Dans la chambre de Jamie, on voit Jamie à travers la caméra de Julian.
JULIAN: Il y'a une chance pour que tu me fasses un sourire?
Jamie fait non de la tête.
JULIAN: Allez Jamie, pour moi! Quoi? Tu vas passer le reste de ta vie comme ca? Sans faire de sourires?
Jamie acquiesce.
JULIAN:Bon et si je te racontais une blague ou... si je te faisais ca par exemple.
Julian fait tout un tas de bruits bizarres. Jamie émet un petit rire mais sans ouvrir la bouche.
JULIAN: Allez Jamie, fais un petit effort quoi, pour moi! Juste une seconde, après je te promet que je te laisserais vivre ton insuportable vie en paix. Qu'est-ce que t'en dit?
Il y'a un gros zoom sur le visage de Jamie qui se décide enfin à sourire. On voit alors qu'il a un appreil dentaire.
JULIAN: C'est pas si terrible que ca ton appareil! Non, sans blague! Regarde, y'en a bien qui se font poser des dents en or... ou en diamants... moi je trouve que tu as du style.
JAMIE: Moi je trouve que ca craint.
Dans la voiture de Clay, Clay enmène Nathan à l'aéroport.
NATHAN: Elle craint cette idée Clay.
CLAY: Mais non! Pourquoi tu dis ca?
NATHAN: Je vais tout rater.
CLAY: Bien sur que non, tu vas y'arriver.
NATHAN: Comme la dernière fois.
CLAY: La dernière fois c'était différent, tu le sais! Là tout est prêt, y'a aucune chance pour que tu te plante, le contrat il est fait pour lui. Maintenant tout ce qui te reste à faire c'est t'envoler pour Atlanta et convaincre Troy de signer ce contrat.
NATHAN: C'est cette partie qui craint.
CLAY: Ooh, ca va! Arrête ton char! C'est toi et moi mon vieux, c'est Fortitude! Si t'y crois c'est dans la poche.
NATHAN: J'y crois, mais c'est plus dur qu'un panier à trois points.
CLAY: C'est toi qui le dit.
Nathan commence à partir.
CLAY: Ton seul but c'est de signer ce contrat!
Nathan lui fait un signe de la main sans se retourner.
Dans un bureau d'avocat
AVOCAT: Et... signez ici.
Brooke signe un papier.
AVOCAT: Là, vos initiales. Et... vous signez là.
Brooke signe.
AVOCAT: Merci mademoiselle Davis! Vous n'êtes désormais plus propriétaire de votre entreprise. Il n'y a plus aucun lien d'aucune sorte entre vous et Clothes Over Bro's. Euh... mon... mon stylo s'il vous plait.
Brooke lui rend son stylo.
Dans la chambre de Jamie, Jamie regarde son appareil dans le miroir, Haley arrive avec un bandeau de pirate.
HALEY: Coucou! Quoi?
JAMIE: Pourquoi t'as un bandeau de pirate?
HALEY: Oh tu trouves pas ca cool?
Haley rigole.
JAMIE: Non! Et qu'est-ce qui te prends de mettre ca?
HALEY: Euh... j'en sais rien, parce que ca me plaît. Et ton entraînement de baseball, c'est à quelle heure? J'ai envie de passer te voir, histoire de... t'encourager!
JAMIE: Je veux pas que tu viennes à mon entraînement avec ce machin sur l'oeuil.
HALEY: Oh mais j'y tiens! Et aussi longtemps que tu bouderas à cause des bagues, maman gardera son bandeau sur l'oeuil. Partout où elle ira.
Haley se met à grogner comme un pirate et rigole.
A Red Bedroom, dans le studio.
CHASE: Y'a une lettre pour toi et Haley.
Mia prend la lettr. Chase se met une claque à lui-même.
CHASE: Aie! Juste au cas où l'envie te reprendrais, je prends les devants.
Au Tric
MICRO: Jerry?
JERRY: Oh Micro! Comment ca va mon vieux?
MICRO: Eh bien, j'ai une ventouse dans la main et toi tu portes un costard donc je pencherais pour... pas aussi bien que toi.
JERRY: Je suis directeur des programmes de la chaîne, t'aurais imaginé ca?
MICRO: Y'a un univers entre ton existence et la mienne. Je suis vraiment content pour toi Jerry, tu le mérites.
Micro lui sert la main.
JERRY: Merci. T'étais vraiment en train de déboucher les toilettes?
MICRO: Oui, on devrait pas servir d'amuse-gueules aux pruneaux à l'Happy Hour.
JERRY: Les gars t'ont refait la déco!
Jerry rigole.
MICRO: Dans les toilettes des femmes.
JERRY: Bon écoute. Tu nous manque vraiment beaucoup à la chaîne, si tu veux je peux essayer de te faire récupérer ta place. Tu me manques vieux.
Micro sourit.
MICRO: Merci Jerry. Ca me touche beaucoup que tu fasses ca.
JERRY: Je te tiendrais au courant. Faut que je te laisse.
MICRO: D'accord, alors... à bientôt!
Chez Brooke et Julian, Brooke regarde son croquis de sa robe de mariée.
SYLVIA: Oh Brooke, ma chérie! J'espère que vous n'y verrez pas d'inconvénients mais, j'ai changé toutes vos vieilles serviettes dans la cuisine.
BROOKE: Hmmhmm.
SYLVIA: Oh, et j'ai une bonne nouvelle! J'ai finalement pu avoir la salle de banquet de l'hôtel Oaks pour la réception.
BROOKE: Je ne peux pas m'offrir cet end...
