Résumé des épisodes précédents.
Générique.
[Au lycée-Jour]
Peyton arrive et croise Brooke.
Peyton : Brooke.
Brooke passe à côté d’elle sans un mot. Jake rejoint Peyton.
Jake : Peyton.
Peyton : Salut.
Jake : C’est quoi l’histoire ?
Peyton : Un mec plaît à une fille, elle lui dit pas, le mec sort avec une autre et la fille leur en veut à mort.
Jake : Classique. L’histoire a une suite ?
Peyton : Non, elle s’arrête sur ce beau fiasco. T’as une sale tête.
Jake : Oh je sais. J’ai dormi en tout et pour tout 2 heures cette nuit. Y a des nuits comme ça avec Jenny… Elle pleurait et aucun moyen de l’arrêter.
Peyton : T’as essayé avec les clés ?
Jake : Oui, j’ai essayé. Seulement quand j’arrêtais, elle repartait de plus belle.
Peyton : Assomme-la au whisky. Avec moi, ça marche. Je rigole.
Jake : Ah au fait, s’il te plaît, voilà j’ai un cousin qui se marie ce weekend, alors est-ce que ça t’ennuierais de jouer les nounous et de garder Jenny pour moi ? Si tu peux ça me dépannerait.
Peyton : Et tu paies bien ?
Jake : C’est l’occasion de te vider un petit peu la tête, c’est mieux que l’argent, non ?
Peyton : Ca marche. Je garderai ta fille.
Jake : C’est vrai ? Merci. C’est gentil.
Jake part.
[Maison de la plage-Jour]
Dan parle avec Nathan.
Dan : Sinon, ta mère a des projets pour vous, ce weekend ?
Nathan : Il vaudrait mieux qu’elle n’en ait pas trop.
Dan : Assieds-toi, déjeune.
Nathan : J’ai pas le temps, c’est la course. Je suis constamment en retard depuis que j’habite avec toi.
Dan : Avec ça, tu seras à l’heure.
Dan donne des clés à Nathan. Ils sont maintenant à l’extérieur.
Dan : C’est une vrai petite bombe, et ce bijou est à toi, maintenant. Je sais que tu ne vis pas bien notre divorce. C’est une façon de te remercier de rester avec ton père. Qu’est-ce qu’il y a ? On ne fait pas la fine bouche quand on t’offre quelque chose.
Nathan : Je sais ce que tu veux. Tu espères m’acheter.
Dan : T’acheter ? Tu as une drôle de façon de me dire merci.
Nathan : Merci de ton cadeau. Avec ça, je pourrais partir loin de toi.
Nathan monte dans la voiture et démarre à toute vitesse.
[Au lycée-Jour]
Haley va voir Peyton.
Haley : Peyton. C’est nul que Lucas est quitté Brooke, même si c’est ce que j’avais prévu.
Peyton : T’as vraiment du nez.
Haley : Elle le vit comment ?
Peyton : Aucune idée. Quand je l’approche, elle me fuit. Et je la comprends.
Nathan arrive en voiture et klaxonne. Peyton et Haley se retourne.
Haley : Je l’ai acheté au garage Dan Scott.
Nathan sort de la voiture.
Peyton : T’as fais un casse dans le garage de ton père ?En clair, de quoi je me mêle. Salut.
Peyton part.
Haley : Ouais. C’est quoi cette caisse ?
Nathan : Cadeau de mon père. Pour me montrer que je suis toujours ça chose.
Haley : C’est nul, rends-la lui.
Nathan : Non. Quitte à vivre avec lui, autant profiter à fond de son argent.
Haley : Peut-être.
Nathan : qu’est-ce que tu as fais hier soir ?
Haley : Je me suis branché sur le net. J’espérais trouvé des places pour le concert de Sheryl Crow.
Nathan : Ah oui. Celui de demain.
Haley : Ouais.
Nathan : T’as trouvé ?
Haley : Non, mais ils vont en vendre aux enchère ce soir.
Nathan : J’ai l’ADSL. Tu peux venir chez moi ?
Haley : Oui.
[Salle de musculation-Jour]
Lucas soulève un poids avec son bars « valide », quand Skills vient le voir.
Skills : Tu crois que c’est vraiment utile de forcer comme ça ? T’as encore de la rééducation à faire.
Lucas : Avec le kiné, je bosse que sur les étirements. A ce rythme-là, je serais jamais d’attaque. En me re-musclant un peu le bras, je récupérerai plus vite.
Skills : Ou tu te démoliras complètement l’épaule.
Lucas : De quel côté t’es, toi ?
Skills : C’est pour toi que je la ramène. T’as une épaule esquintée. Pourquoi tu forces dessus ?
Lucas : Je me suis défoncé pour pouvoir jouer en match. On est invaincus. Et j’ai pas envie qu’on me pique ma place.
Tim : Eh, l’estropié ! Amène-toi, le coach te demande.
Lucas : Pourquoi ?
Tim : Je suis pas extralucide.
Lucas se lève et va au gymnase quand il croise Brooke dans le couloir.
Lucas : Brooke, je m’en veux.
Brooke : De t’être fait choper. Ca, on s’en doute.
Lucas : On voulait pas se voir dans ton dos.
Brooke : Tu étais connecté sur son site web.
Lucas : Ca nous est tombé dessus sans qu’on le cherche. On s’y attendait pas.
