Générique
Chez le psy,
Le psy : La vérité est parfois blessante. Mais l’hostilité n’a pas sa place dans cette pièce. Bon. Qui veux commencer ?
Dan : Puisque vous avez l’air de détenir la vérité absolue, allez-y docteur !
Le psy : Qu’est ce que je viens de dire sur l’hostilité, Dan ?
Deb : En ce moment, la situation est tendue alors on a pensé qu’on avait besoin de l’aide d’une professionnelle objective.
Dan : Non tu as pensé !
Le psy : Pouvez-vous précisez en quoi la situation est tendue ? Nathan ?
Nathan : Joker!
Deb : A mon vis l’incident le plus marquant, c’est produit il y a 15 jours quand mon fils a fait un malaise.
Dan : Vous entendez ça ? « Mon » fils !
Le psy : Déborah n’a pas fini, Dan.
Deb : Quand notre fils a fait un malaise pendant un match de basket après avoir pris des drogues pour améliorer ces performances.
Dan : Il a fait une énorme bêtise et il le sait alors arrête un peu !
Deb : Parce que son cher père n’a qu’une idée en tête : en faire un grand sportif et ce depuis qu’il est aussi grand pour tenir un ballon !
Le psy : Est-ce que c’est vrai Nathan ?
Dan : Sa mère adore me faire porter le chapeau mais il y a encore peu elle faisait passé son travail avant sa famille.
Deb : Je l’admets ! Mais j’ai changé de comportement tandis que toi non ! Tu fais toujours cette fixation un peu malsaine sur le basket-ball et les performances de Nathan !
Dan : C’est sa spécialité, elle me rend responsable de ses échecs en tant que mère.
Le psy : Merci on commence à avancer. C’est très bien. A ton avis Nathan, est-ce que le basket-ball contribue aux problèmes de la famille ?
Nathan : En partie, oui.
Le psy : Mais jouer te plait toujours ?
Nathan : Maintenant je sais plus.
Dan : Tout ça pour ça ? Bravo Nathan ! C’est bien ! Merci Dr. (Il se lève)
Deb : Dan ! S’il te plait !
Dan : On perd notre ici, moi je m’en vais.
Dehors
Deb : Tu avais raison, on n’a pas besoin d’un psy pour identifier nos problèmes familiaux. Tu as tout mis en évidence d’un coup !
Dan : Je ne suis pas le seul responsable ! Tu ne veux pas monter avec ton père Nathan ?
Deb : Oh ça suffit, Dan ! Allez viens chéri, on rentre.
Dan : Pourquoi, tu ne le laisseras pas plutôt choisir ? Hein fiston ?
Deb : Nathan ?
Nathan s’en va à pied, écoeuré.
Dan : Nathan !
A la bibliothèque, Lucas et Brooke
Lucas : Tiens, c’est l’auteur dont je t’ai parlé.
Brooke : Summer Seth ? La pauvre !
Lucas : C’est un nom de mec ! Servitude humaine, tu connais ?
Brooke : C’est comme le devoir conjugal ?
Lucas (en rigolant) : Non, ça n’a rien à voir.
Brooke : T’as ce que tu veux ? On peut s’en aller ?
Lucas : Oui. Tu as quelque chose à faire ? Je pensais qu’on pourrait passer un moment ensemble. Tous les deux.
Brooke : C’est ce que je veux aussi. Mais est-ce qu’on pourrait pas passer notre temps ensemble ailleurs ? Parce qu’ici ça sent le vieux.
Lucas (en sentant le livre) : Moi j’aime bien l’odeur des livres !
Brooke : Tu les sentiras un autre jour ! Je veux t’emmener quelque part, s’il te plait !
Lucas : Bon bah tant que c’est pas illégal.
Devant un jacuzzi, Brooke se met en maillot de bain. Puis ils sont dans le jacuzzi et s’embrassent.
Lucas : Excuse-moi mais tu es sur que tes parents ne vont pas rentré sans prévenir ?
Brooke : J’en sais rien. De toute façon c’est pas chez nous ici.
Lucas : Comment ça ? Mais alors on est chez qui ?
Brooke : J’en sais rien ! Qu’est ce que ça peut faire ?
Ils s’embrassent.
Le lendemain au Karen’s café
Déborah : Et voilà, bon appétit.
Keith : J’avais commandé le menu de régime mais je le regrette !
Déborah (en rendant la bonne assiette à une autre cliente) : Oh ! Je suis désolée ! Voilà !
Keith : Je trouve que cet arrangement a beaucoup d’avantage. Le café de Karen reste ouvert en son absence et j’ai la chance de voir plus souvent ma belle sœur. Et de ton coté, comment ça va ?
Déborah : On a commencé la thérapie avec Nathan et Dan, hier !
Keith : Dan chez un psychologue ? Autant étonnant qu’Hannibal Lecter dans un restaurant végétarien ! Je pourrais parler à Nathan si tu penses que ça lui ferait du bien.
Déborah : Je crois que ça l’aidera.
Keith : D’accord.
Dan entre.
Dan : Je sais que aimes jouer avec mes affaires mais Déborah est encore ma femme.
Keith : Ca va pas durer si tu continues comme ça !
Dan : J’emmène Nathan au restaurant ce soir, ça ne t’embête pas ?