SYLVIA: J'ai du faire jouer mes relations mais cette salle est si belle, qu'est-ce que j'aurais aimé faire ma réception là-bas!
BROOKE: J'ai dit.. je ne peux pas m'offrir ca!
SYLVIA: Vous n'avez pas à vous en faire chérie, je vous l'ai dit, je me charge de tous les frais.
BROOKE: J'ai lancé ma ligne de vêtements quand j'étais au lycée. Vous étiez au courant? J'avais un site internet et je l'utilisais pour vendre ce que je créais. Cette fille qui a lutté est toujours là, au fond de moi. Ma vie était liée à Clothes Over Bro's. Jusqu'à aujourd'hui.
SYLVIA: Oh chérie, je sais que c'est dur mais je ne vois pas ce que ca a à voir avec votre mariage.
BROOKE: Quand j'ai apporté ma collection à New York, j'ai du trouver des investisseurs. Et... ce dont je me suis rendue compte très rapidement... c'est qu'en prenant l'argent d'une personne, on devient dépendant d'elle. Je ne veux pas de ca entre vous et moi.
Sylvia s'apprête à parler, mais Brooke l'interrompt.
BROOKE: Je ne veux pas dépendre de vous et je suis désolée mais je n'aime pas le Oaks, et c'est pas du tout ce que je cherche.
SYLVIA: Très bien, avec votre budget, on peut espérer avoir quelques sandwichs et une ou deux bouteilles de vin!
Sylvia a un faux rire.
BROOKE: Tout ce que je veux c'est un mariage que je puisse m'offrir! Je veux que ce mariage.. soit le mien!
SYLVIA: D'accord, vous allez l'avoir votre petit mariage. Je ne suis pas surprise que vous ne vouliez pas de mon aide, depuis que je suis arrivée je sens bien que vous êtes sèche avec moi.
BROOKE: C'est pas vrai!
SYLVIA: Bien sur que si c'est vrai, je n'ai qu'une chose à vous dire ma petite, ce n'est pas parce que vous en voulez à votre mère que ca vous donne le droit de vous en prendre à moi!
BROOKE: Et ce n'est pas parce que votre fils est amoureux de moi, que ca vous donne le droit de vider toutes les bouteilles de mon bar.
SYLVIA: Oh! Vous n'êtes qu'une sale petite peste!
BROOKE: Ouais, mais je ne suis pas une ivrogne.
SYLVIA: J'espère que votre picnic de mariage sera agréable!
BROOKE: C'est ca, à la prochaine vieille peau!
SYLVIA: Hhaan!
BROOKE: Oh, j'allais oublier de vous dire, j'adore... mes... serviettes!
Sylvia s'en va et Brooke aussi. Julian ouvre une porte et se retrouve dans la pièce vide.
Sur la terrasse de chez Brooke et Julian, on voit Brooke à travers la caméra de Julian.
JULIAN: La perte de ta société est l'épreuve la plus difficile que tu ais traversé?
BROOKE: Oui. Clothes Over Bro's représentait beaucoup pour moi. C'était mon exutoire, ma carrière... mon... identité. La perte de cette entreprise est l'épreuve la plus difficile que j'ai traversé. Quoique... non, il y'a autre chose. J'ai rencontré ma future belle-mère, une passive aggressive qui adore pleurer sur son sort. Je suppose que tu la connais.
Chez Brooke et Julian
SYLVIA: Tu aurais du entendre la façon dont elle a osé me parler!
JULIAN: A mon avis tu l'as provoqué.
SYLVIA: Quoi? Mais comment tu peux dire ca? Elle t'as monté contre moi, c'est évident!
JULIAN: Pourquoi elle m'aurait monté contre toi? Maman arrête, je te connais!
SYLVIA: Ah oui? Tu me connais? Je suis comment?
JULIAN: Tu es obstinée! Tout doit être fait à ta façon!
SYLVIA: Je lui ai seulement acheté de nouvelles serviettes. Ces magnifiques petites serviettes. Et crois-tu qu'elle aurait dit merci? Non! Elle a passé ses nerfs sur moi. Ta fiancée m'a manqué de respect Julian!
JULIAN: Moi, je les trouve très chouettes nos serviettes.
SYLVIA: Ooh non! Mon fils unique a perdu la tête! Ca y'est, je crois que je vais avoir besoin d'un verre.
JULIAN: Maman! Tu sais que je t'aime, et Brooke et moi on veut que tu sois à notre mariage mais c'est notre mariage! C'est Brooke qui se marie, pas toi!
SYLVIA: Bien sur, je sais tout ca! Mais si tu la laisses faire, vous allez organiser votre repas de mariage sur un camping, avec des paquets de chips! Sa prochaine idée ce sera quoi? Une entrée payante? La danse des canards?
JULIAN: Les gens rigolent sur la danse des canards maman!
SYLVIA: Elle te rend complètement aveugle! Cette petite allumeuse!
JULIAN: Bon allez, c'est bon, on arrête là!
Julian s'en va.
SYLVIA: Attends! Et mon verre tu me le serre? Julian? Chéri?
Julian revient et pose une bouteille sur la table à côté de sa mère.
A Red Bedroom, dans le studio, Erin est en train d'enregistrer.
HALEY: Elle est super, tu trouves pas?
MIA: Si, vraiment super.
HALEY: Elle est extraordinaire!
MIA: Elle me fait penser à moi.
Mia rigole.
HALEY: Hin! Je veux travailler avec elle. Mais j'ai l'impression que ca lui fait peur, elle angoisse à l'idée d'enregistrer pour un label.
MIA: Tu sais quand j'y repense, la première fois qu'on s'est vue... tout ce que j'avais c'était mes chansons.