Brooke : Qu’est-ce que ça change ?
Brooke part.
[Au Gymnase-Jour]
L’équipe s’entraîne. Les pompom girls sont également au gymnase.
Withey : Tim, c’est le huitième que tu rates. Ou tu t’appliques ou je te remplace. Et les autres, il faudrait vous remuer un peu. Il nous manque un attaquant. La seule façon de nous en sortir, c’est d’être deux fois plus agressifs sur le terrain. On est d’accord ? On y retourne.
Lucas arrive pour voir le coach.
Lucas : Vous vouliez me voir, coach ?
Withey : Oui. Ca en est où, du côté de ton épaule ?
Lucas : Je re-muscle tout ça. Ca se remet bien.
Withey : Arrête de forcer dessus.
Lucas : Je fais attention. Je connais mes faiblesses.
Withey : Moi aussi. Tu te re-muscleras en temps voulu. Pour le moment, tu poses tes fesses sur le banc et tu oublies les haltères.
Lucas : Je peux pas encore jouer. Pourquoi je viendrais ?
Withey : Parce que je te le demande et que je suis ton coach. J’aurai besoin de toi aux qualifications. Alors plus de gonflette. On y retourne.
Lucas va pour sortir du gymnase quand Dan entre.
Dan : Je ne m’attendais pas à te revoir en salle aussi vite.
Lucas : J’imagine.
Dan (lui tenant la porte): Vas-y.
Lucas : Ca ira. Je ne suis pas impotent.
Dan : Ni poli. Y a pas de quoi.
Lucas : Pas de quoi, quoi ?
Dan : Je t’ai transporté aux urgences. C’était normal.
Lucas : Et je devrais être reconnaissant pour ça ? Ne vous fichez pas de moi.
Dan : Bientôt tu vas me reprocher de t’avoir sauvé ?
Lucas : Vous m’avez sauvé, mais vous êtes toujours pareil. Ca ne fait pas de vous un ange.
Dan : C’est vrai. J’ai voulu te sauver dans le seul but de te pourrir la vie ensuite. Je t’ai tiré de cette voiture pour que tu voies mon fils emmener l’équipe jusqu’au championnat après. Tu es content ? C’est ça que tu veux entendre ? Joli coup, Nathan ! Bravo ! Jolie passe !
Lucas sort du gymnase en claquant la porte. Tout le monde se retourne vers Dan.
Withey : C’est pas le moment de mollir ! On ré-engage. Alors ça vient ? Remuez-vous !
[Extérieur du gymnase-Jour]
Nathan sort et Dan le rattrape.
Dan : Nathan !
Nathan : Pour une fois, je comprends Lucas, je n’ai rien à te dire, moi non plus.
Dan : T’as oublié tes affaires, ce matin. T’as failli rouler dessus avec ton coupé tout neuf.
Nathan : A la maison, j’ai d’autres fringues.
Dan : Je dois faire quoi pour avoir droit à ta gratitude ?
Nathan : C’est pas de la gratitude que tu cherches. Ce cadeau, c’est un investissement. Tu donnes jamais rien pour rien.
Dan : Si ça te pèse autant, je peux le reprendre. C’est ce que tu veux ? Oui, c’est ce que je pensais. Comment je peux te convaincre que tu as fait le bon choix avec moi ?
Nathan : C’est pas vraiment un choix. C’est faute de mieux.
Nathan part alors que Brooke sort du gymnase en claquant la porte, suivis de Peyton.
Peyton : Brooke ! Tu vas continuer longtemps à refuser de me parler ?
Brooke : Quoi ? Je devrais peut-être te sourire, façon Peyton, faire comme si tout était en ordre et jouer les hypocrites ?
Peyton : J’aimerais tellement qu’on puisse redevenir amies, comme avant.
Brooke : Tu veux dire à l’époque où mon copain me trompait avec ma meilleure amie, sans que je m’en aperçoive ?
Peyton : Personne ne te trompait.
Brooke : Vous couchiez ensemble ?
Peyton : Non ! Non, je te l’ai dit. C’est vrai qu’on aurait pu, mais on ne l’a pas fait. On voulait être honnête avec toi, t’en parler. On pensait te le dire, mais il a eu son accident et comme tu l’aimais beaucoup, j’ai voulu…
Brooke : T’as voulu m’épargner un choc ?
Peyton : Oui.
Brooke : Ton plan n’a pas très bien marché, au contraire.
Brooke commence à partir.
Peyton : Brooke !
Brooke : Tu es amoureuse de lui ?
Peyton ne répond pas.
Brooke : Au fond, je m’en fiche. Il est tout à toi, j’en veux plus moi de ce minable.
Brooke part.
[Garage Keith Scott-Jour]
Un panneau à vendre est posé devant le garage. Dan arrive en voiture.
Dan : Salut. Il paraît que t’as décidé de vendre. Mauvaise passe financière ? Ne me dis pas que t’as voulu régler les frais d’hôpitaux d’un de mes fils ?
Keith : J’ai autre chose à faire que supporter tes sarcasmes.
Dan : J’ai une idée. Je te rachète ton garage.
Keith : Oui, c’est ça.
Dan : Je suis sérieux. Je suis prêt à t’en donner un bon prix. Tu rembourses tes dettes avec mon fric, et de mon côté, j’ouvre un nouvel atelier ici, et tu t’en occupes contre un bon salaire.
