la mère de l’enfant.
PEYTON : même si tu prouves que c’est vraiment pas quelqu’un de bien ?
JAKE : tu as vu comment elle a manipulé le flic hier ? Et bien elle fera pareil devant un juge. Et si elle gagne au tribunal ? T’imagines ? On m’enlèverai Jenny.
PEYTON (les larmes aux yeux) : c’est à cause de moi, je suis désolée.
JAKE : il faut que je la cache.
PEYTON : mais où est-ce que tu irais ?
JAKE : j’ai un cousin à Savannah , il m’accueillerai.
PEYTON : tu risques d’aggraver la situation.
JAKE : si Nikki demande la garde, l’avocate a dit que j’en aurai pour une petite fortune en frais de défense. Mes parents ont déjà du mal à s’en sortir, ils finiraient complètement ruinés, c’est un risque que je refuse de prendre. (Peyton est en pleurs) la seule chose dont je sois sur c’est que si on reste là, je perdrai Jenny.
[dans l’appart de Nathan, Haley continue son exposé sur le pc de Nathan]
HALEY : maintenant on insère une jolie photo de Darwin. Ou elles sont ? (elle regarde dans les fichiers du pc de Nathan et trouve des photos de Peyton. Nathan rentre.)
NATHAN : ça va ?
HALEY : hier, tu as dit que ces filles n’étaient pas réelles ?
NATHAN : Où est-ce que tu veux en venir ?
HALEY : moi je suis bien réelle par contre alors c’est difficile à supporter parce que moi j’ai des envies, j’ai de problèmes, je suis sur la défensive quand on est tous les deux mais c’est comme ça, c’est normal c’est la nature humaine.
NATHAN : je sais bien.
HALEY : faire l’amour devrait être une expérience magique parce que c’est censé être l’expression physique d’un vrai lien spirituel entre deux personnes. Elles n’existent pas ses filles que tu vois sur internet, toutes à moitié refaites, toutes folles de leurs corps et toujours prêtes à te sauter dessus, c’est faux.
NATHAN : je le sais Haley. Ce sont juste des fantasmes (il s’approche de Haley, le pc est ouvert)
HALEY : et Peyton, c’est un fantasme ? ( on voit une photo de Peyton e Nathan ferme le pc, Haley prend son sac et se lève)
NATHAN : tu n’avais qu’à pas fouiller. J’ai le droit d’avoir un peu d’intimité chez moi non ?
HALEY : je ne serai jamais comme Peyton et je ne serai jamais comme une de ces filles d’inernet, je refuse.
NATHAN : je ne veux pas que tu sois comme ça.
HALEY : ah non ? Alors pourquoi elles te plaisent tant ? (Haley s’approche de lui et lui prend la main) je t’ai donné mon cœur, c’est tout ce que j’ai à t’offrir et si tu trouves que ça ne suffit pas c’est que je ne suis pas celle qu’il te faut . (elle s’en va)
[Peyton est chez Jake, Jenny est sur elle.]
PEYTON : quand tu as dit que tu voulais partir, tu étais vraiment sérieux ?
JAKE : mouais
PEYTON (à Jenny) : tu vas me manquer. (à Jake) j’ai un moyen de t’aider à fuir mais il faut que tu partes dès demain.
JAKE : ola ola ola , c’est quoi cette histoire. C’est quoi ton moyen de s’enfuir ?
PEYTON : mon père convois un bateau vers la Floride. Ton cousin est d’accord pour vous accueillir ?
JAKE :oui, mais c ‘est en Georgie.
PEYTON : mon père doit y faire escale en descendant vers la Floride. Ecoutes, si tu t’enfuis en voiture, Nikki pourra soit te suivre, soit retrouver ta trace mais là, je n’ai pas du tout envie que tu t’en ailles mais si tu pense que ça vaut mieux pour Jenny.
JAKE : ça fera de la peine à mes parents de ne plus nous voir tous les jours mais si on reste, Nikki m’a déjà fait assez de mal comme ça sans compter les tours qu’elle vous a joué à toi, Lucas et Brooke mais là elle risque d’obtenir la garde de ma fille, je ne peux pas la laisser faire.
PEYTON : soit au port demain à l’aube.
JAKE : ton père sera d’accord ?
PEYTON : je lui dirais que tu vas voir ta famille. Il a une fille lui aussi, il ferait n’importe quoi pour l’aider. Il sait ce que c’est.
JAKE : qu’est-ce que tu en penses Jenny ?
PEYTON : je serai aussi au port demain au cas où.
[Au Karen’s Café, un livreur arrive]
LIVREUR : un recommandé pour Déborah Scott.