Déborah : Si j’aimerais que tu le laisses un petit peu tranquille !
Dan : Tu ne m’empêcheras pas de voit mon fils !
Déborah : Soit tu deviens raisonnable, soit je téléphone tout de suite à un avocat. A toi de choisir.
Dan : Je passerais le prendre à 7h.
Keith : N’oublie pas de dire à Nathan que je passerais le voir, je ferais ce que je pourrais.
Chez Peyton, Lucas arrive, la porte est ouverte et il entend du bruit.
Lucas : Peyton ? Peyton ?
Il prend un râteau et s’avance vers la cuisine où il y a un homme.
Lucas : Où est Peyton ?
L’homme : Sûrement là-haut en train de s’habiller.
Lucas : Qui êtes-vous ?
L'homme : L’homme qui va rapidement t’arracher ce râteau des mains et te le planter en plein dans le derrière. Je suis son père et toi, t’es qui ?
Lucas : Je suis désolé. La porte ouverte alors j’ai pensé qu’il y avait un voleur. Enfin, je m’appelle Lucas.
L'homme : Larry Saywer.
Peyton : Papa …t’aurais pas vu ma … (en voyant Lucas) Qu’est-ce que tu fais là ?
Larry : Il est venu me ratisser à mort pour m’apprendre à fermer les portes !
Peyton : Quoi ?
Lucas : Oui, je croyais qu tu … Rien en fait, je ramène ça sur le perron.
Peyton et son père rigolen.t
Au lycée, Brooke rejoint Peyton
Brooke : Je peux connaître son nom ?
Peyton : A qui ?
Brooke : Au mec qui te fait sourire comme ça.
Peyton : C’est mon père.
Brooke : Moi aussi je souris en pensant à lui, mais pour des raisons difficiles à avouer !
Peyton : C’est mon père ! T’as vraiment aucune limite, espèce de dévergondée !
Brooke : En parlant de ça, je pourrais te demander un conseil pour un truc, mais je sais pas si ça se fait.
Peyton : Tu te gênes pas d’habitude !
Brooke : Je voudrais me rapprocher de Lucas.
Peyton : On peut difficilement faire mieux !
Brooke : Non, je rigole pas ! Au niveau physique c’est génial mais je voudrais qu’il y est quelque chose de plus, tu peux comprendre ça !
Peyton : Attends, j’ai une idée. (Elle lui donne un cd). T’as qu’à lui donner ça !
Brooke : Travis.
Peyton : Dis lui que quand tu mets les chansons 8 et 11, tu penses immédiatement à lui.
Brooke : Merci. Mais ça veut dire que toi tu penses à lui en écoutant ça ?
Peyton : Non, ça c’est fini.
Brooke : D’accord. Merci !
Peyton : De rien.
Brooke : T’es une déesse !
Dans la salle de tutorat.
Haley : T’as fini de lire le Petit Prince ?
Nathan : Non ! Je me suis dit que je louerais le film, j’aime pas ce livre !
Haley : Nathan, tu n’aurais jamais de bonnes notes si tu passes ton temps devant la télé !
Nathan : De toute façon, j’ai pas le temps de lire non plu, alors !
Haley : T’as pas l’intention de me dire comment ça c’est passé ?
Nathan : A la fin la psy m’a demandé si j’avais vraiment envie de jouer au basket.
Haley : T’as répondu quoi ?
Nathan : En fait, j’ai pas su quoi dire, personne ne m’a jamais demandé mon avis !
Haley : Tu y as réfléchis depuis ?
Nathan : Sans arrêt, et d’avoir passé deux semaines sans jouer, je m’aperçois que sans le basket, je profiterais plus de la vie.
Haley : En faisant quoi ?
Nathan : J’en sais rien, justement au moins j’aurais le temps d’y réfléchir, et puis on trouvera sûrement des choses plus intéressantes à faire.
Haley : Tu crois ? (Ils s’embrassent). Je te trouve vraiment courageux. C’est dur de se remettre en question comme tu le fais. Je crois pas que j’y arriverais.
Nathan : Je suis sur que si. Bon, il faut qu’on y aille.
Haley : Oh oui ! Et c’est aujourd’hui que les entraînements reprennent ?
Nathan : Ouais, mais je sais pas si je vais y retourner. A tout à l’heure !
Devant le lycée, Brooke rejoint Lucas à une table
Brooke : La recette du bonheur, c’est un peu plus de Brooke et un peu moins de bouquins !
Lucas : Ah ouais ?
Brooke : J’ai un cadeau pour toi !
Lucas : Mais moi, j’ai rien pour toi.
Brooke : Tu sais très bien que si. Y a des chansons sur ce cd qui me font penser très fort à toi, comme beaucoup de choses en fait.
Lucas : Je savais pas que tu aimais Travis.
Brooke : Tu rigoles ? J’adore ce mec là ! Il est génial !
Lucas : Qui ?
Brooke : Lui là, Travis, c’est bien de lui qu’on parle là non ? Ecoutes les chansons 8 et 13, tu vas adorer ! A tout à l’heure !
A la bibliothèque, Peyton dessine, Lucas lui pose le cd sous les yeux, elle lève la tête
Lucas : Je te ramène ton album.
Peyton : Qu’est ce que tu veux dire ?
