[Vu sur Nathan en salle d’opération endormi … ]
NATHAN (voix-off) : Douglas Adams a écrit : " Il avait l’impression que toute sa vie entière était une espèce de rêve et il se demandait parfois qui était le rêveur et si ce qu’il rêvait lui plaisait…
(le réveil sonne, Lucas l’éteint, sors de son lit et mets son MP3 à ses oreilles.)
[Dans la cuisine des Scott – matin ]
(Dan est assis, il met deux aspirines dans son verre, Lucas arrive)
LUCAS : tu as mal au crâne, Papa ?
DAN : tu es rentré tard, c’était bien ?
LUCAS : j’étais avec l’équipe, on a un peu traîné.
DAN : ce soir après tes cours, on pourrait s’entraîner, faire de la muscu.
LUCAS : ouais, si tu veux.
VOIX DE KAREN : …tous nos points de ventes devraient proposer des plats bios (on la voit avec son kit mains libre se servir un café) oui c’est ça, on en reparle quand j’arrive, dans dix minutes ( à Dan ) bonjour Chéri.
DAN : bonjour ma petite femme, tu t’en vas de bonne heure.
KAREN : j’ai un réunion (elle embrasse Lucas sur la joue) Bonjour Lucas. (Lucas l’ignore totalement)
DAN : tu dînes à la maison ce soir ?
KAREN : je te téléphonerai, je suis en retard, je vais visiter un nouveau local (elle embrasse Dan)
DAN : combien veux-tu ouvrir de café ?
KAREN : une petite douzaine. (elle s’en va.).
(Lucas trouve une bouteille de vin vide)
LUCAS : tu as bien travaillé hier soir (il s’en va).
DAN :euh…
[A River Court]
(on voit Nathan de dos portant un sweat " Deb’s Den ")
MICRO : voilà enfin la star du basket-ball de rue Nathan Lee qui vient de passer les sélections pour le prestigieux stage d’entraînement, High Flyers (Nathan sert la main de tout le monde)
SKILLS : et comme d’habitude, il est en retard.
NATHAN : il fallait que je passe à la poste (il sort une enveloppe de sa poche)
FERGIE : c’est pour le stage de basket, ils t’ont pris ?
NATHAN : j’en sais rien , je ne l’ai pas ouverte.
DUDE (lui prenant l’enveloppe des mains) : donnes-moi ça !
NATHAN : c’est un délit.
(Dude ouvre l’enveloppe)
SKILLS : t’as qu’à appeler la police. ( à Dude) Allez, dépêches-toi, lis.
DUDE : Nathan est présélectionné.
MICRO : eh c’est super !
NATHAN : attends, ce n’est que la présélection. C’est pas comme si que j’étais accepté.
DUDE : tu as déjà de quoi être fier. (il lui rend la lettre)
NATHAN : ouais je veux pas m’emballer pour rien, ça m’étonnerai qu’ils prennent un joueur qui n’a jamais fait parti d’une équipe.
MICRO : ils ont vu la cassette vidéo que je leur ai envoyé, ils vont te prendre.
SKILLS : Nathan, je suis ton meilleur pote alors je vais être franc avec toi, tu es pénible à jouer les modestes, je crois que tu as besoin d’une bonne leçon.
NATHAN : on forme les équipes ! (ils se mettent à jouer)
[dans la rue]
(Lucas au volant de sa voiture roulant vite, Peyton est assise à ses côtés).
LUCAS : on va boire un coup avec les copains ce soir ?
PEYTON : ah ,ça c’est une idée originale.
LUCAS : c’est normal que je passe du temps avec mon équipe.
PEYTON : tu peux aussi en passer avec ta copine.
(Lucas éteint l’auto-radio)
PEYTON (le rallumant) : je n’avais pas fini de l’écouter.
LUCAS : ça va ! Si tu veux pas nous voir ce soir, reste dans ton trou avec ta musique pourrie et ton ordi et tu n’as qu’a faire un streap-tease devant ta webcam. ( Lucas ne regardant pas devant lui….)
PEYTON : Lucas attention ! ! ! ( Lucas freine, Nathan traverse la route sans regarder et s’arrête net devant la voiture)
NATHAN : ton père ne t’as pas appris à conduire.
LUCAS : si, c’est l’avantage d’en avoir un. Allez, casses-toi pauvre guignol ( Lucas lui fait peur en avançant un peu sa voiture).
PEYTON (tout bas à Nathan) : ne fais pas attention. ( Nathan finit par s’en aller.) Pourquoi tu es si méchant avec lui ? Tu aurai très bien pu te retrouve à sa place. Il aurait suffit que ton père épouse sa mère.
LUCAS : tu dis n’importe quoi, Beauté. (il redémarre la voiture.)
