Générique
A l’hôpital, le cœur de Lucas s’est arrêté
Infirmière : On est en train de le perdre.
Médecin femme : Fibrillation. Vite le plateau de réa. Chargez à 200 joules.
Infirmière : Chargez à 200.
Médecin homme : 1, 2, 3, 4, 1, 2, 3, 4.
Médecin femme : Allez. Ecartez vous. (Elle le choque).
Médecin homme : Une ampoule d’adrénaline.
Infirmière : Une ampoule d’adré.
Médecin femme : On recommence. Chargez à 300.
Infirmière : Chargez à 300.
Médecin homme : 1, 2, 3.
Médecin femme : Ecartez-vous. Attention. (Elle le choque à nouveau).
Infirmière : Toujours rien.
Médecin femme : Ca y est.
Médecin homme : Il repart.
Médecin femme : Scalpel.
Médecin homme : Allez ! On ouvre.
Infirmière : Scalpel.
Médecin homme : Incisez.
Médecin femme : L’incision.
Infirmière : ECG stable.
Auprès de Keith, un médecin s’occupe de sa blessure à la tête
Infirmier (à un autre médecin) : Voici le dossier, docteur.
Keith : Ca va durer longtemps ?
Médecin : Non, là c’est presque fini.
Keith : Je parlais pas pour moi. Mais pour mon neveu Lucas. Son opération va durer longtemps ?
Médecin : Ca dépend des blessures qu’il y a soignées.
Keith prend son téléphone et appelle quelqu’un.
Dans la chambre d’Haley, Nathan et elle sont sur le lit
Haley : Tu peux m’expliquer ce que tu viens de dire ?
Nathan : A propos de quoi ?
Haley : Comment ça a commencé entre nous ?
Le téléphone sonne
Nathan : Tu le sais ! Au début quand je suis venu prendre des cours avec toi, je me disais que ça ferait flipper Lucas si il voyait que on se rapprochait.
Haley : Alors notre relation repose sur un mensonge ? (Le répondeur se met en marche).
Nathan : Non, c’était avant que je te connaisse !
Haley : Lucas m’avait toujours dit de me méfier, et il avait raison !
Répondeur : Haley ? C’est Keith. Si tu es là, réponds. On a eu un accident, Lucas est gravement blessé. Haley ?
Haley : Allo ? Keith ? (…) Il va quand même s’en sortir ? (…) D’accord, merci.
Nathan : Viens je t’emmène à l’hôpital tout de suite.
Haley : Nathan, je suis pas en état de te parler.
Nathan : Haley je te demande pardon ! Je ne voulais pas …
Haley : J’ai dit tais-toi. Va-t-en s’il te plait !
Elle appelle quelqu’un
Dans la chambre de Peyton, Brooke et elle
Brooke : Eh qu’est-ce qu’il y a ? Tu sais que tu peux tout me dire, non ?
Peyton : En fait. J’ai un truc pas facile à t’avouer.
Le téléphone sonne.
Peyton : Allo ? (…) Qu’est-ce qui se passe Haley ? (…). Elle raccroche, prends sa veste.
Brooke : Peyton, où tu vas ?
Peyton : C’est Lucas, il a eu un accident. Faut que t’ailles à l’hôpital.
A l’hôpital, Karen rejoint Keith
Karen : Keith ! Oh dieu merci tu n’es pas blessé !! Où est Lucas ?
Keith : J’ai pas vu l’autre voiture arrivait.
Karen : Il n’y a pas un médecin qui pourrait me dire si mon fils va bien ?
Keith : Ils m’ont dit d’attendre ici. On nous préviendra quand l’opération sera finie.
Karen : J’ai mis un temps fou à venir parce que j’avais pas de monnaie pour payer le taxi. Ils vont sauver mon fils ?
Keith : Ouais, ouais.
Karen : J’ai besoin de lui, moi.
Keith : Je sais.
Karen : S’il lui arrive quelque chose …
Keith : Attends. Excusez-moi docteur ? Vous avez participé à l’opération de Lucas Scott ?
Karen : Il a eu un accident de voiture. C’est mon fils.
Un médecin : Le dr. Hale est un grand chirurgien. Votre fils a eu de la chance que son père l’emmène ici si vite.
Karen : Non, c’est son oncle.
Un médecin : Peut-être mais c’est son père qu’il nous l’a emmené. Je pense qu’il lui a sauvé la vie.
Keith : Dan a vu l’accident et il nous a sorti de la voiture et nous a emmenés aux urgences.
Karen : Dan ?
Keith : Ouais. C’est pas tout. Lucas saignait beaucoup et il fallait opérer et alors c’est Dan qui a donné la permission aux chirurgiens.
Karen : C’est aux parents de faire ça !
Keith : Il a dit qu’il était le père de Lucas.
Brooke arrivant en larmes : Keith !! Est-ce qu’il va bien ?