Lucas : Je l’ai déjà. La 8 et la 11. Je t’ai reconnu tout de suite. Alors depuis quand tu joues les entremetteuses ?
Peyton : Pourquoi je ferais ça ?
Lucas : J’ai posé la question le premier.
Peyton : Il ne faut pas sous-estimer Brooke ! Elle est pleine de surprises ! Ca fait parti de son charme d’ailleurs !
Lucas : Elle m’a dit d’écouter les chansons 8 et 13 ! Hors, il n’y en a que 12 sur ce cd !
Peyton : Elle a pu faire une erreur !
Lucas : Ouais ! Bien sur ! Je voulais m’excuser. Ton père a du me prendre pour un idiot tout à l’heure ! J’ai pas pensé que ça pouvait être lui !
Peyton : Normal, il est jamais là !
Lucas : Je croyais que ça te convenait.
Peyton : Lui aussi, il le croit. Je lui raconte toujours que ça me dérange vraiment pas de rester seule à la maison parce que ça me prouve sa confiance, et que je suis responsable et autonome même si c’est pas toujours vrai. Il fait un travail qu’il aime, tu comprends ? Il a déjà perdu ma mère, ça serait affreux de lui demander de renoncer à ce qu’il le rend heureux mais il me manque beaucoup.
Lucas : Tu devrais lui parler.
Peyton : Pour qu’il s’inquiète ? Non je préfère ne rien dire.
Lucas : Ces derniers jours, j’ai pas eu beaucoup de temps à moi alors, ça t’embête si je reste lire ici pendant que tu dessines ?
Peyton : Non tant que tu joues pas les dialogues.
Lucas : Je vais me retenir.
Ils se lancent des regards à tour de rôle.
Au garage de Keith, il travaille quand Nathan arrive
Nathan : Maman m’a dit que tu voulais me voir ?
Keith : Ouais. Passes-moi la clé, tu seras sympa. Alors, comment ça va ?
Nathan : C’est ma mère qui t’a demandé de me parler ?
Keith : Non, c’est moi qui avais envie qu’on discute. Je sais que tous les deux, on se connaît peu. Je trouve que c’est vraiment dommage. Mais qu’est-ce que tu veux, c’est comme ça ! On ne s’est jamais entendu ton père et moi. Je sais que c’est pas facile pou toi en ce moment, alors si je peux faite quoique ce soit …
Nathan : J’ai une question à te poser. Toi aussi tu jouais au basket au lycée ?
Keith : Oui, j’y ai joué un peu !
Nathan : Et ça t’a gonfler ?
Keith : Le basket ? Me gonfler ? Tu rigoles ! Au contraire j’adorais ça ! Enfin au début ! Ensuite j’ai ressenti de plus en plus de pression parce que ton père est arrivé. La compétition, ça m’intéressait pas du tout.
Nathan : Alors tu as quitté l’équipe ?
Keith : J’ai regretté que les pom-pom-girls ! C’est qu’un jeu après tout, y a une vie à coté Nathan.
Devant le lycée, Haley rejoint Peyton qui marche
Haley : Alors la fille au squelette, on va aux entraînements ? Je trouve ça dingue que tu sois pom-pom-girls.
Peyton : Ah ouais ?
Haley : Ouais, plus je te connais, et moi je comprends ce que tu fais là dedans !
Peyton : Ma mère faisait ça aussi au lycée, et Brooke et moi on a commencé ensemble alors je continue pour elle.
Haley : C’est cool !
Peyton : Ça va ?
Haley : Oui et non, j’ai un petit conseil à te demander, c’est au sujet de Nathan alors je sais pas si ça se fait. (Peyton éclate de rire). Mais en tout cas, je m’attendais pas à ce que ça te fasse rire !
Peyton : Tout le monde sait que je n’avais pas une relation saine avec Nathan et pourtant c’est moi qu’on vient me voir pour les conseils amoureux, c’est pour ça que je rigole.
Haley : Si ça t’embête que je te parle de lui, surtout …
Peyton : Non, je t’écoute ! Qu’est-ce qui t’arrives ?
Haley : Bah Nathan envisage de plus jouer dans l’équipe de basket et je sais pas trop quoi lui dire !
Peyton : Tu sais quand on était ensemble, j’ai jamais pu pénétrer sa carapace comme toi tu le fais ! alors je crois que je peux rien pour toit. Tu le comprends sans doute mieux que moi.
Haley : Ouais.
Peyton : Il a de la chance de t’avoir.
Haley : Merci. Bon je voudrais pas te mettre en retard.
Peyton : Allez les Ravens !
Haley : Et quand je parlais des pom-pom-girls, je voulais pas dire du mal de toi et de ta mère.
Peyton : Je sais.
Haley : C’est cool !
A l’entraînement
Pom-pom-girls : Ravens ! Ravens !
Brooke : Pourquoi tu m’as pas dit que Travis c’était un groupe ?
Peyton : Mais enfin tout le monde le sait !
Brooke : T’aurais vu comment il m’a regardé ! Je me suis sentie ridicule et bête surtout !
Peyton : Arrête ! T’es loin d’être bête ! Vous vous intéressez pas au même choses, c’est tout !
Brooke : C’est ça le problème, justement. Il me parle d’art et de bouquins, j’ai rien à lui dire là dessus.
Lucas (en passant) : Salut toi ! (à Peyton) Salut toi aussi.