HALEY: Mais je serais là pour la protéger, il faudrait juste qu'elle comprenne ca.
MIA: J'imagine qu'elle compte bien là-dessus mais... elle a surement besoin que tu le lui dises, et qu'elle voit que tu le penses. C'était mon cas.
HALEY: Ouais.
Devant Clothes Over Bro's, Julian s'apprête à rentrer quand une bombe à eau explose à ses pieds.
Sur le toit de Clothes Over Bro's, on voit Brooke qui jette des bombes à eau.
JULIAN: Joli tir!
Brooke sursaute.
JULIAN: Je t'ai vu te pencher. J'ai avancé doucement pour que tu me vises.
BROOKE: Je suis désolée. Quand Peyton n'avait pas le moral elle venait ici et balancait des bombes à eau sur les gens pour se défouler.
Julian rigole.
JULIAN: Et alors?
BROOKE: J'ai fait peur à un type qui est presque tombé. Et ca m'a fait rire.
JULIAN: Je suis désolé pour ma mère.
BROOKE: J'aurais pas du lui crier dessus. C'est un mauvais jour, c'était pas sa faute.
JULIAN: Oui, je sais. Mais... je sais aussi... qu'il ne faut pas que tu oublies ce qui nous attend. Ca va être merveilleux.
BROOKE: C'est ce que tu crois?
JULIAN: Oh oui.
BROOKE: Merci. Mais ca n'empêche que je ne devrais pas crier sur ta mère.
JULIAN: Tu sais, elle a un rapport particulier aux gens. Ma mère a l'habitude... de les rendre dingues! Elle ne le fait pas exprès. Tu veux que je te dise un secret?
Brooke acquiesce.
JULIAN: Je ne l'avais jamais vu en colère à ce point depuis... depuis très longtemps.
BROOKE: Maintenant, je me sens encore plus mal.
JULIAN: Non, il faut pas, il faut que tu comprennes seulement que mon père n'était pas souvent là et... et j'ai toujours été présent pour elle, et-et elle pour moi. Maintenant je suis avec toi. Et je pense qu'elle a surtout peur de me perdre.
BROOKE: Il faudrait que j'aille lui parler. Que je m'excuse pour ce que j'ai dit. Mais d'abord, e-est-ce que tu pourrais lui dire de venir faire un tour à la boutique? Je voudrais seulement être sure que je n'ai pas perdu en précision.
Julian rigole.
JULIAN: Oui, on verra. Mais si tu veux, je peux aller me promener un petit peu en bas.
BROOKE: Tu ferais ca?
JULIAN: Absolument.
BROOKE: Toi t'es vraiment le fiancé qu'il me faut.
JULIAN: Je te renvois le compliment.
Ils s'embrassent et Julian lui prend la bombe à eau.
BROOKE: Tu n'oserais quand même pas lancer ce ballon sur moi?
JULIAN: Oh, là t'es mal!
BROOKE: Non Julian!
JULIAN: Aah si! Cours!
BROOKE: Julian! Non!
Brooke s'en va en courant et en criant.
Chez Clay et Quinn, Clay prend un ouvre-boite pour ouvrir une boîte de soupe.
CLAY: Ca doit être ca.
Clay essaie d'ouvrir la boîte mais ca lui fait mal à la main.
CLAY: Allez!
Il essaye de l'autre main mais fait tomber la boîte. Clay lance la soupe dans la poubelle mais celle-ci tombe à côté.
CLAY: Mmmmh!
Au stade des Falcons d'Atlanta
NATHAN: Alors Troy? Qu'est-ce que t'en dit? Ca te dirait de passer quelques temps dans ce stade?
TROY: Oui, je crois que je pourrais y passer toute ma vie.
NATHAN: J'espérais que tu dirais ca. Allez viens.
Chez Nathan et Haley, on voit Haley à travers la caméra de Julian.
JULIAN: Alors, dis-moi. Tu fais carrière dans la musique, tu es mariée, tu as eu un fils alors que tu étais adolescente. Comment est ta vie aujourd'hui?
HALEY: Euh... eh bien, je dirais que... tout se passe pour le mieux, j'ai mon propre label, je suis toujours euh.. a-avec mon mari et mon garçon euh... je continue à composer. Je dirais que... je me sens bien. Je suis heureuse, je... euh... je fais de mon mieux pour être une bonne maman, et je suis fière du travail que j'ai accomplit pour Red Bedroom. La vie est belle.
Jamie arrive sur le champ de la caméra, il a un casque dentaire.
JAMIE: Ouais... Pas si belle que ca.
HALEY: Ooh!
Haley éclate de rire.
JAMIE: Te moque pas de moi!
HALEY: Je suis désolée. Moi ca va mais mon fils doit porter un appareil dentaire.
Haley rigole.
JAMIE: T'es trop bête!
Jamie s'en va.
HALEY: Eh! Qu'est-ce que tu as? Euh, la partie où je dis que je suis une bonne mère, tu couperas.
Au Tric, dans la salle réservée au personnel. Micro se met à rire.
MICRO : Quel souque ! J’ai de la peine pour le type qui devra nettoyer cette pièce. C'est-à-dire moi.
CHASE : A plus tard.
Chase s’en va.
MICRO : Super !
Dans la chambre de Jamie
HALEY : Jamie ? Je peux entrer ?
JAMIE : Oui.
HALEY : Bon… on a discuté ton père et moi et on a décidé… que tu peux retirer ton appareil. Enfin, si tu veux.
JAMIE : C’est vrai ?