Keith : On n’a pas encore de nouvelles.
Brooke : On devait se voir normalement, il devait passer chez moi après l’aéroport.
Keith : Karen, je te présente Brooke.
Brooke : Je suis la petite amie de Lucas.
Médecin : Vous êtes la famille de Lucas Scott ?
Karen : Je suis sa mère. Comment va mon fils ?
Médecin : Il est en réanimation, son état est stable.
Keith : Laisse-nous, je te tiendra au courant.
Brooke : D’accord.
Médecin : Votre fils était mal en point. Il souffrait d’une grave perforation du poumon droit et sa rate avait éclatée. Mais il ne devrait garder aucunes séquelles.
Karen : Ca veut dire qu’il va bien alors ?
Médecin : Oui, il s’est aussi luxé l’épaule à cause du choc. Il aura besoin de rééducation mais nous en parlerons plus tard. Les traumatismes qu’il a subis sont heureusement sans gravité. Je m’inquiète plus pour les complications survenues au cours de l’intervention.
Karen : Comment ça ?
Médecin : Votre fils a fait une hémorragie. Il a perdu beaucoup de sang, sa tension a chuté et son cœur s’est arrêté pendant quelques secondes mais comme je vous l’ai dit son état s’est stabilisé, ses constantes sont encourageantes. Il n’y a plus qu’à attendre qu’il se réveille maintenant.
Karen : Mais ça va peut prendre combien de temps ?
Médecin : Une heure, une journée. Parfois plus encore. C’est de lui que ça dépend.
Keith : Merci.
Médecin : Je vous en prie.
Keith enlace Karen, dévastée
Karen : Oh quel horreur !
Keith : Je suis désolé !
Chez Haley, Peyton frappe
Peyton : Bonsoir.
Haley : Salut.
Peyton : Je croyais que tu serais à l’hôpital.
Haley : Pourquoi tu y es pas, toi ?
Peyton : J’ai déposé Brooke mais je suis pas restée. J’ai pas osé. Elle est toujours avec lui.
Haley : Elle ne sait pas pour vous deux ?
Peyton : On avait prévu de lui dire ce soir. Tu ne veux pas allez le voir ?
Haley : Si, si. Bien sur. Mais …
Peyton : Mais quoi ? Qu’est ce qui t’en empêches ?
Haley : Si ça ne t’embête pas, je préférais rester seule.
Peyton : D’accord, je te laisse. Mais je pense que sa mère serait contente de te voir.
Haley : S’il te plait. J’irai quand je serais prête.
Peyton : D’accord.
A l’hôpital, à l’accueil
Un policier : Je vais attendre.
Karen : Mon fils a été emmené en réanimation. Une infirmière m’a donné ça. Ce sont les papiers d’assurance.
Accueil : Quel est le nom du jeune homme ?
Karen : Lucas Scott.
Le policier : Scott ? Il a eu un accident de voiture ?
Karen : Oui, c’est ça.
Le policier : Je suis chargé du rapport. Il faudrait que je parle avec le conducteur. Keith Scott. Il a eu de la chance.
Karen : Oui, juste quelques points de suture.
Un policier : Ce n’est pas tout à fait ce que je vouais dire Mme, ces analyse ont montré que votre mari avait un taux d’alcoolémie juste en dessous de la limite autorisée. A quelques centièmes près il aurait pu avoir de très gros ennuis.
Au chevet de Lucas, Keith. Quand Karen arrive. Elle embrasse Lucas
Keith : S’il ne se remet pas, je ne me le pardonnerais jamais.
Karen : Tu as bu ce soir, Keith ?
Keith : Karen …
Karen : Oui ou non ?
Keith : J’étais pas saoul.
Karen : Ce n’est pas la question. Est-ce que tu as bu avant de faire monter Lucas dans ta voiture ?
Keith : Oui, mais …
Karen : J’avais confiance en toi ! Je veux que tu t’en ailles !
Keith se lève et s’en va. Karen a les larmes aux yeux
Au Karen’s café le lendemain
Peyton : Haley ! Qu’est-ce que tu fais ?
Haley : L’inventaire.
Peyton : Lucas est sur un lit d’hôpital. Pourquoi est-ce que tu n’y vas pas ?
Haley : Parce qu’il n’aurait pas envie de me voir !
Peyton : De quoi tu parles ! T’es sa meilleure amie !
Haley : Je l’étais jusqu’à hier soir ! Mais on s’est disputé.
Peyton : A quel sujet ?
Haley : Au sujet de toi, lui et Brooke ! Je suis partie en claquant la porte, en lui disant qu’il m’avait déçue ! Et qu’il n’était plus question que je lui adresse la parole !
Peyton : Tu t’es emporté !
Haley : Peyton, je m’en voudrais toute ma vie si je n’ai pas l’occasion de lui demander pardon !