Coach : Et oui Mrs on reprend l’entraînement ! On va voir à quel point ce petit break vous a ramolli les cuisses ! 30 flexions !
Joueurs : Oh !
Coach : Exécution ! (Jake arrive avec un couffin) J’espère que c’est un ballon que t’as dans ce couffin Jaglieski !
Jake : Ah désolé coach ! C’était ça ou je loupais l’entraînement entier.
Coach : Bon très bien, poses la sur les gradins qu’elle voit son papounet se faire ridiculisé !
Peyton : Je vais m’occuper d’elle Jake.
Jake : C’est vrai ? Merci ! C’est sympa.
Peyton : Ca me fait plaisir.
Coach : Rassemblement au pas de courses ! Où est Nathan ? Tim, toi qui est sa petite copine, tu sais où il est ?
Tim : Non, désolé coach ! Pourtant il était au lycée aujourd’hui.
Coach : Je vois. J’ai des schémas offensifs à vous faire essayer ! Allez vous placez dans la raquette.
Joueur : Ca commence fort !
Le soir, chez Lucas devant son ordinateur, il écrit à sa mère
Lucas : « Salut maman, j’étais en train de penser à toi … »
Brooke, entrant dans la chambre : J’ai une idée géniale ! Lucas : Je t’écoute !
Brooke : Tu te rappelles notre marché ? Moi j’ai lu un Steinberg …
Lucas : Steinbeck !
Brooke : Oui c’est ça, et en échange je t’ai fait passé une soirée de rêves !
Lucas : Ouais, c’était cool en 3h j’étais saoul, tatoué et privé de sortie.
Brooke : Oui mais on s’est bien amusé ! Je pense qu’on devrait recommencer.
Lucas : Malheureusement Keith ne sera pas de ton avis.
Brooke : Non, mais on sera plus calme cette fois. En fait je voudrais tout savoir de toi, et je veux que toi aussi tu saches tout. Du moins que tu saches pratiquement tout de moi.
Lucas : Qu’est-ce qu’il y a Brooke ?
Brooke : Rien du tout ! Disons que j’ai envie de mieux te connaître. Alors la prochaine fois que tu fais un truc que tu aimes vraiment, tu m’emmènes avec toi. Et après on inverse. Tu es pris demain après l’entraînement ?
Lucas : Ouais, j’ai rendez-vous avec toi !
Au restaurant, Dan et Nathan
Serveuse : Et voici notre spécialité. J’espère que ça vous plaira !
Dan : Merci, pour l’instant je trouve ça très appétissant ! (En regardant Nathan) Quoi ? J’ai le droit de blaguer avec les demoiselles ?
Nathan : Ca t’a joué des tours dans le passé ! Tu crois vraiment que c’est comme ça que ça va s’arranger ?
Dan : Ecoute, je sais que cette histoire de thérapie familiale est ridicule mais j’ai promis à ta mère de réessayer ! Je te promets que ça va aller.
Nathan : Ouais.
Dan : Faut pas que ça te perturbe, t’as un match bientôt. Whitey vous a fait sué aujourd’hui ?
Nathan : J’en sais rien, je suis pas allé à l’entraînement.
Dan : Qu’est ce qui t’arrive Nathan ?
Nathan : Rien, il faut juste que je fasse une pause. C’est tout.
Dan : C’est le genre d’idioties qui risque de ruiner ta carrière !
Nathan : Keith a dit que …
Dan : Keith a dit que ! Qu’est ce que Keith a à voir la dedans ? Si tu suis les conseils de Keith, tu vas passer ta vie à patauger dans le cambouis dans un garage de seconde zone ! Est-ce que c’est ça que tu veux ?
Nathan : Je te l’ai déjà dit, je sais pas ce que je veux !
Le lendemain, au garage de Keith
Keith : Quelle joie de te voir !
Dan : Qu’est-ce qui te prend de conseiller à Nathan de laisser tomber l’équipe ?
Keith : Je ne lui ai jamais rien conseillé ! Il voulait discuter, on a discuté ! Tu pourrais peut-être essayer un jour !
Dan : Tu ne lui as jamais parlé de ta vie ! Je pars de la maison une semaine et tu en profites !
Keith : Il m’a vraiment étonné ! C’est quelqu’un de fantastique ton fils ! Seulement, tu l’as tellement traumatisé qu’il ne sait même plus ce qu’il veut !
Dan : C’est Déborah qui t’a appris la leçon ?
Keith : En ce moment, elle est la seule sur qui Nathan puisse encore compter ! Elle essaie de le sauver.
Dan : Qu’est-ce que tu crois que je fais de mon côté ?
Keith : Ca fait des années que je cherche à le savoir, Dan !
Dan : Joue au papa poule avec l’autre si ça te fait plaisir, mais Nathan j’y tiens alors oublie-le !
Au lycée, Peyton marche quand Jake la rejoint
Jake : Eh Peyton ! T’as perdu ça !
Peyton : Ah c’est toi qui avais les clés du placard des pom-pom-girls ?! Je les avais donné à Jenny hier, pour qu’elle joue avec. Elle les secouait comme des pompons !
Jake : Elle sera peut-être pom-pom-girls un jour !
Peyton : Ou présidente ! Vise le sommet !