HALEY : Oui, si c’est vraiment ce que tu souhaites. Après tout…
Haley se met un dentier où il manque des dents.
HALEY : A quoi ca sert un appareil dentaire ? C’est vrai, quoi ! Regarde-moi, j’en ai jamais porté et je trouve que je suis restée plutôt sexy, non ?
Haley rigole.
HALEY : Tu veux un petit bisou ?
JAMIE : Non !
HALEY : Je me suis lavé les dents rien que pour toi.
Haley s’approche de Jamie pour lui faire un bisou.
JAMIE : D’accord ! Arrête, j’ai compris !
Jamie et Haley rigolent. Haley retire le dentier.
JAMIE : Le truc… c’est que Chuck va se moquer de moi.
HALEY : Je vois. Je me rappelle que quand j’ai eu un appareil dentaire, j’avais peur que tous mes amis me voient à l’école avec ce machin. Lucas a été la première personne que j’ai croisé et tu sais ce qu’il a dit ?
JAMIE : Quoi ?
HALEY : Il a dit… cool ! Après ca ne m’a plus posé de problèmes. Je t’assure que toi aussi t’as l’air cool. Alors si tu décides que ton appareil a l’air cool… tu t’en balances de ce que Chuck raconte. Hmm ?
JAMIE : C’est vrai ?
HALEY : Oui !
JAMIE : Je le garde, mais je veux que tu me promettes de plus porter ce bandeau.
Haley rigole.
HALEY : D’accord, c’est promis. A la place, je porterais ca.
Haley met de grosses lunettes rondes à double foyer.
HALEY : Oh ouais ! Quand j’irais te chercher à l’école, j’en aurais bien besoin pour te voir.
JAMIE : Non !
Jamie s’éloigne de son lit.
HALEY : Bon alors finalement, c’est pas si terrible un appareil dentaire !
JAMIE : De ce côté maman.
HALEY : Quoi ? Hein ? Où ca ? Jamie ?
Jamie rigole et s’en va. Haley remet son dentier.
HALEY : Jamie ? Jamie !
Chez Clay et Quinn, Clay est en train d’observer la boîte de soupe.
CLAY : Ok.
Clay prend l’ouvre-boîte et arrive à ouvrir un bout du couvercle.
CLAY : Aaaaah ouais ! Je t’ai eu, la soupe !
Clay sourit et prend un paquet de chips qu’il ouvre avec les dents mais tout le paquet se renverse. En nettoyant un peu, il tombe sur le journal qui annonce la mort de Will Bennett.
Au stade des Falcons d’Atlanta, pendant un entraînement.
COACH : Voilà ! C’est ca. Assure la réception. Super !
Nathan et Troy arrivent.
TROY : T’as vu ca ? C’est Tony Gonzalez.
NATHAN : Ce type participe aux championnats depuis quatorze saisons. Il est au panthéon des sportifs depuis sa première nomination.
COACH : Venez par là.
TONY : Je fais une pause.
Tony s’approche d’eux.
TONY : Aah ! Tiens ! Ca va le bleu ?
NATHAN : C’est à toi qu’il parle.
TROY : Euh… bien monsieur. E-Et vous, ca va ?
Troy et Tony rigolent.
TROY : Ca va, Tony ?
TONY : Ca va mieux que toi. J’ai appris pour ton dos ca se remet ?
NATHAN : Oh, oui ca va. Merci.
TONY : On peut dire que t’as fait mal aux Hawks l’année dernière.
Nathan rigole.
NATHAN : Oui, je sais. On venait… pour vous saluer, on veut pas vous distraire.
TONY : D’accord. Content de t’avoir rencontré. Tu sais, on a une super équipe. C’est une machine bien huilée. Alors, je sais que c’est du business mais pour un joueur, la seule place c’est sur le terrain.
TROY : Je devrais y être bientôt. Je sais où est ma place.
TONY : Alors à la prochaine ! Bon, je dois y retourner.
Tony s’en va en courant.
TROY : On vient de parler à Tony Gonzalez ?
NATHAN : Il est impressionnant. Il est plus grand que je pensais.
TROY : Ouais. Et encore c’est qu’un ailier. Tu devrais voir la taille des défernseurs.
NATHAN : Je suis bien content d’avoir choisit le basketball.
Troy rigole.
NATHAN : Tous ces types sont des colosses.
TROY : Et ils sont rapides.
NATHAN : Tu devras être plus rapide. Ca va être sport ! Tu t’attendais à quoi ?
Au Tric, dans la salle réservée aux employés.
CHASE : J’en sais rien.
MICRO : Attends un peu, si je comprends bien, y’a une star du rock et une super actrice qui se battent pour toi et tu envisages de rester célibataire ?
CHASE : Dis comme ca, ca sonne mal.
MICRO : Elles sont au courant que tu bosses derrière un bar ?
CHASE : Je suis le patron.
MICRO : Oui, mais un patron qui débarrasse un débarras crasseux.
CHASE : Et un patron que rien n’oblige à t’aider à nettoyer ce débarras.
Micro rigole.
CHASE : L’une comme l’autre elles se sont moquées de moi.
MICRO : Alors oublie-les et va de l’avant.
CHASE : A moins que… à moins qu’elles me laissent une deuxième chance.
Au cimetière, Clay trouve la tombe de Will et reste devant.
Au Tric, on voit Micro à travers la caméra de Julian.
JULIAN : Donc, tu vivais à Omaha, ta carrière commencait bien et tu as décidé de revenir. Pourquoi ?
MICRO : J’avais un boulot ici. Et… une copine.