Peyton : T’inquiètes pas ! Mais, il faut que tu viennes le voir à l’hôpital. Tiens, j’ai une idée. Quand tu te sentiras prête, on ira ensemble si tu veux. L’union fait la force.
Haley : Ouais, c’est d’accord. Merci.
Peyton : De rien. A bientôt.
A l’hôpital, Karen est dans la chambre quand Deb arrive.
Deb : Karen ?
Karen : Oh ! Deborah.
Deb : C’est Nathan qui m’a prévenu. Je ne sais pas quoi te dire. Comment va-t-il ?
Karen : Il est toujours inconscient mais les médecins disent qu’il va récupérer.
Deb : C’est une bonne nouvelle. Je me suis dit que tu n’aurais pas eu le temps de déjeuner.
Karen : Merci mais je n’ai pas très faim.
Deb : Oui. Malgré tout mon café sera quand même meilleur que celui d’ici. Tu vas pouvoir consacrer tout ton temps à ton fils. Je continuerai à m’occuper du Karen’s café aussi longtemps qu’il le faudra.
Karen : C’est gentil. ! Je te remercie de tout cœur.
Deb (lui servant une tasse de café) : Attention c’est chaud.
Karen : Tu sais quand je vois mon fils allongé là, j’ai l’impression que c’est moi qui devrait me réveiller. Je me sens pris au piège d’un affreux cauchemar. Et le pire c’est que je ne peux m’en prendre qu’à moi.
Deb : Pourquoi tu dis une chose pareille ?
Karen : J’ai été trop égoïste. C’est mon voyage en Italie qui a conduit mon fils à l’hôpital !
Deb : Karen, tu sais très bien que ce n’est pas ta faute. Alors arrête de te torturer.
Karen : Si quelqu’un m’avait dit hier que c’est à son père que Lucas allait bientôt devoir la vie, je n’aurais certainement jamais voulu le croire.
Deb : De quoi tu parles ?
Karen : Il ne t’a rien dit ?
Deb : Qui, expliques toi ?
Karen : Dan a conduit Lucas à l’hôpital. Les médecins disent qu’il lui a sauvé la vie.
Un peu plus tard, Peyton rentre dans la chambre, elle s’assoit
Peyton : Bonjour Lucas, c’est moi. Est-ce que tu m’entends ? (Elle lui prend la main.) Sers moi la main si tu m’entends, d’accord ? Pas grave. Je suis seulement venu te dire que tu ne me verrais peut être pas beaucoup. Je suis trop mal à l’aise vis-à-vis de Brooke. Mais je pense quand même à toi tout le temps Lucas. Et je suis prête à t’attendre toute ma vie s’il le faut.
Karen arrive
Peyton : Oh pardon. Y avait personne alors je suis entrée.
Karen : Tu peux rester si tu veux. Il a le droit aux visites.
Peyton : Merci. Je m’appelle Peyton.
Karen : Oui je sais. Lucas m’a parlé de toi. Déborah m’a apporté ça. C’est très gentil. Mais je suis trop nerveuse pour avaler quoi que ce soit.
Peyton : En tout cas, n’allez pas à la cafete de l’hôpital, je pense que leur cuisinier touche une prime quand il arrive à rendre les gens malades.
Karen : On dirait que tu connais pas mal la maison.
Peyton : Oui, je … ma mère est morte ici.
Karen : Je suis désolée.
Peyton : C’est rien.
Karen : Qu’est ce qui lui est arrivée ?
Peyton : Accident de voiture.
Karen : C’est très gentil de venir voir Lucas. Haley n’a pas donné de ses nouvelles. Ca m’étonne de sa part.
Peyton : Elle et Lucas se sont disputés, hier. Elle s’en veut à mort et elle n’ose pas venir.
Karen : Ils finiront par se raccommoder. Les vraies amis peuvent tout se pardonner
Brooke arrive
Brooke : Oh tu es là. Bonjour. Regarde j’ai dépensé tellement à la boutique de cadeau qu’ils vont pouvoir rénover tout le bâtiment. Et je vous ai ramené un petit cadeau, Karen. Quand on n’a pas le moral, il n’y a rien de mieux que le chocolat. Et celui-là est tellement bon qu’il pourrait même réveiller un mort ! (Regards gênés de Peyton et Karen et Brooke réalisant ce qu’elle venait de dire) Pardon, je suis bête, j’aurais pas du dire ça.
Karen : Non ce n’est pas grave Brooke.
Brooke en s’approchant de Lucas : Bonjour joli cœur. Je suis là.
Peyton : Il faut que je rentre alors …
Brooke : D’accord, je vais rester un peu mais on se téléphone ?
Peyton : D’accord.
Brooke : Au revoir.
Peyton (à Karen) : A un de ces jours j’espère.
Karen : Oui j’espère.
Peyton s’en va en lançant un dernier regard, Brooke et Karen chacun d’un coté du lit.
