Début de l’épisode.
HANGAR
Dimitri citant Shakespeare : « Ô scélérat ! Scélérat ! Souriant et damné scélérat ! Qu'un homme peut sourire, sourire, et n'être qu'un scélérat. » Vous ne souriez pas en cette belle matinée ? Dommage ! Il tend une bouteille d’eau à Nathan. Buvez, allé. Je voudrais pas vous voir mourir avant de vous tuer ! Il force Nathan à boire puisque ce dernier refuse l’eau. Voilà c’est bien ! Faut pas avoir peur !
Nathan : Vous croyez que j’ai peur ? J’ai pas peur de vous ! Vous pouvez me menacer autant que vous le voudrez et me réciter tous vos vers débiles toute la journée, vous pouvez me privez de mon monde, me prendre ma vie mais vous n’aurez pas ma peur. J’ai pas peur de vous et je n’aurais jamais peur !
Dimitri : Vous croyez que votre femme a peur ? « Il a abandonné son empire à une prostituée ! »
Nathan : Si vous la touchez je vous tue ! C’est clair ! Vous avez compris ?! Si vous touchez à ma femme je vous tue vous entendez ! Dimitri met la cagoule à Nathan. Retirez-moi ça ! Je vous tue !
MAISON DES SCOTT – CHAMBRE DE JAMIE
Jamie : Papa rentra jamais à la maison..
Haley : Ne dis pas ça !
Jamie : Mais c’est ce qui va se passer..
Haley : Non ce n’est pas le cas, du tout ! Ton père va …
On sonne à la porte.
J’en ai pas pour longtemps.
PORTE D’ENTREE
Agent Stevens : Madame Scott ?
Haley : Oui.
Officier Stevens : Vous vous souvenez de moi ? Agent Stevens.
Haley : Oui je me souviens de vous.
Agent Stevens : Je sais que les enquêteurs recherchent votre mari mais j’ai bien examiné les preuves et suivi quelques pistes de mon côté, sans que personne ne le sache.
Haley : Pourquoi personne ne devrait le savoir ?
Agent Stevens : Parce que je ne suis pas enquêteur et que je n’ai pas été mis sur cette affaire. Je.. je ne devrais même pas être ici.
Haley : Alors pourquoi êtes-vous venu ?
Agent Stevens : Je fais ce métier pour aider mon prochain madame Scott et j’avoue que depuis que cette affaire est devenue officielle je n’arrête pas de repenser à la façon dont je vous ai éconduite au poste et je suis désolé, je voudrais me racheter.
Haley : D’accord, je veux bien vous être utile sans que personne ne le sache.
Agent Stevens : Très bien. Euh, y’a-t-il quoi que ce soit que vous ne nous ayez pas dis ou montré peut-être ?
Haley : Oui attendez, je reviens tout de suite. Elle revient avec la peluche Mousse, emballée dans un sac transparent. Nathan a rapporté cette peluche de son voyage pour notre fille et je l’ai retrouvée à l’aéroport. Tenez.
Agent Stevens : Merci ! Vous avez bien fait de la mettre dans un sac.
Haley : Je ne l’ai pas mise dans un sac pour l’enquête. Je voulais la conserver telle que je l’avais retrouvée. Je tiens à la récupérer quand vous aurez fini.
Agent Stevens : Je vous la rendrais. Autre chose ? Vous n’avez rien vu d’anormal ou une personne suspecte peut-être ?
Haley : Vous voulez dire à part son père Dan ?
Agent Stevens : Je sais qu’on la relâché mais à votre avis ?
Haley : Je n’en sais rien.. Je n’espère plus rien de lui.
PLATEAU TV
Dan poursuit scrupuleusement ses recherches à propos de la disparition de son fils.
RESTAURANT DE DAN - FLASHBACK
Nathan tendant une balle de baseball : La première frappe de Jamie.
Dan : Du baseball !
Nathan : Il adore ça.
MAISON DES SCOTT – FLASHBACK
Haley trouvant la balle de baseball dans la commode de Dan : Vous aviez dis que vous aviez tout perdu dans l’incendie !
PLATEAU TV
Dan : Où es-tu mon fils ?
MAISON DES BAKER
Julian : Salut !
Brooke : Coucou..
Julian : Tout va bien ?
Brooke : On va peut-être le mettre en liberté conditionnelle ! Xavier !
Julian : Quoi ?! Mais comment c’est possible ? Il a tué Quentin..
Brooke : On ne la jamais condamné pour le meurtre de Quentin.. seulement pour kidnapping et faits aggravés. Et aujourd’hui ils veulent le mettre en liberté conditionnelle !
Julian : Ce type est un véritable psychopathe ! Condamné ou pas, il faut absolument qu’il reste en prison !