[GENERIQUE]
[A la concession de Keith - jour]
(Keith montre une voiture à un client)
KEITH : elle est magnifique, elle a une ligne rétro qui va à merveille avec l’intérieur cuir et les jantes chromées, c’est vraiment une voiture exceptionnelle. Et je pourrais vous parler de notre garantie pièces et main d’œuvre mais ce n’est pas ce qui compte, il n’y a qu ‘une chose qui compte, c’est le genre de caisse qui fait craquer les filles. ( Dan entre dans la concession) Allez donc vous asseoir dans mon bureau pour réfléchir à l’intérieur cuir. ( le client s’exécute, Keith à Dan) tu as vu l’heure (Dan enfile sa veste) j’ai honte d’avoir un frère aussi fainéant.
DAN : désolé, je suis passé au magasin de sport choisir les shorts.
KEITH : comme si Whitey allait te laisser prendre une décision.
DAN : pourquoi tu me rabaisses tout le temps ?
KEITH : c’est moi le patron, tu n’avais qu’à épouser Déborah, avec l’argent de ses parents, tu aurais pu monter ta boîte.
DAN : je n’aime pas trop parler du passé.
KEITH : le présent n’est pas plus glorieux. Tu vois la nana qui regarde la décapotable ? Elle veut l’acheter. Taches de pas faire de bêtise.
DAN : fais-moi confiance. Ah, j’ai entraînement ce soir, je peux finir tôt ?
KEITH : entraînement ? ouais, tu parles, dans un bar. (il rigole et s’en va.)
[Au café de Deb - jour]
UN CLIENT : je vous offre une bière madame Lee ?
DEB : Otis, tu sais que je ne bois jamais d’alcool alors pourquoi tu insiste.
OTIS : j’ai le droit de tenter ma chance.
(Nathan arrive.)
DEB : tiens, bonjour Chéri.
NATHAN : salut Man’, je t’ai ramené le courrier, il n’y a que des factures, une lettre d’Oncle Cooper et ça (il lui tend une brochure) tu comptes t’inscrire à la fac ?
DEB : peut-être, si il y un cour où on apprend à payer ses dettes.
NATHAN : avant c’était plus facile, tes parents t’aidaient.
DEB : je ne regrette pas de leurs avoir tenu tête. Si j’avais cédé, tu ne serai pas là. Et l’argent, ça ne rend pas forcement heureux. La preuve, regardes Dan, Karen et Lucas.
NATHAN : si tu avais des serveuse canons, tu aurais plus de clients. Elles pourraient danser sur le bar.
OTIS : bonne idée.
NATHAN : bah tu vois.
(Haley arrive.)
HALEY : désolée du retard, vous parliez de moi, le car de l’école est tombé en panne.
NATHAN : vous êtes aller où ?
HALEY : Monsieur Hirshfield nous a emmené au planétarium, je t’en ai parlé mais tu ne m’as pas écouté.
NATHAN : désolé, très chère. Et tu es sortie avec ce chapeau ridicule ?
HALEY : comment ça se fait qu’on soit toujours amis.
(Deb regarde une lettre)
DEB (à Nathan ) : c’est une lettre du camp d’entraînement de basket.
NATHAN : je suis présélectionné mais ça ne veut rien dire.
DEB : ah, Nathan arrête, tu es trop modeste, je sui fière de toi .
HALEY : ouais, moi aussi. Félicitations. Bon, on fêtera ça plus tard, pour l’instant, la vaisselle sale m’appelle, t’es le meilleur, ne change rien. (elle s’en va.)
DEB : je suis sure q’un jour, tu finiras par l ‘épouser.
NATHAN : maman, on est amis depuis qu’on est tous petits.
DEB : c’est une base solide.
NATHAN : tu rêves maman.
[A Rivert Cour - le soir]
(Nathan et ses copains arrivent au terrain pour jouer)
SKILS : mais si, regardes ses chevilles, il peut à peine lacer ses baskets.
NATHAN : arrêtes.
SKILLS : non mais c’est vrai.
(Lucas et son équipe sont là en train de jouer.)
NATHAN : vous vous trompez de terrain. (Lucas approche)
LUCAS : Whitey a fermé la salle et il faut bien qu’on s’entraîne.
SKILLS : vous êtes sur notre terrain là.
TIM : il y a ton nom dessus peut-être.
LUCAS : Tim, n’essaie pas de faire de l’esprit. Je m’entraîne pour le stage d High Flyers. Tu dois même pas savoir ce que c’est toi. Tu n’es qu’un amateur.
MICRO : c’est ce que tu crois. Nathan aussi est présélectionné.
NATHAN : arrêtez.
LUCAS (riant) : c’est beau de rêver. Tu ne le sais peut-être pas mais ils prennent qu’un joueur par ville. Ils choisiront qui d’après toi ? Le capitaine de l’équipe qui n’a pas perdu un match ou le bâtard qui joue dehors.
[le lendemain, dans la rue]
(Nathan court et passe sur un pont, en bas, Brooke l’observe.)