JULIAN : Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
MICRO : Si on décide de voir ca du bon côté, on pourrait dire que… j’ai défendu ce en quoi je croyais. Mais.. en vérité… je croyais surtout que ce que j’avais été acquis. C’est la vie.
Toujours au Tric, dans la salle réservée au personnel.
MICRO : Millie me manque. Je lui ai dit qu’on pouvait plus être ensemble mais, quand elle est partie avec ce type le soir d’Halloween, la seule chose à laquelle j’ai pensé… c’est que ce type partait avec ma copine.
CHASE : Tu devrais lui dire. Elle t’aime beaucoup.
MICRO : Ouais.
Micro soupire et prend une vieille bouteille d’alcool.
CHASE : Qu’est-ce que c’est ?
MICRO : Tu caches de la tequila !
CHASE : Attends une minute… regarde ce que j’ai là !
Chase sort deux verres à tequila d’un carton. Micro rigole.
Chez Brooke et Julian, Julian regarde de vieilles vidéos de lui et sa mère.
SYLVIA JEUNE : Oui, c’est ca, viens là ! Voilà. Allez. Bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour !
Brooke arrive avec deux tasses de café, elle en passe une à Julian.
JULIAN : Merci.
BROOKE : Elle a l’air tellement heureuse.
JULIAN : On l’était tous les deux. Ce jour là en tout cas. Et toi, comment tu te sens ?
BROOKE : Un peu perdue, comme déconnectée de la réalité.
JULIAN : Je comprends. Si tu l’étais pas, je m’inquiéterais.
Julian et Brooke sourient.
JULIAN : Allez, viens-là.
Brooke se met sur les genoux de Julian.
JULIAN : C’est drôle, depuis que j’ai commencé le documentaire, je pense beaucoup à ces gens qui veulent être heureux à tout prix et… je crois qu’ils se trompent parce qu’ils considèrent le fait d’être heureux comme… comme une fin en soi.
BROOKE : Tu as un exemple ?
JULIAN : On se dit tous qu’on sera heureux, que la vie sera super, qu’on aura la voiture de nos rêves, un bon emploi, qu’on se mariera avec quelqu’un de merveilleux… mais le bonheur c’est une pensée, un état d’esprit, rien de concret que l’on possède, c’est comme être fatigué ou en colère, ce n’est pas permanent. Ca va ca vient, c’est comme ca. Je crois que si les gens abordaient la question de cette façon… ils rencontreraient le bonheur beaucoup plus souvent.
BROOKE : Donc selon toi, on peut se sentir lamentables… une fois de temps en temps ?
Julian sourit.
BROOKE : Même quand il y’a tout ce qu’il faut dans notre vie ?
JULIAN : Est-ce qu’on a le droit d’être mal lunés une fois de temps en temps ?
Dans la vidéo, Sylvia et Julian éclatent de rire.
BROOKE : Le bonheur est un état d’esprit, pas une fin en soi. Hmm. Ouais, je suis d’accord.
JULIAN : En ce qui me concerne, une chose est sure, tu me rends incroyablement heureux Brooke Davis.
Brooke sourit.
JULIAN : La vie nous tend parfois des pièges, c’est comme ca.
Brooke acquiesce et se colle contre Julian.
A Red Bedroom, dans le studio. Erin est en train de jouer un morceau au piano.
MIA : Très joli. Tu es Erin ? Moi, c’est Mia.
ERIN : Bonjour Mia. J’adore ce que tu fais.
MIA : Merci, t’es douée toi aussi.
ERIN : Le piano se sentait un peu seul alors je lui tiens compagnie.
MIA : T’as très bien fait. C’est curieux, ca me rappelle une scène qui s’est passé y’a longtemps. Haley… m’avait surprise au piano… après, ma vie a beaucoup changé. Elle a changé en bien.
ERIN : Quel genre de fille c’est ? Haley. En termes de qualité humaine.
MIA : C’est une fille géniale. Attentionnée… elle sait ce qu’elle veut.
ERIN : Du genre butée ?
Mia rigole.
MIA : Non, elle est tranquille.
Erin sourit.
MIA : Je t’assure que c’est quelqu’un de bien.
ERIN : C’est aussi l’impression que j’ai. Mais mes chansons et la musique c’est ma vie. C’est tout ce que j’ai. Si je laisse quelqu’un utiliser ma musique, je lui confie tout ce qui compte pour moi.
MIA : Je sais. Et Haley le sait aussi. On est consciente de ca, crois-moi. Mais… si tu décides que ce label n’est pas pour toi, je veux.. que tu saches que j’ai adoré tes chansons. Tu as beaucoup de talent Erin. Je sais ce que ca fait d’entendre ca et je sais que c’est important qu’on nous le dise.
ERIN : C’est ce qui nous fait tenir.
MIA : Oui, je sais.
Elles sourient.
Au cimetière, Clay est assis devant la tombe de Will.
CLAY : La rééducation me soule un peu. Quant à mon bras droit.. il fonctionne quand il en a envie. Quand je peux pas le bouger, je me sens… tellement frustré. Tout à l’heure, j’ai vu ta photo et… je me suis dit que si c’est moi qui avait été à ta place aujourd’hui… je mourrais d’envie de te mettre un coup de pied au derrière… pour oser perdre du temps à te plaindre, comme je le fais. Alors je me plaindrais plus. Je suis… conscient que… sans la greffe je serais plus là. Et si elle a eu lieu, c’est parce que t’étais donneur. Et je te remercie pour ca Will. Je ferais de mon mieux pour le mériter.