Jake : Oh, de toute façon elle fera ce qu’elle voudra. C’est pas à moi de choisir pour elle.
Peyton : Tu t’en occupes vraiment très bien, je trouve ça génial !
Jake : Tu sais, c’est pas du tout une contrainte pour moi. Je suis tombé amoureux d’elle à la minute où je l’ai vu ! Elle est tellement belle. Et quand je la regarde, je pense à notre avenir ensemble, je la laisserai pas grandir sans moi.
Peyton : Je pari que tu es un père fantastique.
Jake : Je sais pas, parfois je doute.
Au lycée, Nathan sort d’une classe quand Lucas l’interpelle
Lucas : Salut Nathan.
Nathan : Salut.
Lucas : Tu nous as manqué au basket hier.
Nathan : Rien ne t’oblige à être sympa avec moi parce que je suis avec Haley.
Lucas : Je le pensais. Quand t’es pas là on a une défense pourri. Demande à Whitey.
Nathan : J’essaie plutôt de l’éviter.
Lucas : Très bien, c’est toi qui vois.
Nathan : A plus tard.
Haley (arrivant derrière) : Je suis en pleine hallucination où tu discutais avec Lucas ?
Nathan : Non, c’est lui qui est venu me parler. Mais on est pas copain pour autant tu sais !
Haley : Bon on va en littérature ?
Nathan : En fait j’ai plutôt envie d’aller me balader ! Tu viens avec moi ?
Haley : T’es sérieux, là ?
Nathan : Ouais, bien sur, ça te branche ?
Haley : Non désolée !
Nathan : Je comprends, c’est pas grave. Allez j’y vais, on se voit plus tard.
Haley : Ok. Attends une minute ! J’ai envie qu’on se voit tout de suite !
A la concession de Dan
Haley (en rigolant) : Quelle bagnole !
Nathan : Pas mal hein ?!
Sur la plage, des bouteilles d’alcool et Nathan et Haley, saouls
Haley : Je suis sûr que si ton père nous voit, il nous tuera !
Nathan : Je t’ai dit qu’il était pas là de la journée ! On risque rien. J’aurais jamais cru te voir dans cet état là !
Haley : Pourtant si ! (Ils s’embrassent).
Nathan : Si on rentrait ?
Haley : D’accord ! A la une, à la trois à la neuf, attention (Elle monte sur ses épaules) !
Nathan : Tu y es ?
Haley : Oui !
Nathan : Allez, accroches toi !
Haley : Tout doux ! Waouh j’ai le mal de mer. T’es costaud dis donc.
On voit Dan devant sa voiture
Nathan : T’avais raison Haley, il va nous tuer.
Devant la maison, Dan les ramène dans la voiture en tenant Haley par le coude
Haley : Excusez-moi …
Dan : Tu joues contre Mason dans une semaine et au lien de t’entraîner, tu fais l’idiot !
Nathan : On pourrait en reparler ce soir ?
Dan : Ce soir tu seras peut être en pension !
Haley : Mr. Scott. Je peux pas monter en voiture, je risque de …
Dan : Toi, tu t’assis et tu te tais ! Je vous ramène en ville tout de suite ! Ta mère va sûrement apprécier que tu te saoules en pleine après-midi !
Haley vomie sur les genoux de Dan !
Au Karen’s café, le soir, Larry et Peyton mangent
Larry : Il faut que je te parle. J’ai une nouvelle très intéressante pour nous.
Peyton : Mais ce n’est rien de grave j’espère.
Larry : Non, écoute. Un client a proposé un gros chantier à ma société. Ils m’ont demandé de le superviser.
Peyton : Tu vas partir combien de temps ?
Larry : Et bah c’est en Nouvelle Zélande alors trois ou peut-être quatre mois.
Peyton : Et quel est le point positif ?
Larry : Je vais gagner beaucoup plus d’argent que d’habitude, ma chérie. Je pense qu’on pourrait être tranquille pendant un moment et même payait les cours de l’école de dessin qui te plaisait.
Peyton : T’as envie d’accepter ce travail ?
Larry : Seulement si c’est ce qu’il y a de mieux pour nous.
Peyton : Tu devrais dire oui.
Au comptoir, Haley sert. Elle n’a pas l’air bien. Lucas entre.
Lucas : Où t’as passé la journée toi ?
Haley : Ah ça va hum !
Lucas : Comment ça se fait que tu ne sois pas venue en littérature ?
Haley : On est, on est allé se balader. On dirait que t’as vu un fantôme ?
Lucas : Il te fait sécher les cours, maintenant ?
Haley : Tu donneras des leçons de moral quand t’auras fait enlever ton tatouage ?
Lucas : Bien.
Larry : Lucas !
Peyton : Mais qu’est-ce que tu fais ?
Larry : Je rends un petit service à ma fille chérie !
Peyton : Non ! Arrête papa ! S’il te plait ! Pour quoi je vais passer moi, après !
Larry : Viens boire un verre le jardiner amateur !
Lucas : Bonsoir. Je sens que ça va ma poursuivre longtemps cette histoire !
Larry : Malheureusement oui !
Peyton : T’en fait pas, c’est normal, parfois il est encore pire !
Larry : Qu’est ce que tu lis ? Oh vous étudier Faulkner au lycée ?
Lucas : Non mais c’est un auteur que j’adore.