(Nathan se douche dans les vestiaires, Brooke arrive en serviette.)
BROOKE : je savais que tu étais costaud (Nathan surpris remet sa serviette.) mais je n’avais pas tout vu.
NATHAN : euh…je crois que tu te trompes de vestiaire.
BROOKE : pourtant il y a bien marqué garçon. (elle enlève sa serviette.) Je m’appelle Brooke, mais je parie que tu le savais déjà.
NATHAN : euh ouais euh il faut que j’y ailles (Nathan s’en va, Dan est là)
BROOKE : bonjour Coach.
[dans la salle de muscu - jour]
(Lucas s’entraîne à la barre, Dan arrive et lui prend la barre)
DAN : allez, tu y aies presque, pousses.
LUCAS : j’aurai réussi tout seul.
DAN : ouais. Combien tu soulèves ?
LUCAS : 70 kilos.
DAN : pas mal pour une nana. On va charger un peu, il faut se donner à fond pour impressionner le jury de High Flyers.
LUCAS : ce que toi à l’époque tu n’as pas su faire.
DAN : j’essai de t’aider fiston. Je ne veux pas que tu fasses les mêmes erreurs que moi.
LUCAS : tu sais que ton autre fils s’est présenté aussi.
DAN : ne l’appelle pas comme ça, en plus, il n’a aucune chance.
LUCAS : il a été présélectionné. Ca veut dire que son dossier a été approuvé par Whitey.
[dans le bureau de Whitey - jour]
(Dan arrive.)
DAN : vous êtes fou de vouloir envoyer le fils de Déborah au stage de basket.
WHITEY : c’est ton fils à toi aussi Dani. Et au fait, bonjour.
DAN : ce gamin essaie seulement de se venger de Lucas.
WHITEY : la cassette qu’il a envoyé a tellement impressionné le jury de High Flyers qu’ils l’ont présélectionné moi je n’ai que signé les papiers. Je veux offrir les mêmes chances à tous les joueurs.
DAN : en fait c’est à moi que vous en voulez (il s’en va. )
WHITEY : Dani (Dan se retourne) Ca va peut-être te surprendre mais tu n’es pas le centre du monde.
DAN : Nathan n’a jamais joué en équipe Whitey, c’est un basketteur de rue.
WHITEY : oui. Et un bon apparemment. Tu lui aura au moins transmis ça.
DAN : pourquoi vous faites ça ?
WHITEY : par esprit d’équité, tu ne peux pas comprendre ce que ça veut dire. Mais si Lucas est vraiment le plus doué, tu n’as aucune raison d’avoir peur, à nous de tout faire pour que le meilleur gagne (Dan s’en va.) Hey Dani (il s’arrête) évite de claquer la porte en sortant. ( il s’en va, Whitey rit.)
[sur les docks près de la rivière - jour]
(vue au loin sur Nathan et Haley assis à une petite table en bois, ils mangent des crackers.)
HALEY : et elle était toute nue ?
NATHAN : comme un bébé qui vient de naître avec un peu plus de forme.
HALEY : comment tu as réagi ?
NATHAN : je suis sorti en courant.
HALEY : toi avec Brooke Davis, la pire traînée du lycée. C’est dur à imaginer.
NATHAN : pas tant que ça. Tous les garçons du lycée l’imaginent nu.
HALEY ( lui donnant une tape) : arrêtes !
NATHAN (sortant le cadeau des crackers) : alors, qu’est-ce que j’ai gagné.
HALEY : un bracelet, tu as de la chance toi, moi j’ai eu un faux tatouage avec un numéro.
NATHAN : hum je te l’offre, tiens. Ca ira très bien avec ton horrible truc à fleurs.
HALEY : c’est ma mère qui l’a cousus alors ne le critiques pas.
NATHAN : tu me cherches.
HALEY : non c’est toi. (il lui met le bracelet.)
NATHAN : tu pourras pas dire que je ne te fais pas de cadeau.
[dans la chambre de Nathan- le soir]
(Nathan est à son bureau , il fait ses devoirs. On frappe à la porte, il va ouvrir, c’est Whitey.)
NATHAN : le fils de Dan que vous cherchez, c’est l’autre.
WHITEY : je voudrais te dire deux mots Nathan.
(le coach entre)
WHITEY : je ne savais pas que tu étais aussi bon avant de voir ta cassette. Tu pourrais améliorer ta technique mais tu as de bonnes bases.
NATHAN : si vous êtes venus me demander de rejoindre l’équipe, c’est pas la peine.
WHITEY (en riant) : je ne suis pas aussi bête que tu ne le crois mon garçon. Je ne te ferai pas jouer avec ce petit ? de Lucas surtout avec ton imbécile de père qui me sert de coach assistant. Non, je n’affligerai même pas ça à ton pire ennemi. Dis-moi, pourquoi as-tu postulé à High Flyers ?