Au Karen’s café
Haley : Et voilà, bon appétit.
Nathan : Comment va Lucas ?
Haley : Qu’est-ce que ça peut te faire ?
Nathan : Haley, on n’est pas très copain Lucas et moi mais j’ai jamais souhaité le voir atterrir à l’hôpital.
Haley : Je comprends, ouais. S’il se réveille pas, tu pourras plus le faire flipper en te servant de moi.
Nathan : Est-ce que tu pourrais arrêter de courir un seconde pour qu’on parle de tout ça ?
Haley : Pas question !
Nathan : D’accord, me parle pas si tu veux. Mais laisse moi au moins t’emmener voir Lucas aujourd’hui.
Haley : Même si je n’y allais pas avec Peyton tout à l’heure, c’est pas pour ça que j’irais avec toi.
Déborah arrive
Deb : Nathan ? Ca va Haley ?
Nathan : Non, pas très bien. Alors, toi et papa, vous vous séparez pour de bon ?
Deb : Oui, je suis désolée chéri, ça te fait de la peine ?
Nathan : Non en fait ça va, c’est ça qui est triste.
A l’hôpital, Haley rentre dans la chambre avec Peyton mais quand elle le voit alité, Karen à son chevet, endormie, elle ressort
Peyton : Haley, attend ! Ca va aller.
Haley : Comment veux-tu que ça aille ? Lucas est dans le coma et je peux rien faire pour lui.
Peyton : Il suffit peut être que tu sois près de lui. Essaie de lui parler, tu te sentiras mieux.
Haley : Je me fiche de me sentir mieux. Je vois pas l’intérêt de m’excuser si il ne peut pas entendre que je regrette de lui avoir dit des horreurs ! Je vais pas y retourner ! Karen a mieux à faire que de regarder défiler des gens en larmes.
Peyton : Je suis sur que ça lui ferait plaisir de te voir.
Haley : Désolée.
Au garage de Keith, Deb lui rend visite
Deb : Salut Keith.
Keith : Salut.
Deb : Je venais seulement voir comment ça aller. J’ai laissé des nouvelles de Lucas sur ton répondeur.
Keith : Ouais, je l’ai ai eu. Merci. Est-ce qu’il y a du nouveau ?
Deb : Non. Tu as parlé à Karen aujourd’hui ?
Keith : Non elle ne veut plus me voir à l’hôpital. Remarque je la comprends.
Deb : Pour l’instant elle est encore sous le choc, mais dès que Lucas ira mieux, je suis persuadée que tout redeviendra comme avant.
Keith : Non, sincèrement je crois que non. Karen refuse de m’adresser la parole, et Lucas est dans le coma par ma faute, ça va pas être facile à oublier.
Deb : Laisse lui un peu de temps.
Keith : La vie est bizarre. J’ai gâché des années parce que j’avais peur de dire à Karen ce que je ressentais et voilà qu’on s’embrasse à l’aéroport. J’ai cru qu’on allait enfin pouvoir avoir la vie que je rêvais. Il suffisait d’attendre, 6 semaines. Hier, ça devait être le plus beau jour de ma vie, j’ai tout détruit !
A l’hôpital, Karen et Brooke
Brooke : Vous vous intéressez à l’astrologie ?
Karen : Pas vraiment non.
Brooke : Moi non plus. La numérologie c’est quand même plus sérieux.
Karen : Y a combien de temps que vous êtes ensemble ?
Brooke : Ca fait un mois environ.
Une dame arrive
Comptable : Mme Roe ? Je suis Amy Quinn du service de comptabilité, je voudrais vous parlez deux petites secondes.
Karen : Bien sur.
Brooke : Bon, je vais vous laisser.
Comptable : Je me demandais si vous aviez une assurance complémentaire santé.
Karen : J’ai la couverture hospitalisation de base, pourquoi ?
Comptable : Parce que je crains que les soins dont votre fils a besoin excèdent le plafond de remboursement maximum.
Karen : J’avoue que je n’avais jamais pensé que nous aurions besoin de plus de garanties.
Comptable : Les frais médicaux ont beaucoup augmenté.
Karen : Mais, on pourrait peut être échelonné les paiements ?
Comptable : Quand vous aurez un moment, venez à mon bureau, on en discutera et on mettra en place un échéancier.
Karen : D’accord.
Un peu plus tard dans la chambre, Karen est seule, elle couvre Lucas et chante
Karen : Tu n’imagines même pas combien je t’aime, ma lumière, mon rayon de soleil. S’il te plait ouvre les yeux. Allez mon chéri. (Elle découvre son tatouage). Est-ce qu’il y aune chose qui n’est pas changé en mon absence ?
On frappe, c’est Whitey.
Whitey : Comment est-ce qu’il va ?
Karen : Toujours pareil.
Whitey : Et toi Karen ?
Karen : Oh moi ça va.