Brooke arrive vers le café, elle se regarde dans un rétroviseur et se dirige vers le café quand elle voit par la vitre Larry, Peyton et Lucas
Peyton : T’achètes que des livres d’occasion ?
Larry : Oui, il a raison, comme ça ils ont une histoire !
Lucas : Et ils sont moins chers.
Brooke est en colère en les regardant
Larry : Tu te souviens de ma bibliothèque pourrie ?
Peyton : Ouais ! T’aurais vu ça !!
Le lendemain, au lycée, Brooke marche et se dirige vers Lucas qui est à son casier
Brooke : C’étai bien hier soir ? Je vous ai vu Peyton et toi.
Lucas : De quoi tu parles ?
Brooke : Vous aviez l’air de bien vous entendre !
Lucas : Bah oui, on est amis, tu le sais !
Brooke : Et nous, on est quoi ?
Lucas : Je crois que nous sortons ensemble.
Brooke : On aurait plutôt dit que c’était avec Peyton que tu sortais ! Vous formiez un joli petit couple !
Lucas : Brooke !
Peyton arrive à ce moment
Peyton : Qu’est-ce qui lui prend ?
Lucas : Elle m’en veut. Elle nous a vu discuté hier soir.
Peyton : Je vais aller la voir. Je lui expliquerait en personne que mon père et toi parliez d’écrivains morts et que j’ai passez une soirée affreuse.
Lucas : Sinon ça va toi ? T’avais l’air bizarre quand ton père m’a invité à table, hier.
Peyton : Il venait juste de me dire qu’il avait trouvé du boulot en Nouvelle Zélande et qu’on n’allait encore pas se voir pendant trois ou quatre mois.
Lucas : Pourquoi tu lui dis pas de refuser ?
Peyton : C’est important pour lui.
Lucas : Il ne sait pas que tu as besoin de lui. Arrête de faire comme si tout aller bien ! Sois franche avec lui. Il va sûrement comprendre.
Dans la salle de tutorat
Haley : Hum. (Elle range ses affaires). Oh bonsoir, je pensais que tu m’avais oublié.
Nathan : J’ai pas vu l’heure, je suis désolé !
Haley : C’est pas grave.
Nathan : Est-ce que ça va ?
Haley : Mieux que le pantalon de ton père !
Nathan : C’est un grand moment !
Haley : J’ai honte de moi ! Bon, on attaque la géométrie ? Ca me changera les idées !
Nathan : Ou alors, pour te changer les idées, on pourrait allez au ciné en ville ! C’est vite fait en train.
Haley : Tu rigoles ou quoi ?
Nathan : Je te promets de pas te faire boire, ce coup ci.
Haley : D’accord ! Mais on fait des équations dans le train !
Nathan : Bon, j’attendais quelque chose de plus marrant mais on verra ça au retourr ! (En voyant une copie avec un F). C’est pas à moi ça !
Haley : Non, c’est … c’est à une fille qui a raté l’interro surprise en littérature hier ! Nathan : Oh Haley, t’as eu un F ?!
Haley : Mr Kelley a dit que je pourrais me rattraper alors … c’est pas grave ! Je suis humaine, moi aussi je peux faire des erreurs, on y va ?
Chez Peyton, dans le salon, Larry déballe quelque chose. Peyton descend l’escalier et le rejoint.
Larry : Ah ! Regarde ce que j’ai acheté ! De nouvelles Webcams pour une résolution bien meilleure ! La classe, non ? On sera plus flou maintenant !
Peyton : Oui, c’est chouette ! Mais je voulais te dire un truc !
Larry : Attends, vu que j’ai pas encore pu être là pour ton anniversaire, j’ai une petite surprise pour toi ? Tu me parles de peinture à l’huile depuis si longtemps !
Peyton : Merci papa, c’est génial mais je sais qu’on n’a pas les moyens d’acheter ça !
Larry : Bah maintenant on les a, chérie. Grâce à Global Dredging !
Peyton : Alors ça y est, t’as accepté ?
Larry : Ouais, j’ai téléphoné ce matin !
Peyton : Félicitations, alors !
Larry : Merci, merci, chérie. On va aller fêter ça comme il se doit. D’accord ?
Peyton : Si tu veux.
Larry : Je vais me changer.
Peyton : D’accord.
Larry : J’en ai pour 2 minutes.
Chez le psy, Dan et Deb
La psy : Parfois lors des sessions, les patients font preuve de trop retenu car ils veulent se ménager mutuellement. Mais vous parlerez peut être plus franchement en l’absence de votre fils.
Deb : La retenu n’as jamais été notre problème principal.
La psy : Comment va Nathan ?
Dan : Il fait n’importe quoi !
Deb : Il a commencé a séché les cours …
Dan : … et l’entraînement de basket …
Deb : … et on l’a surpris à moitié saoul hier.
La psy : Il veut peut être se faire remarquer.
Dan : Tout aller très bien avant. Il travaillait à l’école, il faisait beaucoup de sport.
Deb : Il a besoin de trouver ce qu’il aime en dehors du basket.
Dan : Tu veux qu’il abandonne la seule chose positive qu’il est encore ?
La psy : Si vous me parliez un peu du basket Dan ?
Dan : Il s’agit de faire passer un ballon dans un cercle de métal.
La psy : Selon vous qu’est ce que cela apporte à Nathan ?