NATHAN : par amour du jeu et aussi parce que mon pedigree m’as toujours empêché de faire ce que je voulais. Ce stage pourrai me permettre de jouer à la fac, là-bas au moins, je ne serai dans l’ombre de personne. Je sais bien que je suis doué mais je veux prouver que je le suis assez.
WHITEY : Nathan, je vais être franc avec toi , tes chances d’être choisi pour le stage sont faibles, je n’ai le droit de recommander qu’un seul joueur pour tout le lycée, jusqu’à présent, Lucas n’avais pas de concurrent mais la vidéo m’a impressionné.
NATHAN : alors recommandez-moi.
WHITEY : c’est loin d’être aussi simple. Avant, il faut que je sois sur que tu puisses jouer en équipe, passer, défendre, intercepter.
NATHAN : je ne jouerai pas dans le gymnase du lycée.
WHITEY : on peut jouer près du fleuve.
NATHAN : vous voulez que je défi Lucas ?
WHITEY : en fait, j’aimerai que tu le battes, ce serait bien.
[ dans la maison des Scott]
(voix TV : " …les Ravens sont menés d’un point à quelques secondes de la fin, passe à Dan Scott qui traverse le terrain, 5 secondes à jouer, Scott lance, il tente un tir… " Dan est dans son canapé " …panier ! Scott a marqué, il vient encore de… " )
LUCAS : tu veux que je passe un vieux tube de ta jeunesse pour compléter le tableau.
DAN : j’ai le droit d’être nostalgique.
LUCAS : ça tourne à l’obsession, fais de beaux rêves.
(Dan se lève)
DAN : ne soit pas aussi dur avec moi fiston, quand je te regarde, je me vois moi il y a 20 ans avec le brillant avenir qu’on me promettait. Si je te pousse autant, c’est parce que je veux que tu réussisses là où moi j’ai échoué. Mais méfies-toi, tu as un rivale qui pourrait te faire tout perdre.
LUCAS : ton autre fils tu veux dire.
DAN : je suis son père génétique mais je me fiche royalement de lui, il n’y a que toi qui compte. J’ai regardé sa cassette vidéo, je me trompais en disant que tu n’avais rien à craindre, il va falloir que tu te donnes à fond pour le battre.
LUCAS : t’inquiètes pas, vas. Le peu de réputation qu’il te reste ne sera pas ternis . Tu as des problèmes plus grave, Papa .
( Lucas s’en va, Dan regarde la tv où on le voit au bal de promo avec Karen " …repassez dont nous voir dans 10 ans, on pourra vous présenter nos enfants et nous montrer notre grande maison, vous verrez comme on sera heureux… " Dan éteint la cassette.)
[dans la chambre de Keith]
( Keith et Karen sont au lit…)
KAREN : il est déjà minuit ?
KEITH : avec moi, tu ne vois pas le temps passer.
KAREN (sortant du lit) : il faut que je rentre.
KEITH : non.
KAREN : j’ai des réunions tous les soirs ces jours-ci. (elle se rhabille) Dan va trouver ça louche.
KEITH : je suis sur que cet imbécile n’a pas le moindre soupçon. Reste dormir ici.
KAREN : tu sais bien que je ne peux pas.
KEITH : tu pourrais si tu le quittais.
(Karen s’approche de lui.)
KAREN : je veux un père pour Lucas.
KEITH : il s’en serait mieux sorti si il en avait jamais eu. Il devient aussi infect que Dan.
KAREN : Keith !
KEITH : allez, je blaguais. Tu sais bien que je traiterai Lucas comme un fils.
( Karen se lève)
KAREN : il ressemble plus à toi qu’à Dan.
[maison des Scott]
(Karen rentre, Lucas est dans la cuisine.)
KAREN : tu es encore debout ? Tu as vu l’heure ?
LUCAS : c’est bien à toi de dire ça .
KAREN : ma réunion a fini tard.
LUCAS : ben voyons. (il s’en va)
KAREN : attends. Pourquoi on ne boirait pas un chocolat en discutant comme avant ?
LUCAS : tu te sens seule le soir maman ? Téléphone donc à Oncle Keith, il répondra sûrement lui.
[le lendemain en cours de sciences]
LE PROF : …comme vous le savez tous, il existe trois grands types de galaxie…
HALEY (tout bas) : il faut absolument que tu joues ce match.
NATHAN : Haley, c’est contre Lucas.
HALEY : et alors, tu vas pas t’écraser devant ce type.
NATHAN : ouais, c’est facile à dire.
HALEY : il faut savoir prendre des risques pour réussir dans la vie et réaliser ses rêves.
NATHAN : et toi alors, tu rêves de quoi ?
HALEY : de chocolat.
NATHAN : non sérieusement.
HALEY : c’est vrai, je te jure. Je ne l’ai jamais avoué à personne mais mon rêve ce serait de devenir chanteuse.
NATHAN : chanteuse.