Whitey : Tu as beau avoir de multiples talents, le mensonge n’en fait pas parti.
Ils se serrent dans les bras puis il s’assoient
Karen : Quand Lucas était petit, j’avais inventé un jeu pour lui. Ca s’appelait « tu ferais quoi ». Tu ferais quoi si maman s’évanouissait, tu feras quoi s’il y avait le feu chez nous. Il était seul avec moi alors je voulais le préparer à réagir en cas de problème. Mais, je me suis pas préparé au cas où ça serait à lui qu’il arriverait malheur !
Whitey : Il ne faut pas envisagé le pire.
Karen : Comment est-ce que Keith a pu faire ça ? Je lui avais confié la responsabilité de ce que j’avais de plus précieux au monde !
Whitey : Keith tiens beaucoup à Lucas et tu le sais ! Ecoute karen, c’est vrai que ta colère est tout à fait compréhensible vu la situation mais Keith serait prêt à faire n’importe quoi pour ton fils. Il doit souffrir autant que toi ! Alors tache de ne pas trop lui en vouloir.
A river court, Junk, Skills, Fergie et Micro, rejoint par Jake
Jake : À ce que je vois, on a tous eu la même idée, hein ? Plutôt que de le voir à l’hosto, autant l’imaginer ici.
Skills : T’as des nouvelles ?
Jake : Ouais. Il se réveille toujours pas.
Fergie : C’est dingue !
Junk : Ouais, tu l’as dit !
Micro (prenant sa caméra) : Salut Lucas, c’est micro, je voulais seulement te dire : tiens bon ! Tes potes sont avec toi !
Skills : Ouais ! T’es le meilleur Lucas, enfin bon, le 2ème meilleur ! D’ailleurs, blessé ou pas, à la prochaine partie, c’est pas la peine de venir demander des points d’avance, mon pote, on te bottera le train comme avant.
Fergie : Ouais ! Dépêche toi de revenir, on manque de bons adversaires ! Junk est nul !
Micro : Quant à moi, même si je sais que je pourrais y laisser ma carte de presse pour avoir parier sur l’issu de votre match à venir, je mise tout sur toi !
Junk : T’as rien à miser ! Tu me dois encore 10 dollars en plus ! Et Lucas, magne toi de revenir, il faut qu’il gagne pour me rembourser !
Micro : Jake t’as un truc à dire à Lucas ?
Jake : Tu nous manques mon vieux, alors remets toi vite !
Au Karen’s café
Deb : Qu’est-ce que tu fais là ? On devait se retrouver chez le médiateur.
Dan : Oui, je sais. Mais je voulais te dire moi-même que je ne viendrais pas.
Deb : Mais on s’est mis d’accord sur la médiation.
Dan : On était aussi d’accord pour passer notre vie ensemble, non ? Hors tu n’as aucun scrupule à revenir là dessus. Tu n’es pas seul juge de ce qui convient le mieux à cette famille.
Deb : Mais quelle famille ? Je te ferais remarquer qu’on n’est plus une famille depuis longtemps !
Dan : Mais on peut recommencer à zéro. On s’est choisi, on a construit énormément de choses tous les deux.Ca ne compte pas à tes yeux tout ça ?
Deb : Dan, il faut qu’on assume tous les deux. C’est le moment de corriger les énormes erreurs du passé.
Dan : Notre mariage n’était pas une erreur. Et Nathan compte beaucoup trop pour moi pour que j’accepte de le voir seulement le week-end. Il a besoin de nous deux.
Deb : Dan, tu vas m’obliger à prendre un avocat.
Dan : Non, ne fais pas ça, s’il te plait. Rappelle-toi qu’à une époque, c’est toi qui m’as demandé de te pardonner. A ce moment-là, c’est toi qui as failli détruire notre famille.
Deb : Oui, mais tout ça c’est du passé.
Dan : Je sais, on a surmonté cette épreuve. On a réussi à s’en sortir. Alors ne gâche pas tout maintenant. Accorde nous au moins une chance.
Deb : Je n’ai pas envie qu’on est une autre chance.
Dan : Je ne le montre peut être pas comme tu le voudrais, mais cette famille est toute ma vie ! Je ne baisserais pas les bras, je n’accepte pas le divorce !
Au minigolf au dessus du Karen’s café, Haley est seule quand Peyton la rejoint
Peyton : Déborah m’a dit que je pourrais te trouver là.
Haley : Salut.
Peyton : C’est super ici.
Haley : Ouais. J’ai tout fait avec Lucas, à l’époque où on ne pouvait compter que l’un sur l’autre. Désolée de t’avoir lâchée à l’hôpital.
Peyton : Oh, c’est pas grave. Je suppose que c’était d’autant plus pénible d’y aller avec moi. Mais peut-être qu’avec Nathan ça irait ?
Haley : Sauf que moi et Nathan, on n’est plus vraiment ensemble.