Keith : Tu veux que je travaille pour toi ?
Dan : Non, tu restes ton propre patron. Je serai seulement un investisseur. Et si le garage recommence à faire des profits, je te laisserai même le racheter.
Keith : Tu me prends vraiment pour un imbécile ?
Dan : Je suis pas le méchant de service. T’assures avec Lucas. Je serais désolé que tu perdes le garage.
Keith : Sans blague ?
Dan : Comme quoi, on change quelque fois. Enfin, tu devrais y réfléchir. D’autant que tu ne croules pas exactement sous les offres.
Dan part laissant Keith hésitant.
[Maison des Scott-Jour]
Nathan sort de la voiture que Dan lui a offert quand Deb vient le voir.
Deb : Chéri.
Nathan : Ouais.
Deb : C’est bon de te retrouver. Je m’ennuyais de toi.
Nathan : Ca fait à peine une semaine, maman.
Deb : Je sais, mais je ne supportais pas qu’on se soit quittés si mal.
Nathan : Par ta faute.
Deb : Jolie voiture. Un cadeau de ton père ?
Nathan : Oui. Et alors ?
Deb : Alors il essaie de t’acheter comme d’habitude. J’aurai du mal à m’aligner à ce niveau.
Nathan : Je n’ai pas voulu cette situation. Je t’ai donné une chance de m’expliquer, mais tu n’as pas voulu le faire.
Deb : Arrête. Ne recommence pas. Si je me tais, c’est pour ton bien.
Nathan : Pour mon bien ? Tu préfères me laisser imaginer le pire ? Et puis, ça m’ai égale, garde tes petits secrets, qu’est-ce que ça peut faire ?
Nathan part vers la maison.
[Au Karen’s café-Nuit]
Karen, Haley et Lucas sont à une table.
Karen : Il y avait longtemps qu’on avait pas dîné ensemble.
Haley : Oui, tous les 3, comme avant, à part que monsieur boude. Oh ! Fais pas cette tête, je rigole. Le rire est le propre de l’homme. Ah ah ! Ca te laisse froid.
Karen : Quoi ? Le kiné a encore forcé sur ton bras ?
Lucas : Je ne fais rien de bon avec lui.
Karen : Essayons un sujet plus neutre. Ca va au lycée ?
Lucas : Oh oui, c’est génial. Brooke crie sur moi. Peyton me fuit comme la peste.
Karen : Comme au bon vieux temps.
Lucas : Autre chose. J’ai vu Dan et il m’a dit qu’il m’avait sorti de la voiture, pour avoir ensuite la joie de me voir vivre un enfer.
Karen : Peut-être mais je suis sûre que c’est faux.
Lucas : Maman, ne le défends pas.
Karen : Je ne dis pas que Dan est un ange. Il est capable des pire chose, mais enfin il t’a sauvé la vie.
Lucas : Oui, pour ce qu’elle vaut.
Haley : Arrête un peu de broyer du noir. Tu nous embêtes.
Lucas : Puisque je pourris l’ambiance, je vous laisse. Je vais prendre l’air.
Karen : Où est-ce que tu vas comme ça ?
Lucas : Ailleurs !
Haley : Lucas !
Lucas : Finissez sans moi !
Lucas sort du café.
[Dans un bar-Nuit]
Lucas arrive dans un bar et va au comptoir.
Lucas : Une bière, s’il vous plaît.
Serveur : Tu as l’âge pour ça ?
Lucas lui donne sa fausse carte.
Serveur : Bouteille ou pression ?
Lucas : Pression.
Il enlève son blouson et son atèle.
Lucas : Combien je vous dois ?
Serveur (lui montrant Nikki) : Elle a réglé.
Lucas et Nikki se regarde et boivent chacun leur verre. Lucas va la voir.
Fille: Toi, c’est tout dans le regard. Tu as un nom ?
Lucas : Ca te va, Lucas ?
Fille : Donc tu t’appelles Lucas ?
Lucas : Oui, c’est ce que j’ai dis.
Fille : Non, tu as dit « ça te vas Lucas », comme si je devais faire un choix. C’est idiot parce que ça ne dépend ni de toi ni de moi.
Lucas : D’accord. Merci pour la bière.
Lucas s’apprête à partir.
Fille : Que penses-tu de la magie, Lucas ?
Lucas : Que c’est du bidon.
Fille: C’est un tort. Assieds-toi. Je vais te faire un tour. Je te parie que j’arrive à remettre mon cocktail dans le verre.
Nikki vide son verre dans une assiette avec un quartier de citron.
Fille : Sans toucher mon assiette.
Lucas : Qu’est-ce qu’on parie ?
Nikki met une allumette sur le citron.
Fille : J’ai pas encore décidé.
Elle allume une autre allumette puis allume l’allumette sur le citron et met le verre dessus. Le cocktail monte alors dans le verre.
Fille : Tu vois ? C’est magique.
Lucas : C’est pas mal.
Fille : Je suis douée de mes mains.
Lucas : Je vois ça. Comment tu t’appelles ?
Fille : Paie-moi un verre, on fera connaissance.
[Maison de Peyton-Chambre de Peyton-Nuit]
Peyton est assise à son bureau et dessine. Elle regarde son écran d’ordinateur, et débranche sa webcam, puis de remet a dessiner. Son téléphone sonne et affiche portable Lucas. Elle décroche.
Peyton : Oui, Lucas.