HALEY : ouais, j’écrirais des chansons, je partirais en tournée, je sortirai quelques albums. Qu’est-ce qui te fais rire ?
NATHAN : c’est un beau rêve mais je t’ai entendu chanter.
HALEY : c’est facile de se moquer, j’ai peut-être pas d’oreilles mais j’ai quand même le droit de rêver.
NATHAN : ouais tu as raison, chacun ses rêves
(derrière Nathan et Haley, Tim est assis à côté de Lucas)
TIM : tu dragues la petite intello, tu lui fais tourner la tête et tu l’éloignes de ce pauvre minable ensuite tu la plaques et tu lui brises le cœur.
LUCAS : je n’ai jamais rien entendu d’aussi bête.
TIM : tu rigoles, c’est un plan géniale.
LUCAS : oh, j’ai une meilleure idée. C’est ce soir qu’on joue et si il ne se pointe pas, il ne gagnera pas.
TIM : on lui fait la peau ? (Lucas lui dit quelque chose à l’oreille) Ca s’est méga délire.
LUCAS : il y a des fois où tu me fais honte.
[A la bibliothèque]
( Haley range ses affaire, Peyton arrive).
PEYTON : euh, tu donnes des cours c’est ça ?
HALEY : tu veux y inscrire ton idiot de copain ?
PEYTON : il en aurait besoin, euh, je voudrais te parler, tu es ami avec le frère de Lucas ?
HALEY : euh son demi-frère Nathan.
PEYTON : c’est ton petit ami ?
HALEY : non c’est mon ami. Tout le monde a l’esprit mal tourné ici. Enfin je te préviens, il n’aime pas les pom-pom girls alors oublies-le.
PEYTON : ça y est, tu as fini ? A moi de parler alors. Je suis venue te dire que Lucas a prévu de s’en prendre à Nathan ce soir avant leur duel.
HALEY : il va faire quoi ?
PEYTON : je n’en sais pas plus désolée mais Lucas est prêt à tout pour participer à ce stage, Nathan ferait mieux de se méfier. Ca valait le coup de m’écouter deux secondes, non ? (elle s ‘en va)
[A River Court]
(Nathan et des paniers, une voiture arrive, c’est Dan)
DAN : j’avais envie de faire connaissance.
NATHAN : au bout de 17 ans, ouais, tu parles.
DAN : c’est grâce à mes gênes que tu es là.
NATHAN : si ça vous amuse de penser ça.
DAN : j’ai une offre à te faire : 500 dollars si tu renonce au stage de basket
NATHAN : votre femme vous a donné votre argent de poche ? ( Nathan lance le ballon dans le panier, Dan le rattrape et fait un petit jonglage avec.)
DAN : tu pense vraiment que tu as une chance de gagner contre Lucas ? Tu te fais des idées tout comme ta mère quand elle a emménagé à Tree Hill.
NATHAN : vous savez quoi ? J’étais même pas sur de vouloir faire ce duel mais vous me donnez envie de me battre (il reprend son ballon) je vais gagner ce match.
DAN : finalement, on se ressemble (il s’en va).
[au café de Deb – le soir]
(elle arrive au comptoir avec des billets)
DEB : alors, ça nous fera 8 dollars pour les bières, 20 dollars de pourboires ? !
LE CLIENT : oui, je les met sur la victoire de ton fils.
DEB : ah, encore mieux.
(Nathan entre dans le café, les clients l’applaudissent)
DEB : coucou chéri.
NATHAN : qu’est-ce qui se passe ?
DEB : on commence à fêter ta victoire un peu en avance. (Nathan s’approche du comptoir.) Ce n’était pas une bonne idée ?
NATHAN : si. Ce qu’il y a c’est que …Dan est passé me voir, il voulait me payer pour que j’abandonne.
DEB : oh Chéri, ne fais pas attention à ce type, tu es très doué, je ne te le dis peut-être pas assez souvent mais je suis extrêmement fière de toi et je le serai encore plus quand tu battras ce petit crétin à plats de coutures.
NATHAN : ouais, j’en ferai qu ‘une bouché.(il part un peu plus loin dans le bar)
HALEY : où étais-tu ? Je t’ai au moins appelé 20 fois sur ton portable ? !
NATHAN : eh ben je suis là, ma batterie était vide et pourquoi tu paniques ?
HALEY : parce qu’on m’a dit que Lucas voulait s’en prendre à toi.
NATHAN : qu’il essaie, il ne me fait pas peur.
HALEY : mais soit prudent s’il te plait.
NATHAN : ne t’inquiètes pas, il ne m’arrivera rien. C’est promis. (il s’en va.)
[dans la rue – le soir]
(Nathan marche pour aller au duel, soudain, une voiture s’arrête, des garçons de l’équipe de basket sortent du véhicule)
TIM : et Nathan !
(ils l’embarquent dans la voiture)
NATHAN : mais qu’est- ce que vous faites ?