Au stade des Falcons d’Atlanta
NATHAN : On doit le mériter. L’année dernière quand mon contrat s’est terminé, je ne savais plus quoi faire. Dans le sport les négociations sont souvent publiques. Je pouvais comparer ce qu’on me proposait avec ce qu’on donnait à d’autres athlètes. Et puis… un jour ces détails ont commencé à m’obnubiler. Il me fallait plus ! Soit c’était le bonus qui était trop bas, soit c’était la durée du contrat qui était trop courte. Les sportifs professionnels ont l’esprit de compétition, ils veulent avoir ce qu’il y a de mieux, ils veulent toujours plus et ils veulent gagner ! Finalement, je me suis posé une simple question. Quand j’étais gamin… c’était quoi mon rêve ? C’était quoi ton rêve Troy ?
TROY : Je voulais être un super héros.
Ils rigolent.
TROY : Et je voulais jouer au football.
Nathan acquiesce.
TROY : Je voulais être quaterback en ligne nationale.
NATHAN : Et est-ce que dans ce rêve il est question de la durée d’un contrat ou du plus gros bonus touché par un footballeur dans l’histoire de la ligue ?
TROY : Non.
NATHAN : Tu es dans ce stade, tu te rends compte ? Tu seras probablement plus riche que tu n’as jamais rêvé de l’être. Mais si tu crois que tu vaux encore plus, il n’y a qu’un endroit où tu peux le prouver et c’est là, en bas. Tous les dimanches. On ne joue pas au football dans les tribunes ! Il faut que tu le mérites.
TROY : Tu crois que le contrat est honnête ?
NATHAN : Oui.
TROY : C’est d’accord.
Nathan sourit.
NATHAN : Il était pas mal mon discours !
Ils rigolent.
TROY : Très bien.
Ils rigolent encore.
TROY : Tu sais Nathan… si tu demandes à un enfant, quelle époque de l’année il préfère, ce sera Noël ou l’été. Pour moi ca a toujours été l’automne. Parce que la saison de football reprenait. Je joue depuis que je suis tout gamin et … c’est la première fois depuis que j’ai sept ans… que les feuilles changent de couleur. Et que moi je ne vais pas sur le terrain. Je veux jouer au football. C’était mon rêve quand j’avais sept ans et c’est toujours mon rêve aujourd’hui. Ca me manque.
NATHAN : Je sais ce que tu ressens.
Sur la terrasse de chez Nathan et Haley, on voit Nathan avec un ballon de basket à travers la caméra de Julian.
JULIAN : Souvent les athlètes restent plus longtemps dans le circuit professionnel qu’ils ne le devraient. Pourquoi.. est-ce que c’est si dur de raccrocher ?
NATHAN : Je… je sais pas ce qui force les autres à rester mais… dans mon cas… j’ai pas encore trente ans. Et je suis déjà obligé de tirer un trait sur ma passion. C’est la seule chose que je sais faire, tu vois ? J’étais fait pour le basket. Quand… quand on part… on peut avoir du mal à changer de train de vie, les voyages, la célébrité, mais… ce sont des trucs qui n’ont jamais compté pour moi.
JULIAN : C’était quoi le plus important pour toi ?
NATHAN : Le rythme du jeu. La compétition. Chercher mes limites. Et… je ne sais pas si je retrouverais ces montées d’adrénaline. La satisfaction que le sport de haut niveau procure. Je ne sais pas comment je vais me passer de ca.
Au stade des Falcons d’Atlanta, dans le vestiaire des garçons.
TONY : Ca te manque hein ?
NATHAN : C’est peu de le dire.
TONY : T’as pas de regrets à avoir. T’es allé aussi loin que tu pouvais.
NATHAN : Dit-il en commençant sa quatorzième saison.
TONY : C’est peut-être la quatorzième, mais j’ai encore jamais gagné le championnat.
NATHAN : Tu terminerais en beauté.
TONY : Alors, le bleu va signer son contrat ?
NATHAN : Je crois qu’il est prêt, oui. J’espère que la reprise ne sera pas trop dure.
TONY : Hmm, ca ira. C’est un battant. Tout comme son agent.
Nathan sourit.
TONY : Bonne chance vieux.
NATHAN : Merci, à toi aussi.
Tony commence à partir.
NATHAN : Hé Tony ! J’espère que vous allez gagner.
TONY : J’espère aussi. Je jouerait pas éternellement. Salut.
Nathan sourit et Tony s’en va.
Au Tric, dans la salle réservée aux employés. Chase et Micro boivent de la tequila.
CHASE : Et le sourire d’Alex, je t’en ai parlé ? Alex a… un sourire à tomber par terre.
MICRO : Avantage Alex !
CHASE : Mais Mia… elle est d’une gentillesse ! Genre euh… d’une gentillesse dingue. C’est à toi là.
Micro boit son verre cul sec.
MICRO : Avantage Mia.
CHASE : C’est un cauchemar.
MICRO : Surtout quand je vois tout le boulot qui te reste avant que cette pièce soit propre.
CHASE : Alors là tu rêves ! La pause est finie.
Chase s’en va.
MICRO : Dommage.
Chez Brooke et Julian
BROOKE : Je peux vous parler une seconde ?
SYLVIA : Euh… je remet vos serviettes.. à leur place, j’ai presque finit.
BROOKE : Je tiens à m’excuser… pour la façon dont je vous ai parlé ce matin. J’ai encore beaucoup de mal à accepter… d’avoir perdu mon entreprise. Et je sais que j’ai eu tort de m’en prendre à vous. Vous n’y êtes pour rien.
SYLVIA : C’est très aimable de votre part. Et je suppose que vous n’avez pas changé d’avis concernant mon aide pour votre mariage ?