Karen : C’est pas Lucas, c’est Karen, sa mère.
Peyton : Ah, bonjour Karen.
Karen : Voilà, j’essaie de retrouver Lucas, mais comme il a laissé son téléphone ici, c’est pas facile. J’ai essayé le numéro de portable de Brooke, mais elle laisse sonner sans décrocher. Tu crois qu’ils peuvent être tous les deux ?
Peyton : Ca je ne sais pas du tout.
Karen : En général, je ne m’affole pas, mais le problème c’est qu’il vient de sortir de l’hôpital et…
Peyton : Oui, je sais, mais si vous voulez, j’essaie de la joindre.
Karen : Oui, c’est gentil. Merci.
Peyton : De rien.
[Maison de Brooke-Chambre de Brooke-Nuit]
Brooke est allongée sur son lit et regarde la télé en mangeant.
Télé : Ca m’est égal que tu la voies encore. Je suis prête à tout accepter. Je n’ai plus aucune fierté.
Brooke : Reprends-toi et vire-le.
Brooke change de chaîne et tombe sur un film d’horreur.
Brooke : C’est mieux.
Peyton frappe à la porte de la chambre de Brooke.
Peyton : Bonsoir.
Brooke : Qu’est-ce que tu fais chez moi ?
Peyton : Tu décroches pas ton téléphone.
Brooke : T’as pas l’air d’avoir compris le message. Je ne veux plus ni te voir ni te parler. T’as pas à débarquer chez moi comme ça.
Peyton : J’ai eu la mère de Lucas. Elle ne le trouve pas.
Brooke : Ce n’est pas mon problème.
Peyton : Très bien. Je m’en vais. Mais si tu as une idée de l’endroit où il peut être, téléphone à sa mère. Salut.
Peyton sort de la chambre.
Brooke : Attends.
[Dans un bar-Nuit]
Lucas et Nikki sont toujours dans le bar à boire.
Fille : C’est quoi le nom de ta petite amie ? Tu en as bien une ?
Lucas : Non, j’en ai plus. J’en avais deux.
Fille : Waouh ! Collectionneur ? Comment elles étaient ?
Lucas : Y en avait une drôle et pleine de vie. Et l’autre, c’était différent. On se comprenait, c’était du sérieux. Mais les deux m’ont jeté.
Fille : Du coup, tu as un gros chagrin et tu viens ici pour le noyer ? Mon pauvre chou.
Lucas : Ouais.
Fille : Tu sais quel est le point commun entre le père noël et le grand amour ? On s’en moque. Aucun des deux n’existe.
Lucas : Toi aussi, t’en a bavé.
Fille : On a tous nos fêlures. On va finir la soirée ailleurs ?
Lucas : C’est rapide, je sais rien de toi.
Fille : C’est ça qui est bien. Faut prendre des risques dans la vie.
Lucas : Lucas.
Fille : Lucas. Je m’appelle Nikki. On y va ?
[Garage Keith Scott-Nuit]
Keith est au téléphone.
Keith : Non. Oui. Oui, j’en ai une copie sous les yeux. D’accord, on fait comme ça, je vous l’envoie demain. Oui, au revoir.
Keith raccroche et Karen arrive.
Keith : salut.
Karen : Désolée de débarquer aussi tard. Lucas n’est pas passé ce soir ?
Keith : Pourquoi ? Y a un soucis ?
Karen : Non, rien de bien grave. Je m’inquiète mais il est sûrement déjà rentré. Pourquoi y a-t’il un panneau à vendre devant ?
Keith : Pour rien. J’ai eu des petits soucis financiers, ces derniers temps, mais ça s’arrange. Mettre en vente, c’était un dernier recours.
Karen : Ecoute, si tu as besoin d’argent, j’hypothèque le café et je te fais un chèque.
Keith : Non. Je me débrouillerai autrement. Je ne veux pas que tu t’endettes.
Karen : Sans le garage, tu n’as plus rien. Tu voudrais que je te laisse bazarder l’atelier pour payer les frais de l’hôpital ?
Keith : Oui, parce que c’est ma faute si Lucas a besoin de ces soins. C’est pas comme is je fermais, je restructure un peu l’affaire.
Karen : Ce qui signifie ?
Keith : J’avais besoin qu’on m’avance des fonds et j’en ai trouvé.
Karen : Où ça ? Chez un usurier ?
Keith : Non, une sorte d’associé. Je signe le contrat demain
Karen : Promets-moi que tu ne vas pas laisser ce gars te plumer.
Keith : C’est promis.
[Dans un bar-Nuit]
Peyton et Brooke cherche Lucas.
Peyton : Qu’est-ce qu’on fiche ici ?
Brooke : C’est un endroit où je venais avec Lucas.
Peyton : Il serait là dans l’espoir de te voir ?
Brooke : Non. Parce qu’il sait qu’avec sa fausse carte d’identité, ici on le sert.
Serveur : Et pour vous, ça sera quoi ?
Peyton : En fait, on cherche un de nos copains. Grand, dans les 1m80, blond assez clair, seul dans un coin.
Brooke : Le genre qui trompe sa copine avec une blondasse.
Serveur : Sympathique.
Brooke (trouvant l’atèle de Lucas) : Il avait ce truc-là autour de son bras.
Serveur : Celui-là ? Il vient de partir. Mais en sortant, il n’était plus seul, si vous voyez ce que je veux dire.