(la voiture démarre)
[près d’un marais]
(la voiture arrive, Nathan, un sac sur la tête, se fait descendre de la voiture par deux joueurs)
NATHAN : mais vous êtes malades !
(ils le jette dans le marais pleins de boue, Nathan se relève, Lucas arrive.)
LUCAS : oups. Je t’avais prévenu mais il semblerait que toi et moi nous avons un point commun : nous sommes tenaces.
NATHAN : il semblerait c’est vrai
LUCAS : pardon ?
NATHAN : non rien.
LUCAS : écoutes, je m’entraîne depuis deux ans pour faire ce stage, je ne laisserai personne prendre ma place surtout pas toi, Nathan. Mais je vais être gentil avec toi, si tu déclares forfait, il ne t’arrivera rien.
TIM : si on lui piquait ses fringues les gars ?
LUCAS : Tim, tu ne tournes pas rond ou quoi ? Tu proposes ça à chaque fois qu’on kidnappe un mec.
TIM : ben quoi, il aurait plus de mal à rentrer chez lui.
LUCAS : j’ai une meilleure idée. (il s’approche de Nathan et fouille dans la poche de son pantalon)
NATHAN : ça t’excite. ( Lucas sort son portable et le jette.)
LUCAS : si tu nous balances, tu es mort, est-ce que c’est clair ? On se casse.
[dans le chambre de Peyton]
(Peyton est assise sur sa chaise, elle dessine, Lucas arrive.)
LUCAS : tu es prête ?
PEYTON : non. Je reste ici.
LUCAS : allez beauté, on a dit qu’on ferait des efforts pour que tout redevienne comme avant.
PEYTON (se levant) :ça suffit, je ne veux plus faire d’effort et je ne veux pas que tout redevienne comme avant, c’était déjà nul avant on n’a jamais été heureux ensemble Lucas et je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler beauté.
LUCAS : c’est Nathan le problème ?
PEYTON : mais non ! le problème c’est toi ! Je commence à voir qui tu es vraiment et je m’en veux de ne pas avoir ouvert les yeux avant mais mieux vaut tard que jamais. (Peyton remarque une trace de bout sur le manteau de Lucas) Tu t’en ai pris à Nathan c’est ça ? Vous l’avez emmené dans les marais comme les autres.
LUCAS : pourquoi il t’intéresse à ce point ? Il te branche c’est ça ? Je reviendrai plus tard, peut-être que tu seras un petit peu moins hystérique.
PEYTON : je ne veux plus te voir.
LUCAS : Peyton…
PEYTON : je suis sérieuse Lucas. C’est fini.
LUCAS : tu le regretteras. Salut beauté. (il s’en va.)
[A River Court- Soir]
(il y a du monde, Lucas s’entraîne, la bande à Nathan arrive : Skills, Fergie et Dude. )
SKILLS : Nathan n’est pas là ?
LUCAS : il a peut-être eu la trouille.
FERGIE : D’un clown comme toi ça m’étonnerai.
LUCAS : pardon ?
(Deb arrive sur le terrain.)
DEB : où est Nathan ?
FERGIE : c’est ce qu’on essaie de savoir.
(Skills regarde Tim)
SKILLS : pourquoi tu as un œil au beurre noir petit ? C’est ton chéri qui a été trop brutal.
(Tim pousse Skills qui lui met son poing dans la figure. Début de bataille générale. Dan arrive est remet tout le monde en place. Whitey arrive à son tour)
WHITEY : arrêtez ! vous êtes fous ou quoi ? ! Gardez votre énergie pour le match au lieu de vous battre. Reculez !
DEB : j’espère que mon fils va bien…où es-tu Nathan.
[sur le bord de la route- soir]
(Nathan marche en essayant d’enlever la corde nouée autour de ses mains, une voiture s’arrête, c’est Peyton.)
PEYTON : montes.
NATHAN : comment tu m’as trouvé ?
PEYTON : tu crois que tu es le premier à qui il fait le coup ?
NATHAN : il est charmant ton copain.
PEYTON : je l’ai quitté depuis une demi heure.
NATHAN : c’est pour le faire enragé que tu m’aides ?
PEYTON : en partie et tu es quelqu’un de bien on dirait. Tout le monde mérite d’avoir sa chance. Il n’y a rien de pire que d’empêcher quelqu’un de réaliser ses rêves. (Nathan la regarde) Quoi ?
NATHAN : non rien. J’ai l’impression de te connaître, c’est bizarre.
PEYTON : je ne crois pas aux vies antérieures. Pour moi, on n’a qu’une seule vie, à nous de ne pas la gaspiller. Allez grimpe, c’est ta seule chance d’arriver à l’heure à ton espèce de petit duel. (Nathan monte, Peyton démarre.)
[A River Court- soir]
(Lucas fait toujours des paniers, Haley arrive, Micro et le reste de l’ équipe sont assis.)