BROOKE : Non, Sylvia je n’ai pas l’intention d’accepter votre argent.
Sylvia acquiesce.
BROOKE : J’apprécie beaucoup l’attention mais…
SYLVIA : Mais vous êtes quelqu’un qui sait ce qu’il veut.
Brooke sourit et acquiesce.
SYLVIA : Et je trouve ca très bien.
BROOKE : J’aime votre fils. Je sais que vous avez toujours été très proches vous et Julian. Donc, je sais aussi… que sa gentillesse, sa douceur, son esprit… toutes ces qualités qui font qu’aujourd’hui je l’aime… viennent de vous. Vous avez fait de votre garçon un homme remarquable.
SYLVIA : Oui, mon fils a toujours été ma plus grande fierté.
Brooke sourit et acquiesce.
SYLVIA : Et je suis sure que votre mère doit aussi être fière de vous.
BROOKE : Ca j’en suis pas certaine.
SYLVIA : Voyons, elle l’est forcément ! Vous êtes intelligente, vous avez du caractère, vous savez ce que vous voulez et vous êtes une magnifique jeune femme.
BROOKE : Merci.
SYLVIA : Vous avez seulement un piètre goût en ce qui concerne les serviettes, vous ne croyez pas ?
BROOKE : Si. Vous avez tout à fait raison.
SYLVIA : Je plaisantais.
Sylvia rigole.
BROOKE : Ooh non, c’est pas juste de me faire ce coup là.
SYVLIA : Vous avez dit que j’étais une vieille peau.
BROOKE : Je suis désolée… j-je…
SYLVIA : Venez.
Sylvia prend Brooke dans ses bras.
SYLVIA : Ca ira, vous savez il m’est arrivé bien pire aujourd’hui.
BROOKE : Aah ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
SYLVIA : Un imbécile m’a balancé un ballon plein d’eau. Les gens perdent la tête.
BROOKE : Oh ! C’est vrai, on se demande à quoi ils pensent.
SYLVIA : Oh, je sais pas.
Brooke prend Sylvia dans ses bras.
BROOKE : Ca alors ! Quels sauvages !
Brooke rigole.
SYLVIA : Ouais.
Chez Nathan et Haley
HALEY : Ca me fait vraiment plaisir que tu passes. Est-ce que tu veux un verre de vin, un café ou…
ERIN : T’aurais pas une bière ?
HALEY : Ooh, j’aurais du y penser, t’es une irlandaise, c’est vrai.
Erin rigole.
ERIN : Merci.
HALEY : Je t’en prie.
ERIN : Ta maison est immense !
Haley rigole.
ERIN : Et très jolie !
HALEY : Merci.
Erin tombe sur le piano brûlé.
ERIN : J’imagine que tu ne l’as pas acheté comme ca.
HALEY : Euh… non. C’est à cause de moi. J’ai traversé… une phase… difficile.
ERIN : Wouaoh.
HALEY : Oui, hein ?
ERIN : Tu crois que tu es qualifiée pour travailler dans un centre de soutient ?
Haley rigole.
HALEY : Je ne sais pas si je suis qualifiée mais… je sais ce que souffrir veut dire. Ma mère… est décédée il y’a peu et… elle… je trouvais mon inspiration auprès d’elle. Alors quand elle a disparue ca a été… le vide. C’est comme si j’étais seule au monde. Comme si Dieu m’avait abandonnée, et comme tu peux le voir, une nuit c’est la musique qui m’a laissé tomber. Et puis un jour… je me retrouve à parler au téléphone avec une fille qui me fait penser à moi. Alors oui, j’ai une très grande maison… mais on est pas si différentes.
ERIN : Comment tu as réussit à t’en sortir ? Comment tu t’y es pris ?
HALEY : C’est tout un tas de petites choses. La tranquillité, la bonne chanson au bon moment. J’imagine que ce n’est pas ce que tu voudrais entendre.
ERIN : Toutes les vérités sont bonnes à dire.
HALEY : Ouais, je sais. Quand je t’ai écouté… j’ai entendu de la sincérité dans ta musique. J’ai entendu de l’espoir, j’ai entendu une femme capable de prendre sa vie en main, et qui refuse de vivre dans la peur.
ERIN : Tu as entendu tout ca ?
HALEY : Ouais, tout ca.
ERIN : Tu es douée.
Elles rigolent.
Dans le stade des Falcons d’Atlanta
TROY : T’es doué ! Ils m’ont dit que j’étais pris.
NATHAN : Oui. Te voilà en ligue nationale. Alors ca fait quoi d’être riche ?
Troy rigole.
TROY : A toi de me le dire.
Troy envoie un ballon de football à Nathan, Nathan sourit.
TROY : Je te l’ai signé.
NATHAN : Ooh ! Merci. Tu viens de gâcher un très joli ballon.
Ils rigolent.
TROY : Je voulais… je voulais te remercier pour ton aide. Pour tes conseils… ta clairvoyance… je te remercie.
NATHAN : Y’a pas de quoi. Maintenant que tu es pris ton rêve va enfin pouvoir se réaliser.
Troy sourit.
NATHAN : Alors profite bien de ce que tu as. Ca ne durera pas éternellement.
Ils se prennent dans les bras.
NATHAN : Bonne chance. C’est à toi de jouer.
Troy commence à s’en aller.
NATHAN : Hé Jameson ! Ca fait quoi de faire partie des Falcons ?
TROY : C’est comme être un super héros.
Troy s’en va.
NATHAN : C’est vrai.
Chez Clay et Quinn, on voit Clay à travers la caméra de Julian.