Brooke : Réflexion faite. Servez-moi une bière.
Peyton : Mettez-en deux.
Serveur : Ca marche.
[Dans un magasin-Nuit]
Nikki et Lucas sont à l’entrée.
Lucas : rassure-moi. Tu as la clef parce que tu bosses ici ?
Nikki : Non, à une époque, je bossais ici. Aujourd’hui, je viens y jouer.
Elle met en marche le manège.
Nikki : C’est parti.
Lucas : Tu as travaillé ici. Et si on se faisait pincer ?
Nikki : Oui, et si d’un seul coup, le sol s’ouvrait et nous engloutissait ? Où si Mars attaquait ? Tu n’arrêtes plus si tu passes tous les si en revue. Détends-toi et viens faire un tour de manège. Ton épaule, c’était quoi ? Une bagarre ?
Lucas : Un accident de voiture.
Nikki : T’as une cicatrice ?
Lucas hoche la tête et enlève son pull. Nikki l’embrasse sur le bras.
Nikki : Tu sais ce qu’on dit ? On n’est jamais plus vivant qu’au moment où on se voit mourir. Tu as eu un flash ?
Lucas : Je ne me souviens pas.
Nikki embrasse Lucas dans le cou .
Nikki : Ce genre de moment, on doit les graver dans sa mémoire et les chérir. Les meilleurs moments, on ne les vit souvent qu’une fois.
Nikki enlève son t-shirt et l’embrasse. Lucas s’assoit et Nikki se met à califourchon sur lui et le ré-embrasse.
[Au Karen’s café-Nuit]
Nikki et Lucas mange au comptoir du café.
Nikki : Tu travailles ici, après l’école, en bon lycéen studieux ? Tu es au lycée, ne dis pas non ? Je m’en fiche. J’aime les petits jeunes.
Lucas : T’exagères. Tu viens de t’engloutir un banana split.
Nikki : Quoi ? Tu surveilles ma ligne ?
Lucas : Tu t’empiffres de saleté, c’est pas bien du tout.
Nikki : Tu n’as aucune nuance, tu crois qu’il y a le blanc d’à côté et le noir. Tu ne veux pas voir que tout est gris.
Lucas : Non, pas tout. Non. Y a le bien et y a le mal. Du noir et du blanc.
Nikki : Donne-moi un exemple de mal et je te le transforme en bon en moins de deux.
Lucas : Tu crois ça ? Le bus d’une colo se renverse.
Nikki : Les enfants vont droit au ciel et l’autobus ne pollue plus.
Lucas : D’accord, on prend autre chose. Dis-moi ce qui t’est arrivé de plus moche.
Nikki : Pourquoi ? C’est pas moi qui cherche à justifier mes fautes.
Lucas : T’as peur de quoi ? Réponds. Confie-moi tes noirs secrets.
Nikki : Y a de la moutarde dans ton café ?
Lucas : Oui. Attends.
Lucas se lève.
Lucas : Du raifort, ça t’irait ? C’est bon, j’ai trouvé.
Lucas revient mais Nikki est partie.
Lucas : Nikki ? Nikki ?
[Dans un bar-Nuit]
Peyton et Brooke sont toujours dans le bar.
Brooke : Ca me fait marrer. Quand je vois tous ces mecs canon dans la salle, j’ai qu’une envie, c’est leur mettre mon poing sur la figure. Ne me demande pas ce que je pense quand je te regarde. Entre nous, que Lucas t’ai couru après, ça m’étonne pas. Il a bien sauté sur la première venue, ce soir. Y a rien à faire. Tous les garçons sont comme ça. Enfin toi, tu étais ma meilleure copine et je croyais que tu tenais à mon amitié ?
Peyton : J’y tiens. Et je me sens nulle d’avoir trahi ta confiance et pris le risque de te perdre. Pour moi, tu es et tu resteras toujours ma meilleure amie.
Brooke : La meilleure ? Tu crois que je vais avaler ça ?
Peyton : D’accord, ça suffit. Aussi réconfortant que ce soit de discuter avec toi, je rentre. Je dois faire du baby-sitting pour Jake, demain.
Brooke : Maintenant t’as des vues sur Jake Jagielski ? Tu t’es vite recasée, ma grande.
Peyton : Je lui rends service. Tu penses qu’on redeviendra amies, un jour ?
Brooke : Je peux pas te répondre. Mais pour l’instant, j’en ai plus rien à faire du tout.
Peyton part et laisse Brooke seule dans le bar.
Gars : Je t’offre un verre ?
Brooke : Non.
[Maison de Lucas-Nuit]
Lucas rentre chez lui mais Karen allume la lumière.
Lucas : Je suis nul. J’aurais dû t’appeler. Tu mérites pas ça.
Karen : Je ne mérite pas ça, c’est sûr.
Lucas : crois-moi, je regrette.
Karen : Je sais. Tu as beaucoup de regrets, ces derniers temps. Qu’est-ce que tu as fait, toute la soirée ?
Lucas : J’ai traîné. Je fais beaucoup d’erreurs, en ce moment. Je pensais réussir à entrer dans l’équipe, devenir quelqu’un. Une vedette du basket, un futur pro. Mais depuis que je me suis lancé là-dedans, rien ne va plus. Je m’accroche avec toi et Keith et Haley. Et je me suis fait jeter par deux filles que j’aimais.