MICRO : c’est la consternation, Mesdames et Messieurs, Nathan Lee à l’air d’avoir déclaré forfait.
(Haley se tient devant Lucas)
HALEY : pas si vite Micro. ( à Lucas) tu lui as fait quoi ?
LUCAS : j’y suis pour rien si ton petit copain a eu peur, beauté (il lui caresse le menton)
HALEY : Peyton a dit que tu voulais l’empêcher de jouer ce match.
(on entend une voiture arriver, tous le monde se retourne, c’est Peyton et Nathan. Nathan descend de la voiture, Deb et Haley vont vers lui.)
DEB : ah Nathan enfin, ça va ?
NATHAN : ouais t’inquiètes pas. (il salut ses amis en passant. Le coach arrive.)
NATHAN : il n’est pas trop tard ?
(le coach lui lance le ballon)
WHITEY : c’était moins une. (en regardant Lucas et Nathan) allez, on commence ! Quatre contre quatre, c’est parti !
NATHAN : non. Un contre un. Moi contre Lucas. Ca a toujours était comme ça, pourquoi on ferait autrement.
LUCAS : tu as aucune chance.
WHITEY : le premier à onze remporte le duel, on n’y va. (tous le monde se recule du terrain, Nathan passe le ballon à Lucas)
NATHAN : à toi le ballon
LUCAS : je vais te mettre en pièce (il shoot et met un panier)
Le duel commence : premier point pour Lucas, les pom-pom girls sont là pour le soutenir. Panier ensuite pour Nathan puis pour Lucas toujours applaudit par leurs amis et famille respectifs. Les paniers se succèdent.
MICRO : ce match est aussi serré que mon nœud de cravate. Le score : 10 à 9 pour Nathan Lee (Lucas met un coup de coude à Nathan.) faute de Scott sur Lee ! Le coup de coude était intentionnel .
NATHAN : il n’y avait pas faute, le panier compte.
MICRO : Lee accorde le panier à Scott. 10 à 10, le prochain joueur qui marque emporte le duel.
LUCAS : il ne parle jamais de toi tu sais. Tu n’existe même pas à ses yeux.
NATHAN : si tu crois que nos vies auraient été différentes si il avait épousé ma mère, tu es le roi des idiots.
LUCAS : c’est toi l’idiot. Et tu vas le prouver en manquant ce dernier shoot.
NATHAN : on va voir. (ils se mettent en place) celui-là est pour ma mère (Nathan drible et met le panier, tout le monde saute de joie et félicite Nathan, Deb la première, Lucas est très déçu, Peyton savoure sa victoire secrètement)
WHITEY ( à Dan et Karen) : finalement, c’est Nathan qui ira jouer au camp de High Flyers.
KAREN (à dan avant de partir) : ce n’est qu’un jeu après tout. (Lucas regarde son père déçu, Dan s’en va. Lucas s’avance vers Nathan, il lui sert la main, Nathan est surpris.)
LUCAS : bien joué, tu mérite de faire ce stage.
NATHAN : merci.
LUCAS : ça va aller, tu vas voir (il lui met une tape sur l’épaule) reviens nous vite petit frère. (Lucas s’en va.)
NATHAN : Pardon ?
(Haley arrive)
HALEY : je t’aime plus que tout au monde, Nathan. Je crois que je peux te rendre ça (elle lui met le bracelet qui lui a donné dans le creux de la main) Ne dis pas que je ne te fais pas de cadeau. (elle s’en va. Nathan ouvre sa main, ce n’est pas le bracelet qu’il trouve mais son alliance. Quand il relève la tête, il n’y a plus personne à River Court.)
NATHAN : Haley ? (il regarde une seconde fois dans sa main et l’alliance y est toujours.) Haley ? Haley !
[dans une chambre à l’hôpital]
(Nathan crie dans son sommeil)
NATHAN : Haley ! Haley !
(Lucas se lève de son fauteuil et va près de lui)
LUCAS : Nathan ? Nathan c’est moi.
(Nathan ouvre les yeux) ça va aller je suis là. T’inquiètes pas. (Nathan reprend ses esprits) Tu m’as manqué petit frère.
LUCAS : ça va?
NATHAN : j’ai l ‘impression de m’être écrasé contre un mur.
LUCAS : le médecin a dit que tu sortirais vite. (silence) Je peux savoir ce qu’il t’a pris ? C’est l’esprit de compétition ou : j’ai eu un accident il faut que tu en ai un plus grave.
NATHAN : non. Et en parlant de compétition entre nous, j’ai cru que j’avais été envoyé au paradis.
LUCAS : c’est vrai.
NATHAN : ouais. Mais dans mon paradis à moi, Dan avait épousé ta mère et pas la mienne et Haley ne savait pas chanter. C’est triste que ce ne soit qu’un rêve surtout que je te battais en un contre un.