Peyton : Ah bon ! Pourquoi ?
Haley : Pour lui, j’étais qu’un moyen d’attaquer Lucas.
Peyton : Non, attends une seconde Haley.Ca, ça m’étonnerait beaucoup. Je connais bien Nathan. Je sais qu’il tient à toi.
Haley : Il s’en remettra. Qu’est-ce que tu voulais dire tout à l’heure ? En quoi la visite à l’hôpital était pire avec toi ?
Peyton : Ca t’a déçue d’apprendre que Lucas n’était pas honnête avec Brooke. Alors je me suis dit que tu me ferais sûrement le même reproche.
Haley : Non, toi je te comprends. Je sais trop bien ce que c’est d’avoir besoin de Lucas.
Peyton : J’essaie de ne jamais avoir besoin de personne. Qui que se soit. C’est à cause de la mort de ma mère. Mais avec Lucas, lui il me voit comme je suis réellement. Tout au fond de moi, je crois qu’on se ressemble.
Haley : Je voudrais pouvoir lui dire que c’est mon ami et lui demander pardon.
Peyton : Et moi je voudrais tout simplement lui dire que je l’aime.
Haley : Je sais.
A l’hôpital
Keith : Bonjour, pouviez-vous remettre ça à Lucas Scott ?
Infirmière : Oui mais vous avez le droit de le lui apporter, vous savez.
Keith : Dites lui simplement que c’est de la part de Keith. Keith Scott. Merci.
Infirmière : Oh, Mr. J’avais un message pour vous. La comptabilité m’a signalé un problème de règlement. Il voudrait voir dès que possible les parents de Lucas Scott. Vous êtes son père, non ?
Keith : Où est le service comptabilité ?
Dans la chambre de Peyton, elle dessine quand Brooke arrive
Brooke : Qu’est ce que c’est triste un hôpital. C’est logique que tout le monde soit malade dans ce genre d’endroit.
Peyton : Comment va Lucas ?
Brooke : Toujours pareil. Je commence à avoir peur.
Peyton : Pourquoi ?
Brooke : Les médecins aussi peuvent se tromper. Peut-être qu’il va jamais se réveiller.
Peyton : Brooke, faut pas dire ça.
Brooke : Je sais pas ce que je ferrais sans lui. Enfin, je comptais aller manger un morceau et retourner à l’hôpital ensuite. Tu viens avec moi ?
Peyton : Non, désolée, pas aujourd’hui mais peut-être plus tard.
Brooke : Tu me dis ça depuis deux jours. Ecoute, je comprends que tu hésites à venir.
Peyton : C’est vrai ?
Brooke : Oui, t’as vu ta mère mourir dans cet hôpital. Mais Lucas a besoin de ses amis en ce moment. Alors même si remettre les pieds là bas te fait de la peine, il faut que tu le fasses pour lui.
Peyton : Ouais, t’as raison. J’irais le voir demain matin.
Brooke : T’es la meilleure. J’y vais.
A l’hôpital
Karen (lisant le journal) : Alors, Lebron James est le meilleur « rookie » en points et en passes décisifs par match, et Carmelos Anthony est deuxième.
Brooke (arrivant) : Vous aimez bien le basket ?
Karen : Ca fait plaisir à Lucas que je m’y intéresse un petit peu.
Brooke (accrochant un panneau au mur) : Ouais, je comprends. Je me force à lire du Salinger pour ses beaux yeux ! D’après lui, les magasines, c’est pas de la littérature !
Karen : C’est toi qui as fait ce panneau ?
Brooke : Ouais ! Au moins, ça décore et il le verra en se réveillant. Ca c’est au match contre Bear Creek, et les sous bock viennent du bar où je l’ai écrasé à plate couture au billard.
Karen : Et y a le symbole qu’il a sur l’épaule.
Brooke : Désolé, c’est moi qui l’ai poussé à faire un truc extravagant et rigolo pour changer ! Lui qui est tellement sérieux d’habitude !
Karen : Si tu veux le dérider, emmènes le voir une comédie !
Brooke : J’en déduis que vous êtes pas très tatouage !
Karen : Pas sur mon fils ! Non.
Brooke : J’ai pas réfléchi. Je suis désolée. Moi je pourrais m’immoler par le feu, ma mère ne le remarquerai même pas j’en suis sur ! Quelques fois, j’oublie que toutes les mères sont pas comme ça !!
A River court, des personnes écrivent sur le sol, Peyton et Haley arrivent
Haley : Qu’est ce qu’ils font ?
Peyton : Ca a commencé hier soir, ils veulent tous faire un geste pour Lucas.
Haley : Attends, c’est Tim ? Il a toujours était ignoble avec Lucas.
Peyton : Il veut peut-être s’excuser en faisant ça !
Haley : Waouh ! Et évidemment pas de Nathan à l’horizon !!!