Karen : Ce n’est qu’une étape. La passage de l’adolescence, c’est dur. Tu sais ce qu’on dit, c’est l’âge ingrat. Mais tu t’en sortiras, tu as tout ce qu’il faut pour ça.
Lucas : J’ai tout ce qu’il faut, oui. Et surtout une mère super. Etre un homme, c’est peut-être assumer toutes mes erreurs. Je me trompe encore souvent, il faut que je m’améliore.
Karen : Tu y arriveras. Eh bien, pour un plan B, je trouve que ça n’était pas si mal.
Lucas : Tu avais prévu quoi en plan A ?
Karen : Te mettre une énorme fessée et ensuite te consigner à vie.
Lucas : Tu veux que je te dise, je préfère le plan B.
Karen : Bonne nuit.
Lucas : Bonne nuit.
[Maison de la plage-Jour]
Keith entre dans la maison.
Keith : Salut.
Dan : Tu t’es perdu en route ?
Keith : J’ai fait un tour avant. J’avais besoin de réfléchir.
Dan : Et ?
Keith : Eh ben, je suis là.
Dan : J’étais sûr que tu saurais prendre la bonne décision.
Keith : Crois-moi, si je pouvais m’en sortir sans ton aide, je le ferais.
Dan : Pourquoi tu me soupçonnes toujours du pire ?
Keith : C’est sans doute parce je te connais depuis l’enfance. Prouve-moi que je me trompe.
Dan : Mes avocats ont établi un contrat avec toutes les clauses dont on a parlé. Tout ce qu’il nous manque, c’est une signature.
Keith prend le stylo que lui tend Dan.
[Au Karen’s café-Jour]
Deb travaille avec Karen.
Karen : Est-ce que je t’ai dit que tu t’en sortais comme une vraie pro ?
Deb : Oui, autant de fois que tu m’as remerciée de t’avoir remplacée.
Karen : En toute justice, je te dois plus qu’un simple merci. Je pense que ce serait une bonne chose qu’on s’associe. Jamais le café n’a aussi bien marché.
Deb : C’est une offre fantastique et tentante, mais je dois refuser. A une époque, quand ça allait mal avec Dan, je me réfugiais dans le travail pour l’éviter au maximum. Et Nathan m’a reproché ensuite toutes mes absences. Il en souffrait et je ne veux pas qu’il revive ça. On est suffisamment en conflit. Dan lui raconte des choses. Pour le garder, il le braque contre moi.
Karen : Défends-toi. Si Dan lui sort des mensonges sur toi, rétablis les choses, que Nathan sache la vérité.
Deb : Mais suppose que dans ce que Dan raconte, il y est une petite part de vérité ?
Karen : De toute façon, Nathan doit connaître ta version. En gardant le silence, tu vas le perdre.
Haley entre alors dans le café.
Haley : Y a vraiment pas de justice.
Karen : Tu n’as pas eu tes places pour le concert ?
Haley : Non, l’ordinateur a beugé.
Karen : T’as pas eu de chance.
Deb : Est-ce que tu sais où est Nathan ?
Haley : Il doit être encore chez vous.
Deb : J’y vais, alors.
Haley : Lucas tient le coup ?
Karen : En tout cas, il donne le change.
[Maison de Lucas-Jour]
Skills vient voir Lucas.
Skills : T’es déjà là ?
Lucas : Ouais.
Skills : Alors t’en es où ? Côté épaule ça va mieux ? Tu vas reprendre ta place ?Lucas : Non. J’en ai pour un moment avant de pouvoir rejouer.
Skills : Allez, pleure pas. Regarde ce que je t’apporte. Ca va te filer la pêche de revoir ça.
Il lui donne un ballon de basket.
Skills : Tu te souviens quand on l’a signé ? On était en primaire. On s’était juré qu’un jour ces signatures vaudraient de l’or. Tu te souviens ?
Lucas : Et comment !
Skills : Maintenant, c’est toi qui le gardes. Il faut pas qu’on le rate ce championnat.
Lucas : Ouais, je sais.
Skills : T’as encore de la rééducation, mais tu te bats pas tout seul. On est tous derrière toi. On t’attend.
Lucas : Merci.
[Maison de Jake-Jour]
Peyton arrive pour garder Jenny. Jake est assis devant chez lui avec Jenny.
Peyton : Salut.
Jake : Pile à l’heure.
Peyton : Joli costume. Tu vas faire le service à table ?
Jake : Rigole, c’est facile. Tu m’avais promis que tu serais sage.
Peyton : Salut. Comment ça va, Jenny ?
Peyton prend Jenny dans ses bras.
Peyton : Tu te souviens de moi ?
Jake : C’est Peyton.
Peyton : Oui, t’es belle comme tout. Tu m’a manqué.
Jake : Toi, t’as encore loupé mes parents. Ils ont tenus à partir un peu plus tôt. Mon père à toujours la hantise d’être en retard.
Peyton : C’est drôle, c’est tout le contraire du mien. Lui, il arrive 3 minutes avant le départ de l’avion.
Jake : Pour la petite, je t’ai marqué tout ce qui est important. L’heure du repas, de sa sieste, les jouets qu’elle préfère. Là, tu as le numéro où tu pourras me joindre. Portable, biper, le numéro de ma mère, celui de mon père, celui de mon cousin, tu sais, celui qui va se marier, celui tu restaurant aussi. Si y a le moindre problème, surtout je reviens. Tu sais, je suis qu’à 1 heure de route alors surtout tu m’appelles….