LUCAS : c’était un rêve complètement idiot alors. Ecoutes, je sais que tu ne voulais pas que j’appelle Haley mais je l’ai fait. C’est ta femme, elle t’aime Nathan, il fallait que je la prévienne. (silence) Nathan, il y a une chose que j’aimerai savoir, après ton accident, on n’a pas vu de trace de freinage sur le circuit.
NATHAN : tu veux savoir si je me suis volontairement planté ?
(Deb arrive)
DEB : Nathan ? Oh ! tu es réveillé.
LUCAS (se levant du fauteuil et le laissant à Deb) : je vais vous laisser tous les deux. (il s’en va, Deb s’assoit)
DEB : Nathan…
NATHAN : je t’aime Maman . Je suis sincère, ces deniers temps, j ‘ai vraiment été en dessous de tout avec toi, avec tout le monde. Tu me pardonnes ?
DEB : tu étais malheureux (elle pleure)
NATHAN : ce n’est pas une excuse, je sais que tu veux seulement mon bonheur (il lui tend la main, elle la prend, elle s’assoit sur le lit près de lui)
DEB : j’ai échoué, je n’ai pas été une bonne mère mais je te promet que ça va changer.
NATHAN : qu’est-ce que tu comptes faire ?
DEB : il faut vraiment que je devienne plus forte, on en a besoin tous les deux alors le temps que tu récupères, je vais me soigner aussi, c’est promis chéri.
NATHAN : quoique tu fasses, je te soutiens à 100%. Est-ce que ça t’arrives de te demander à quoi ressemblerait nos vies si Dan avait épousé Karen et qu’il nous avait laissé tranquille ?
DEB : c’est une question qui me hante. Pourquoi ?
(Dan ouvre la porte) Content de te voir en forme, tiens le coup fiston (il ressort)
[on voit Brooke recoller des morceaux de papiers]
BROOKE (voix-off) : pourquoi Dan détruit des factures ?
[vue sur Karen en pleure au téléphone à l’hôpital, Whitey arrive, il s’assoit près d’elle]
WHITEY : toujours pas de nouvelles de Keith ?
KAREN : non. Et son répondeur est plein. Pourtant, il faudrait le prévenir de ce qui est arrivé à Nathan mais je ne peux même pas lui laisser un message. (elle s’effondre dans le bras du coach.) Où est-il Whitey ?
WHITEY : si seulement je le savais.
[Vue sur Dan qui dépose Deb en cure.]
DAN : rassures-toi chéri, je serai là à ta sortie.
(elle le regarde quelques instants et entre)
[dans la chambre de l’hôpital]
(Lucas, Brooke et Peyton sont autour de Nathan, une infirmière entre)
INFIRMIERE : désolée jeunes gens les heures de visite sont terminées.
LUCAS : tu n’as besoin de rien ?
NATHAN : non je te remercie. (Lucas se lève ,Peyton l’embrasse sur le front, Brooke l’embrasse sur la joue) du calme, je sais que vous êtes toute folles de moi…
BROOKE : dans tes rêves mon grand
(ils s’en vont e lui font signe de la porte, l’infirmière arrive à son tour est éteint la lumière.)
(Nathan dans le noir attrape le téléphone)
[vue sur l ‘aéroport ]
(au loin, Haley traînant une valise roulante. Son portable sonne, elle répond)
HALEY : allô
NATHAN : c’est moi.
HALEY : oh enfin , comment ça va ?
[vue sur Nathan]
NATHAN : je serais bientôt sur pied.
HALEY : tant mieux
[vue sur Haley]
HALEY : je suis à l’aéroport, je serai à la maison demain.
[vue sur Nathan]
NATHAN : non, non, c’est une erreur, je ne veux pas que tu rentres.
[vue sur Haley]
HALEY : arrêtes Nathan, il faut que je m ‘occupe de toi.
NATHAN : tu n’as aucune obligation envers moi.
[vue sur Nathan]
NATHAN : concentres-toi sur ta carrière, tu as tes rêves et j ‘ai les miens. Si jamais on ne les réalise pas, on le regrettera pour toujours et chacun fera payer ses frustrations à l’autre.
[vue sur Haley]
HALEY : je t’assure que jamais je ne ferai…
NATHAN : on n’est jamais sur de rien..
[vue sur Nathan]
NATHAN : …on ne sais même pas ce que l’avenir nous réserve
[vue sur Haley]
NATHAN : les décisions qu’on prend aujourd’hui auront des conséquences sur tout le reste de notre vie
[vue sur Nathan]
NATHAN : alors, ne rentres pas à la maison
[vue sur Haley]
HALEY : Nathan écoutes….
NATHAN : Haley, je ne veux pas que tu rentres
[vue sur Nathan qui raccroche le téléphone]
[vue sur Haley à l’aéroport qui regarde son portable avec incompréhension et qui est planté au milieu d’une foule en mouvement.]
FIN
Luinel