Elle s’avance pour lire les messages, Jake arrive vers Peyton
Jake : Lucas serait certainement surpris de voir tous les gens qui pensent à lui.
Peyton : Ouais et de voir que Tim sait écrire !
Jake : Ouais ! Ca va toi ?
Peyton : Je tiens le coup
Jake : Je sais qu’on n’a jamais pris le temps de se connaître mais tu sais si tu as besoin de parler à quelqu’un, je suis là.
Peyton : C’est gentil.
Chez Dan, Nathan joue sur son terrain de basket quand Peyton arrive
Peyton : Dis donc t’es pas très en forme ?
Nathan : Tu viens remplacer mon père en son absence ?
Peyton : Il est en voyage ?
Nathan : Il a déménagé, mes parents vont divorcer.
Peyton : Oh pardon, je savais pas Nathan, je suis désolée.
Nathan : C’est pas grave. De toute façon, ils s’entendaient pas. Tout comme nous ! Tu voulais me parler ?
Peyton : Oui, de Haley. Voilà, euh. Je ne sais pas ce que tu lui as fait mais je sais que rencontrer cette fille est la meilleure chose qui te soit arriver.
Nathan : Tu te comptes aussi dans l’inventaire ?
Peyton : Ouais, ouais.
Nathan : Ouais, je suis d’accord avec toi ? Mais pas elle on dirait.
Peyton : Mais qu’est ce qui c’est passé ?
Nathan : Je lui ai dis que si je l’ai aborder au début, c’était pour faire flipper Lucas !
Peyton : T’es vraiment le dernier des crétins toi !
Nathan : Ouais, je dirais plutôt que je l’étais ! Y a un moment que je m’intéresses à elle, et c’est sérieux !
Peyton : Il faut que tu l’aides, elle a besoin de toi ! Elle n’arrive pas à aller voir Lucas.
Nathan : Mais je vais pas l’emmener de force. J’ai pas envie de voir Lucas et il aurait pas envie de me voir.
Peyton : Mais il faut parfois faire des efforts, pense à Haley.
Nathan : C’est un conseil qui est valable pour nous deux, non ? T’es pas d’accord ? Tu trouves pas ça bizarre toi ? Tous les deux à parler de nos histoires de couple.
Peyton : C’est la vie qui est bizarre.
Nathan : Ouais.
A la comptabilité de l’hôpital
Karen : C’est gentil à vous de me recevoir Amy.
Comptable : Je vous en prie. Désolée de vous avoir fait attendre. Alors, voilà votre reçu.
Karen : Mon reçu ? Je comprends pas. Je suis un peu fatiguée. Pourquoi me donnez-vous un reçu ?
Comptable : Les premiers frais on été réglé et toutes les dépenses supplémentaires seront prélevés sur le compte enregistré.
Karen : Mais quel compte ? Qui a payé pour Lucas ?
Comptable : Attendez je vais vous dire ça. C’est votre mari. Keith Scott.
Dans la chambre de Lucas, Brooke est à son chevet lorsque Karen revient
Brooke : Est-ce que ça va ?
Karen : Depuis que je suis rentrée, absolument rien ne s’est passé comme je l’attendais.
Brooke : Même la nouvelle copine de votre fils vous déçoit.
Karen : Bien sur que non Brooke, de toute façon, je te connais à peine.
Brooke : Ecoutez je sais que je parle beaucoup quand je suis nerveuse. En fait, je parle énormément tout le temps. Mais mon quotient de stupidité grimpe en flèche quand je suis sous pression. Et me trouvez pour la première fois face à la mère de mon petit copain qui est dans le coma après un accident, forcément ça me stresse. Mais, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis là.
Karen : Merci.
Brooke : Et je voulais vous dire aussi qu’en ce moment, la seule chose dont j’ai envie c’est de le revoir sourire, de l’entendre chanter comme une casserole, de revoir la tête indignée qu’il fait quand je lui pique une frite dans son assiette. Ce que j’essaie de vous dire en fait c’est que je suis folle amoureuse de votre fils. J’espère que ça vous suffi.
Karen : Ne t’inquiètes pas, je ne demande rien d’autre.
Deb arrive
Deb : Si je persiste à t’apporter des petits plats, tu vas bien finir par manger.
Brooke : Oh merci je suis morte de faim. Mais c’est pas pour moi, je viens de comprendre. Voilà ! Je passe encore pour une cruche parce que j’ai pas réfléchis avant de parler. Je vais vous laisser.
Karen : Non, pourquoi tu ne restes pas ? On va manger toutes les deux, enfin si tu en as envie.
Brooke : Ce serait chouette. Je vais nous chercher à boire.
Karen : Ses sacs sont supers.
Deb : Oh oui, c’est un nouvel imprimeur qui nous en a offert une centaine pour se faire connaître. Oh je suppose que c’est la dernière des préoccupations mais les affaires vont bien.