Peyton : Ca ira. Tu pars que pour une journée.
Jake : Oui. Je suis un petit peu nerveux. C’est la première fois que je la confie à quelqu’un d’autre que mon père ou ma mère.
Peyton : Et c’est moi que tu prends ?
Jake : C’est à dire…
Peyton : Je plaisantais. Je te faisait marcher. Tu n’as rien à craindre. File à ton mariage et amuse-toi.
Jake : D’accord. J’y vais. A ce soir. Papa rentrera tôt, ma chérie, promis. Sois bien sage.
Peyton : Et toi, danse bien.
Jake : Oui. Merci, Peyton.
Jake part.
Peyton : De rien. T’es sage, hein ?
[Maison de Withey-Jour]
Lucas vient voir Withey.
Withey :Pincez-moi, mais c’est Mr. Scott. Qu’est-ce qui me vaut ce plaisir ?
Lucas : Je suis venu vous faire des excuses.
Withey : Assieds-toi.
Lucas : Je m’énerve et ensuite, je m’en veux. L’autre jour, je n’aurais pas dû quitter la salle.
Withey : C’est vrai. Mais en ce moment, t’en as gros sur la patate.
Lucas : Il faudrait me remplacer dans l’équipe.
Withey : Il n’y a pas de raison. J’espère bien que tu reviendras.
Lucas : On est deux, mais…
Withey : Après tout si on doit perdre un match ou même si on doit en perdre deux, c’est pas grave.
Lucas : J’apprécie votre soutien. Mais il nous manque un shooteur dans l’équipe. Et si pour remédier à ça, il faut donner ma place, je vous demande d’engager un nouveau titulaire. Jusqu’ici, on est invaincus. C’est important pour moi, autant que pour l’équipe.
Withey : C’est bon, excuses acceptées.
Lucas : Merci, coach.
Lucas se lève et part.
Withey : Et prend soin de toi.
[Maison des Scott-Jour]
Nathan joue à la console dans sa chambre quand Deb vient le voir.
Deb : Nathan. J’aimerais te parler. J’ai eu tort de ne pas te donner d’explications, l’autre jour. Je veux que tu saches la vérité parce que je t’aime et parce que tu as le droit de tout savoir.
Nathan coupe la console et se met face à Deb.
Deb : Il y a 2 ou 3ans, on traversait une période de crise ton père et moi, et j’ai fait une rencontre. Pour cet homme, j’ai même quitté ton père.
Nathan : Longtemps ?
Deb : Environ 3 mois. C’était l’été où tu as fait ce long stage de basket.
Nathan : Papa a prétendu que tu étais en voyage d’affaires quand je suis rentré.
Deb : Je t’en prie, essaie de comprendre. J’allais mal, je voulais changer de vie. Quand je me suis rendu compte que je risquais de te perdre, j’ai mis un terme à cette histoire et je suis rentrée à la maison. C’est quelque chose que je me suis jamais pardonnée. C’est dur pour moi d’avoir ce poids sur la conscience.
Nathan s’étant levé, range ses affaires.
Nathan : C’est dur pour toi ? C’est pas toi qui a supporté les humeurs de papa, durant tout l’été. J’avais beau te dire au téléphone que je vivais un enfer, t’étais trop occupée pour revenir m’aider. Tu préférais rester avec ton amant ? Tu m’as laissé seul avec mon père. Tu savais qu’en partant, tu allais faire de moi sa marionnette.
Deb : Non, je n’y ai pas pensé.
Nathan : Je suis devenu ce qu’il voulait que je devienne, et c’est ta faute.
Deb : Mais je voulais pas ça. Je suis revenue pour m’occuper de toi.
Nathan : Non, tu n’es pas revenue pour moi, tu es revenue parce que t’avais jeté l’autre. Je m’en vais. J’étouffe ici. J’en peux plus de cette famille. Elle m’écœure.
Nathan part et laisse Deb en pleure.
Deb : Nathan.
[Au Karen’s café-Jour]
Nathan parle à Haley qui travaille.
Nathan : Elle m’a abandonné. C’est tout mon monde qui s’écroule d’un coup. C’était pas la joie avec mon père, mais….Elle est peut-être pire.
Haley : T’es secoué.
Nathan : J’ai aucune idée de continuer à vivre avec mon pète ou avec elle. Je veux plus d’eux. Mais je suis coincé.
Haley : Peut-être pas. Y a peut-être une issue.
[Garage Keith Scott-Jour]
Un nouveau panneau « Annexe des ateliers Dan Scott » est mis devant le garage.
Keith : Je peux savoir ce que vous foutez ?
Homme : Keith Scott, je suppose. Je me présente, Matt Perry.
Keith : Et ?
Matt : Je suis votre nouveau patron.
Keith : Ca, c’est ce qu’on va voir !
Keith entre dans le garage et va voir Dan.
Keith : Dan. A quoi tu joues ? C’est quoi ce cirque ? « Annexe des ateliers Dan Scott », c’est encore un de tes coup pourris ?
Dan : Je fais dans le haut de gamme et avec mon nom, on va attirer les notables.
Keith : Et c’est quoi ce charlot qui se prétend mon patron ?
Dan : Matt dirige mon service réparation. Techniquement, oui, tu es sous ses ordres.