DEB : c’est moi.(le livreur tend le papier ) Merci (elle signe)
LIVREUR : tenait (il lui donne une enveloppe)
DEB : merci (elle l’ouvre.)
LIVREUR : au revoir.
KAREN : c’est une mauvaise nouvelle ?
DEB : c’est le formulaire du divorce. Une fois qu’on l’aura signé tous les deux, çe sera terminé avec Dan.
KAREN : c’est ce que tu voulais, n’est-ce pas ?
DEB : oui, oui, je suis un peu…surprise c’est tout. Je ne pensais pas que ç me rendrait triste.
[au gymnase, les frères Scott s’entraînent ensemble, Dan arrive, ils s’arrêtent tous les deux]
[on voit Deb signer le formulaire du divorce.]
[au port, Peyton attend Jake qui arrive avec Jenny.]
PEYTON : salut, quelque part, j’espérai que tu ne viendrai pas. Jenny, soit mignonne, prend soin de Jake.
JAKE : Peyton…
PEYTON : non, ne dit rien. Soyez prudent. (elle s’approche et l’embrasse. Jake la sert contre lui, Jake monte dans le bateau sous le regard triste de Peyton . )
[dans la chambre de Peyton, elle est allongé sur son lit]
LUCAS : salut. Ca va ?
PEYTON : pas trop, mais t’y peux rien.
LUCAS : je vois. Ecoute, je suis venu te demander pardon encore une fois. Je fais beaucoup d’erreur depuis quelques temps et je vais m’améliorai, je ne sais plus quoi dire d’autre.
PEYTON : je ne veux plus de paroles, je veux des actes. Si la personne que tu es devenu ne te plait pas, c’est à toi de te prendre en main Lucas car je ne vois pas qui pourrait le faire pour toi.
LUCAS : je sais, c’est pour ça que je suis passé. Je sais comment changer de vie, je voulais seulement te voir avant de me lancer. Je t’embrasse Peyton (il s’en va. )
[dans l’appartement de Keith, Karen frappe à la porte déjà ouverte]
KAREN : bonjour.
KEITH : bonjour.
KAREN : ce n’est pas ce que je voulais.
KEITH : de quoi tu parles ?
KAREN : de ça, de ton déménagement et du fait que tu m’en veuilles.
KEITH : personne ne voulait en arrive là mais ce qui est fait, est fait.
KAREN : est-ce que je t’ai piégé ? Est-ce que je t’ai fait miroiter des choses pour te forcer à aimer Lucas ?
KEITH : non, pas plus que tu m’ai forcé à tomber amoureux de toi. Mais c’est ce qui s’est passé.
KAREN : et le fait que je t’ai menti au sujet des intentions de Dan ça suffit à changer les choses ?
KEITH : disons que ça les remet en question.
KAREN : pourquoi ? J’admet que je n’aurai pas du te cacher la vérité mais je sais que ce n’est pas ça qui a fait de ton frère ce monstre manipulateur et sans le moindre remord. Et ça n’enlève rien de ce que tu as fait pour Lucas et moi.
KEITH : et à quoi ça m’a servit ? Bientôt j’aurai quarante ans et je vis toujours seul dans un petit appartement minable. Tu ne comprends pas Karen, tu as eu ce que tu voulais et Lucas aussi. Mais pense à moi, je ne me suis jamais plaint mais j’ai une chose à te dire, je t’ai toujours épaulé, j’ai toujours pris soin de Lucas et c’est avec plaisir que je l’ai fait mais quelques fois je suis forcé de me demander pourquoi, qu’est-ce que moi j’ai gagné là-dedans.
KAREN : tu as gagné son amour (Lucas arrive)
LUCAS : je suis désolé de vous interrompre mais j’ai besoin de vous parler.
KAREN : qu’est-ce qui se passe ?
LUCAS : si tu n’avais pas écarté Dan de notre vie, nous ne serions pas aussi proche Keith et moi aujourd’hui. Et je serais passé à côté de beaucoup de choses , ce que je veux dire c’est que je comprend ce qui t’as poussé à garder le secret, tu en avais besoin pour trouver toute seule ton chemin.
KAREN : oui.
LUCAS : maintenant, c’est à mon tour de le faire. J’ai besoin d’un nouveau départ, c’est ce que tu as recherché en te détachant de Dan et toi, c’est ce que tu cherches aussi en partant de Tree Hill.
KEITH : où veux-tu en venir Lucas ?
LUCAS : j’ai besoin d’air, je veux oublier Dan, je veux oublier cette ville et je veux oublier toutes les erreurs que j’ai accumulé. (il regarde sa mère) je veux partir avec Keith, maman. Je veux quitter Tree Hill.
Luinel