Karen : C’est que ça va mal quand la priorité ce n’est plus de réussir sa vie mais de continuer à vivre.
Deb : Oui. Sinon, est-ce qu’il y a autre chose que je puisse faire ?
Karen : Oui, si tu veux bien remercier Dan pour moi, avec tout ça je n’ai pas eu le temps de tout faire mais dès que Lucas sera sortie de l’hôpital, je passerais chez vous.
Deb : Sauf que Dan ne vit plus à la maison.
Karen : Comment ça ?
Deb : On est en train de divorcer.
Karen : Je ne sais pas quoi te dire à part que je suis désolée.
Deb : Merci. Au revoir.
Elle s’en va, laissant Karen seule
Karen : Je ne suis partie que six semaines !
A la concession de Dan, une femme rentre et s’approche d’une voiture. Dan la rejoint
Dan : Elle est faite pour vous cette voiture !
La femme : Comment ça ?
Dan : Elégante, beaucoup de classe, comme vous ! Dan Scott.
La femme : C’est un plaisir Mr. Scott. Cynthia Price, je suis l’avocate de votre femme. Je suis venue vous dire que j’avais lu la proposition d’accord de médiation et qu’elle me paraît juste. Je voulais donc vous donner une dernière chance de l’accepter.
Dan : Désolé ma chère, j’ai investi beaucoup dans mon couple et dans ma famille. Elle va pas se débarrasser de moi comme ça.
L’avocate : Parce que vous êtes amoureux ou seulement parce que vous êtes vexé ?
Dan : Pensez ce que vous voulez Cynthia. Mais avant toute chose, demandez à votre cliente si elle est prête à assumer les révélations qu’un procès pourrait entraîner à son sujet.
L’avocate : On se verra au tribunal.
Dans la chambre d’hôpital, Karen dort lorsque Nathan rentre
Nathan : Salut Lucas. J’ai des trucs à te dire. En ce moment, tout part en vrille et je veux faire quelque chose. Je sais que t’as peur que je fasse du mal à Haley. Mais je tiens à elle, je t’assure ! Elle va pas bien du tout elle non plus. Il faut que tu te réveilles parce qu’elle a besoin de toi. Elle sait qu’elle a des choses à se faire pardonner. Elle est pas la seule, remarque ! Tu sais, cet accident. Ca peut avoir un coté positif, en fait. C’est l’occasion de te reposer un peu, de ne plus subir la pression de la compétition. Ca me plairait d’en faire autant. Je sais que ça peut paraître difficile à croire, mais finalement c’est toi le plus chanceux. Tu peux arrêter. (Lucas lui touche la main). Lucas ?
Lucas : Soif. (Nathan lui fait boire de l’eau). Qu’est-ce que tu fais là ?
Nathan : C’est une longue histoire. Je vais réveiller ta mère.
Il s’approche de Karen et la secoue.
Karen : Nathan !
Nathan : Lucas veut vous parler Karen !
Elle se lève
Karen : Lucas, je suis là mon chérie, parle moi. (Nathan s’en va).
Lucas (d’une voix faible) : Ma lumière, mon rayon de soleil.
Karen : Tu as entendu ça !
Lucas : Je suis content de te revoir maman.
Karen : Moi aussi, maintenant je vais pouvoir te gronder pour ton tatouage.
Au Karen’s café, Nathan rentre
Haley : Nathan, ce n’est pas le moment, je travaille.
Nathan : Lucas s’est réveillé. J’étais là quand il a ouvert les yeux. Je suis passé le voir.
Haley : Pourquoi ?
Nathan : Parce que tu n’osais pas y aller. Je voulais lui dire que tu pensais quand même à lui. Même si je sais que j’ai eu tort de m’intéresser à toi pour de mauvaises raisons, je te dirai pas que je regrette parce qu’en fait, je suis bien content. Je ne suis plus le sale type que j’étais avant et c’est grâce à toi. Ton ami t’attend.
Il lui tend la main, Haley a les larmes aux yeux
Au garage de Keith, il ouvre une boite où il y a une alliance puis la referme.
Peyton dessine sur le stade de River court un cœur avec un « 3 » dedans
A la concession de Dan, Karen rentre
Dan : Je les autorisais à l’opérer parce que je savais qu’il était mal en point. Je comprends que tu m’en veuilles mais …
Karen le prend dans ses bras et le sert contre elle.
Karen : Merci.
Dan a l’air soulagé et surpris
A l’hôpital, Lucas et Brooke parlent quand Haley arrive. Brooke laisse la place à Haley
Lucas : Tu m’as manqué. C’est sympa d’être venu.
Haley se met à pleurer dans les bras de Lucas sous les regards de Brooke et Nathan
Karen rentre chez elle où elle voit la banderole « Tu nous as manqué ».
Elle s’assoit et fond en larmes.
The end