Keith : Tu peux techniquement aller te brosser !
Dan : T’es marrant ! T’espérais quoi de moi ? La charité ? T’as vendu le garage, les papiers sont signés.
Keith : Alors trouve-toi un autre gérant.
Dan : Tu ne peux pas partir comme ça. Si tu quittes l’affaire, tout m’appartient.
[Maison de Jake-Jour]
Jenny est dans son lit et pleure. Peyton essaie de la consoler.
Peyton : Chut. Tiens, regarde, tu te souviens de ça ? Je le savais, ça te plaît, hein ? (Jenny prend les clés et se calme). Non, non, ne mets pas ça dans ta bouche, c’est sale. (Peyton lui enlève les clés et Jenny re pleure). Chut, chut. Allez, chut, chut. (Jenny ne pleure plus et joue avec les clés que Peyton a suspendue au dessus de son lit). Tu fabriqueras des clés quand tu seras plus grande.
Jake rentre.
Peyton : Chut.
Jake : Ca été ?
Peyton : Ouais.
Jake : Ce sont tes clés ? T’as dû les lui donner ?
Peyton : J’ai des doubles chez moi. Alors, ce mariage ?
Jake : C’était bien. Enfin, je veux dire pour un mariage, en tout cas. Comme mes parents ont pas mal bu, ils passeront la nuit chez mes cousins.
Peyton : J’attrape mon sac et je te laisse, profite de l’accalmie pour te reposer.
Jake : Et si tu restais ? Je pourrais aller une pizza ou un film vidéo. Ca te tente ?
Peyton : Prends une reine. Et pas de mélo.
Jake : Pas de mélo.
[Maison des Scott-Nuit]
Nathan arrive et vient voir deb qui est assise dans le canapé.
Deb : Qu’est-ce que c’est ?
Nathan : Je demande à me faire émanciper de votre tutelle parentale.
Deb : Quoi ?
Nathan : J’ai consulté un avocat. Il dit que j’ai des argument solides. Je préfère habiter tout seul. Tu verras ce que c’est quand ceux que tu aimes t’abandonnent.
Nathan part et Deb pleure.
[Maison de Brooke-Nuit]
Brooke ouvre la porte et tombe sur Lucas.
Lucas : Y a aucune raison que tu m’écoutes, je sais bien. Mais…
Brooke : C’est vrai, aucune.
Brooke ferme la porte mais Lucas la retient.
Lucas : Brooke, je te demande pas de me pardonner. Je voulais te dire que je suis vraiment désolé pour ce qui s’est passé.
Brooke : Oh oui, tu es désolé ? Tout le temps où on est sortit ensemble, je te trouvais si génial que je me disais : « T’es pas à la hauteur, ma vieille ». Pas à la hauteur ? Tu parles. Tu vaux pas mieux que les autres garçons de la planète. Tu es décevant et inintéressant.
Lucas : T’as raison. J’ai trahi ta confiance. Et pourtant, je tiens à toi.
Brooke : Tu tiens à moi. Va expliquer ça à la fille avec qui tu as couché hier soir. (Elle lui donne son atèle). Parce que moi tes excuses, j’en ai rien à faire. T’es plus qu’un ex-flirt. Et tu veux que je te dise ? T’es même plus un ami.
Brooke ferme la porte.
[Au Karen’s café-Nuit]
Quelqu’un entre dans le café alors que Nathan et Haley sont là.
Haley : Désolée, on est…
Elle s’arrête quand elle voit qui est entré dans le café.
Femme : On ne peut pas avoir un petit café ?
Haley : Ouverts, pour vous. On est toujours ouverts. Un café, non, deux cafés ? Pas de problème. C’est un honneur de faire du café pour vous, Sheryl Crow. C’est fou, je suis une de vos plus grandes fans. Ca m’a fichu un coup de rater votre concert, ce soir. J’ai trouvé des entrées aux enchères sur le net, mais à cause d’un beug….
Nathan : Haley, tu l’ennuie.
Haley : Oui.
Sheryl Crow : C’est rien. Combien on vous doit ?
Haley : Une chanson pas café.
Sheryl Crow et un de ces musiciens chantent devant Haley et Nathan.
Haley : Ce qui me désolé, c’est que personne ne voudra me croire demain au lycée.
Nathan : J’ai la solution a ton problème.
Nathan se lève et prend Haley en photo avec Sheryl Crow.
[Maison de la plage-Nuit]
Deb arrive avec les papiers d’émancipation.
Dan : qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui se passe ?
Deb : Nathan prend ses distances.
Elle lui tend les papiers.
Deb : et je ne peux pas l’en blâmer.
[Maison de Brooke-Nuit]
Brooke est allongée sur son lit.
[Maison de Lucas-Nuit]
Lucas est devant son ordinateur qui est connecté au site de Peyton. Un message dit : webcam est hors service, serveur hors service ».
[Maison de Peyton-Nuit]
Peyton est elle aussi devant son ordinateur et dessine.
[Au Karen’s café-Nuit]
Sheryl Crow chante toujours.
[Maison de Jake-Nuit]
Jake range les affaires du dîner. Il découvre un dessin de Jenny sur la table. Jenny dort. Quelqu’un vient sonner. Il va ouvrir et tombe nez à nez avec Nikki.
Nikki : Salut, Jake.
Jake : Nikki.
Nikki : Je veux des nouvelles de ma fille.
THE END