JULIAN : A travers l’interview, j’aborde le sujet des gens qui reprennent tout depuis le début. Toi c’est bien ce que tu as fait ?
CLAY : Oui. Et euh… je dois admettre que ca a pas été évident.
JULIAN : Est-ce que c’est le défi le plus dur que tu ais relevé ?
CLAY : Oui, ca fait aucun doute. J’avais pas trop le choix. C’est vrai, s-si moi je l’aidais pas euh… alors qui ?
JULIAN : Eu-Euh, attends une seconde. Tu as aidé qui ?
CLAY : Ooh ! Oh, tu parles de…
Clay rigole.
CLAY : C’est par rapport au fait qu’on m’a tiré dessus, c’est ca ? Je croyais que… je croyais que tu parlais de Nathan qui est devenu un agent.
Clay rigole.
CLAY : Parce que… ca a été aussi dur de lui apprendre le métier que d’apprendre à lire à un singe !
Julian rigole.
A l’aéroport, Nathan arrive et Clay se met à applaudir.
CLAY : Et bah voilà, c’est dans la poche !
NATHAN : Les doigts dans le nez.
Ils se prennent dans les bras.
CLAY : Ah ouais ?
NATHAN : J’ai besoin de me détendre.
CLAY : Tu m’étonnes ! Je suis fière de toi vieux.
NATHAN : J’ai encore à apprendre. C’est grâce à toi. Merci.
CLAY : De rien.
NATHAN : C’est quoi ca ?
Nathan prend un paquet dans une main.
CLAY : Ca, c’est un ouvre-boîte.
Au Tric, Micro est au téléphone.
MICRO : Oui, je comprends. Oui, bien sur. Merci quand même Jerry.
Micro raccroche.
CHASE : Tout va bien ?
MICRO : Oui, c’était un ancien collègue de la chaine, il-il voulait… m’aider à récupérer mon poste.
CHASE : Et alors ?
MICRO : Ca marchera pas.
CHASE : C’est dommage.
MICRO : Oui. Hé, viens jeter un coup d’oeuil.
Micro ouvre la porte de la salle réservée aux employés qui est toute nettoyée.
CHASE : Tu t’es défoncé ! Ah, j’en reviens pas !
MICRO : Ca a de la gueule, hein ?
Chase a un petit rire.
MICRO : On se voit demain.
Toujours au Tric, on voit Micro à travers la caméra de Julian.
MICRO : Est-ce que j’aurais voulut que ca se passe mieux ? Oui, mais on reviens pas en arrière. Et… y’a beaucoup de gens pour qui la vie est dure. Tout ce que je peux faire c’est ne pas abandonner… aller au boulot, faire de mon mieux, payer des factures… ne pas perde espoir. Y’a quelque chose de noble là-dedans. Ces hommes et ces femmes qui attendent le bus après avoir bossé toute la journée. Ces parents qui rentrent épuisés et qui trouvent encore du temps pour leurs enfants. C’est des gens comme tout le monde. Et ils ont beaucoup de mérite.
Au Tric, Chase est en train de nettoyer les verres de tequila. On voit ensuite Chase à travers la caméra de Julian.
CHASE : Alex est… brillante, talentueuse… et magnifique. Mia est… brillante, talentueuse et magnifique. Et si je devais faire un choix… je crois… que je choisirais…
On entend un petit bruit dans la caméra.
JULIAN : Oh ! Attends. Désolé, je dois changer de batterie.
A l’école
MADISON : Salut Jamie.
JAMIE : Salut.
MADISON : On t’as mis un appareil ?
JAMIE : Eh oui.
MADISON : C’est cool.
Ils sourient.
JAMIE : On y va ?
Dans la chambre de Jamie, on voit Jamie à travers la caméra de Julian.
JAMIE : On a pas besoin d’être tous pareils. Certaines personnes sont différentes. Moi je trouve ca cool.
Jamie met les grosses lunettes rondes à double foyer.
JAMIE : T’es toujours là ?
A Red Bedroom, dans le studio, Erin arrive et Haley sourit.
Chez Nathan et Haley, on voit Haley à travers la camera de Julian.
HALEY : Je suis mère de famille. J’ai un merveilleux garçon, j’aurais un autre enfant dans quelques mois et… je me dis que si l’un d’eux avait un jour besoin d’aide… j’aimerais qu’on s’occupe de lui. Les gens ont parfois besoin d’un peu de soutient, c’est normal, non,
Toujours chez Nathan et Haley, Nathan remplace son ballon de basket, qui se trouve sur son étagère à trophées, par le ballon de football dédicacé par Troy. On voit ensuite Nathan à travers la caméra de Julian.
NATHAN : J’ai encore un peu de mal à réaliser que Troy va jouer avec les Falcons. Je sais que j’y suis.. pour quelque chose… et j’en suis fière. J’ai la sensation que la partie va recommencer.
Au stade des Falcons d’Atlanta
COMMENTATEUR : Mesurant 1 mètre 93, et pesant 97 kilos, il porte le numéro 13, le nouveau Quaterback des Falcons… Troy Jameson !
Troy arrive en courant sur le terrain, applaudit par le public.
JAMIE : Ouaiiiis !
NATHAN : Troy !
Sur le toit de Clothes Over Bro’s, on voit Brooke à travers la caméra de Julian.
BROOKE : Je n’ai aucune idée de ce qu’il m’attend. Je n’ai plus rien. Et je suis terrifiée à cette idée. C’est dur d’abandonner ce qu’on a crée.
Brooke se met à pleurer.
BROOKE : Je suis désolée.
Julian pose la caméra et va la prendre dans ses bras.
JULIAN : Ca va aller.