Dan : Ca lui donne un cadre, de la discipline et surtout un domaine où il est meilleur que tout le monde.
Deb : Et toi, ça te donne une occasion de revivre ton passé glorieux. Pour accepter ce que tu es aujourd’hui.
La psy : Merci. Ca va aller. Je voudrais que nous parlions de vous deux à présent. De ce que vous êtes l’un pour l’autre, sans tenir compte de Nathan. Selon, vous qui sont Dan et Déborah Scott ?
Au gymnase
Whitey : Tu es en retard, Nathan. On a terminé l’entraînement, il y a environ 5h.
Nathan : J’ai vu votre voiture en passant. Ca us arrive de rentrer chez vous ?
Whitey (rigole) : Quelque fois je me dis que c’est ici chez moi. Tu es pressé Nathan ? Ou est-ce que tu as le temps de discuter ?N
athan : J’ai du temps.
Whitey : Parfait. .
Nathan : Je ne sais vraiment plus quoi faire coach.
Whitey : Tu veux que je te dise ? Personne au monde ne peut te forcer à faire quelque chose dont tu n’as pas envie.
Nathan : Vous êtes bien en train de parler de mon père ?
Whitey : Je vais te poser une question. On va faire comme si ton père n’avait rien à dire.
Nathan : Ca me plairait.
Whitey : Tu vas aussi essayer d’oublier la pression et le boulot énorme que tu dois fournir jour après jour pour rester au niveau où tu es. Laisse tout ça de coté un instant et demande toi une chose : est-ce que tu aimes vraiment jouer au basket ?
Nathan : J’adore ça ! Ce que j’aime pas, c’est que ça me pourri la vie !
Whitey : Tu viens de répondre tout seule à tes questions !
Devant le lycée, Peyton dessine quand Brooke la rejoint
Brooke : Tu sais ce que je pense de Lucas ?
Peyton : Je m’en doute ! Mais vas-y.
Brooke : Je crois qu’il cherche à profiter de nous deux à la fois !
Peyton : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Brooke : Toi il te voit parce que tu lui apportes une sorte de satisfaction intellectuelle et émotionnelle et je satisfais ce qui reste à satisfaire !
Peyton : Brooke ! Tu sais que c’est faux ! Arrête !
Brooke : C’est un mec Peyton ! Tu peux croire ce que tu veux, au fond ils sont tous pareils !
Peyton : Tu peux avoir tous les garçons que tu veux et là tu as Lucas ! Alors arrête de te poser des questions et profite de la vie ! Tu as un petit copain ! Tu as des amis comme moi ! Alors ai confiance en lui ! Aie confiance en moi et pour une fois aie confiance en toi !
Chez Peyton, Larry est sur l’ordinateur pour installer un logiciel. Il regarde la chambre de Peyton, ses dessins au mur dont « les gens s’en vont toujours » quand Lucas arrive
Larry : La sonnette marche plus ?
Lucas : Elle l’entend jamais ! Elle met la musique à fond.
Larry : J’essaie de me convaincre que je fais ce qu’il y a de mieux pour ma fille. Je tiens à ce qu’elle est tout ce qu’elle veut.
Lucas : Ce qu’elle veut le plus, c’est être avec vous. Vous avez vu sa bd ce matin ?
Larry : Sa bd ?
Lucas : C’est sensé être anonyme. Il fait que ça reste secret.
On voit le dessin d’une jeune fille sur le pont qui regarde un bateau s’en aller
Larry : Ouais.
Au lycée, Haley marche quand Nathan la rejoint
Nathan : Haley, t’as une seconde ?
Haley : T’as encore un plan d’enfer à me proposer ?
Nathan : Non, je voudrais te parler, c’est tout.
Haley : Oh, d’accord. Je t’écoute.
Nathan : Ben, voilà. Je trouve qu’on s’est beaucoup amusé ces derniers temps. Mais je te demande pardon, Haley. C’est ma faute si tu as séché et que t’as eu une mauvaise note.
Haley : Oh c’est rien ! C’était chouette.
Nathan : T’as eu un F en littérature !
Haley : Qu’est ce que ça peut faire ? J’assume mes décisions et j’ai décidé de te voir plus souvent.
Nathan : C’est ça le truc. Je veux être avec toi, moi aussi. Mais la vraie toi. Celle qui m’a fait craquer en tutorat. Tu me plais comme tu es. Ne changes rien. Je trouve ça merveilleux qu’une fille comme toi s’intéresse à un mec comme moi.
Haley : Une fille comme moi ou moi ?
Nathan : Je sais que t’as compris ce que je veux dire !
Chez Peyton, Lucas mange quand Peyton arrive
Peyton : T’es venu me voir ?
Lucas : Non, je parlais avec ton père.
Peyton : C’est ton nouveau copain ? Tu devrais parler avec brooke. Elle est convaincue de ne pas être la fille qu’il te faut.
Larry (arrive avec un sac sur l’épaule) : Oh pardon, je dérange ?
Lucas : Les toilettes, c’est par là ?
Peyton : Ne me dis pas que tu t’en vas ?
Larry : Le patron m’a envoyé une voiture ! Le bateau lève l’ancre ce soir.
Peyton : Je croyais que tu partais que mercredi.
Larry : Sauf que je ne vais pas en Nouvelle Zélande, j’ai refusé le contrat.
Peyton : Quoi ?
Larry : Ils m’ont trouvé une autre mission, mais elle ne dure que trois semaines ! Et après je ne prendrais que des contrats dans le coin pour qu’on puisse à nouveau former une vraie famille.
Peyton : Tu plaisantes pas j’espère ?
Larry : Je suis tout ce qu’il y a de sérieux. Peyton, c’est vrai que mon boulot me plait. Mais la seule chose qui compte vraiment dans ma vie, c’est toi. Je ne veux plus te laisser seule, c’est fini.
Peyton(soulagée en l’enlaçant) : Je t’aime papa !
Larry : J’espère bien ! Et je préférais que tu me le dises quand ça va pas !
Peyton : C’est promis.
Larry : Je veux savoir ce qui se passe dans cette jolie petite tête.
Peyton : D’accord.
Larry : Ca marche.
Lucas : La voiture est là Mr. Sawyer.
Larry : Bon, il faut que j’y aille.
Peyton : D’accord.
Larry : Lucas, je te la confie. T’as intérêt à prendre soin de ma fille !
Lucas : Avec joie.
Peyton et son père se serrent dans les bras.
Peyton : Je laisserais le phare allumé.
Larry : Oh fait ! Je voulais te dire, j’adore ta bd.
Sourire de Peyton
Brooke est devant chez Lucas à l’attendre
Lucas : Bonsoir.
Brooke : Keith a dit que tu étais chez Peyton. Encore.
Lucas : Je discutais avec le père de Peyton si ça peut te rassurer.
Brooke : C’est pas la question. Il faut qu’on parle Lucas.
Lucas : Je t’écoute.
Brooke : Voilà. Je sais pas trop si c’est moi qui est un problème ou bien si c’est nous.
Lucas : Dis moi quel est le problème.
Brooke : C’est que tu es toi et que je suis moi !
Lucas : Oui mais si on était une seule personne, on sortirait pus ensemble, on sortirait tout seul !
Brooke : Je plaisante pas, écoute, je fais certaines chose, et j’aime certaines choses. Je suis ce que je suis. Tu comprends ?
Lucas : Bien sur, justement c’est ça qui me plait.
Brooke : Oui, mais ta musique, tes livres, tout ça, c’est pas du tout ce qui m’intéresse moi. J’y connais rien, moi, je suis larguée.
Lucas : Je t’ai jamais rien demandé, on est différent. Je trouve ça bien qu’on s’intéresse pas aux mêmes choses.
Brooke : Tu crois ? Excuse-moi. Ce qu’il y a c’est que j’ai encore jamais été un garçon que je trouvais aussi génial. Et quelque part j’avoue que ça me fait un peu peur tout ça. Parce que ceux avec qui je sortais avant, je m’en fichais, c’était un jeu. Et là, je m’en fiche plus.
Lucas : Tant mieux parce que je ne m’en fiches absolument pas non plus.
Ils s’embrassent.
Chez Dan sur la plage, il est sur le balcon et regarde la mer quand Nathan arrive
Dan : Ta mère sait que tu es venu me voir ?
Nathan : Ouais. Tant qu’on s’entretue pas, elle est d’accord. Je m’en veux d’avoir été aussi minable ses derniers temps.
Dan : Oui, je sais. Comment ça va ?
Nathan : Pas très bien.
Dan : Ouais, mais tu vas rebondir.
Nathan : Comment est-ce qu’on a pu en arriver là ?
Dan : T’inquiètes pas, on va s’en sortir.
Nathan : Et comment ? On parle que de basket, papa, rien d’autre ! Depuis quelque temps, t’es sans arrêt en colère contre moi et contre maman. Maman s’en prend à toi aussi et plus ça va, plus je me demande si tout ça serais pas ma faute.
Dan : Nathan …
Nathan : Et ! Attends c’est pas tout ! Je sais bien que tu m’en veux de ne plus aller à l’entraînement mais si ça se trouve je serais jamais aussi bon que tu l’étais, et plus je me regarde,plus je me dis que t’as peut être pas choisi le bon fils.
Dan : Nathan, je veux que tu saches que quoi que tu fasses et quoi que tu décides, tu es mon fils et je serais toujours fier de toi. Je t’aime. (Les larmes aux yeux).
Il pose sa main sur l’épaule de son fils.
A River court, Nathan joue quand Lucas arrive
Lucas : Salut !
Nathan : Je voulais te voir. J’arrête le basket, terminé. Je voulais que tu sois le premier à le savoir.
Lucas : Moi ?
Nathan : Ouais, t’as voulu partager mon monde. Je te le laisse !
Chez Jake, Jenny pleure
Jake : Chut !
Il lui donne les clés, ce qui arrive à la calmer. Jake sourit.
Chez Dan, Déborah regarde son lit, seule.
Chez Peyton, elle allume la lumière dehors, se colle contre la porte et sourit.
Dans la voiture, Brooke et Lucas s’embrasse.
Dan est seul sur le seuil de sa maison
Nathan prend ses affaires dans le vestiaire et s’en va sous le regard triste du coach.
Lucas : « Et le petit prince dit à l’homme, les grandes personnes elles ne comprennent rien toutes seules, et c’est très fatigant pour les enfants de toujours et toujours leur donner des explications. »
The end