Brooke : Il voudrait s’expliquer avec moi avant qu’ait lieu son audience.
Julian : Ca va pas !
Brooke : Je crois que je devrais y aller.
Julian : Pourquoi ?!
Brooke : Je veux le regarder dans les yeux et voir s’il est toujours l’homme qu’il était à l’époque.
CENTRE DE SOINS
Docteur Alvarez : Très bien Clay, parlez-moi un peu de la personne que vous êtes devenue. Je ne sais pas, par exemple, décrivez-moi votre vie : à quoi ressemble votre journée type ?
Clay : Oh j’en sais trop rien, je travaille beaucoup, je passe du temps avec Quinn, on cuisine, on s’affronte aux jeux vidéos, on lit des Comics ensemble.
Docteur Alvarez : Ah oui ? Vous préférez qui ?
Clay : Volverine et Batman.
Docteur Alvarez : Les solitaires !
Clay : Les héros solitaires !
Docteur Alvarez : Vous avez raison ! Quoi d’autre ?
Clay : Eh bien je suis un super amant alors on passe beaucoup de temps au lit, c’est du délire ! Euh j’en sais rien, on traine, on rigole. Qu’est ce qu’on fait d’autre ? On prend des bains, on garde les enfants de Nathan et Haley, on fait un tas de choses ! Euh, on achète des fringues trop bizarres sur le net et elle tient à m’appeler Sergio.. maintenant je comprends pourquoi je suis là !
Docteur Alvarez : Désolé de vous dire que vous êtes tristement normal ! Je sais que votre ami Nathan a disparu, j’en suis navré.
Clay : Merci.
Docteur Alvarez : Comment va sa femme ?
Clay : Je crois qu’elle est morte de peur. On l’est tous. C’est moi qui, moi qui était censé aller en Europe.
Docteur Alvarez : Pourquoi être resté ?
Clay : Parce que j’avais commencé à jouer les somnambules et que Nathan voulait que je prenne soin de moi.
Docteur Alvarez : Et est-ce-que vous vous sentez responsable de tout ça ?
Clay : Pourquoi est-ce-que vous me demandez un truc pareil ?!
Docteur Alvarez : Parce que je vous connais.
Clay : C’est évident que je me sens responsable ! Ca aurait dû être moi !
Docteur Alvarez : C’est un type bien on dirait.
Clay : Ouais il est bien plus que ça, c’est un mec génial ! Et ses enfants et sa femme le sont autant que lui ! Je ferais n’importe quoi pour cette famille !
AEROPORT
Haley à Quinn : Tu le vois quelque part ?
Quinn : Non. Et toi tu le vois ?
Haley : Non. […] Le voilà.
Jamie : Oncle Lucas !
Lucas : Oh ! Salut mon grand ! Donne-moi une seconde.
Haley : Tu n’écris pas, tu n’appelles pas..
Lucas : Salut !
Haley : Lucas !
Lucas prend Haley dans ses bras.
[…]
Lucas à Jamie : Approche champion ! Laisse-moi te regarder ! Hein hein c’est vraiment un truc de fou ! Euh, t’es exactement pareil !
Jamie : Tu dis n’importe quoi !
Lucas : Non je suis sérieux ! Je pensais que maintenant t’allais avoir une moustache ou peut-être une barbe !
Jamie : T’as vu Lydia ?
Lucas à Haley : Elle a tes yeux !
Haley : Moi je trouve que c’est tout Jamie ! Tu te souviens de ma sœur Quinn non ?
Lucas : Ouais bien sûr ! A Quinn. Salut ! Content de te voir !
Quinn : Moi aussi ! Comment vont Sawyer et Peyton ?
Lucas : Elles vont bien ! C’est pas difficile, elles font équipe contre moi pour obtenir ce qu’elles veulent ! A Jamie. Tu sais que tu m’as manqué !
Jamie : Toi aussi !
Lucas : Encore heureux ! Allez viens, on va manger un morceau.
Haley à Jamie : Tu t’occupes de ta sœur ?
Jamie : Oui !
LOFT DE CHASE
Le téléphone de Chase sonne, Chase se réveille et décroche.
Chase : Allo ? Oui c’est lui ! Oui évidemment. Entendu. Merci.
Chase raccroche.
Fille : Salut !
Chase : Oh ! Euh, attends, quoi ?
La fille soulève la couette et on y découvre Chris.
Chris : Eh !
Chase : Oh !
Chris : J’ai froid !
Fille : Désolé chéri faut que j’y aille.
Chris : Non mais moi je veux encore faire une petite danse du ventre Pony !
Pony : Non t’en as pas les moyens et toute façon je sais bien que tu pourrais pas rester en place ! Au revoir les garçons !
Chris : Au revoir Pony ! Je rêve ou elle est sortie en sous vêtements ?!
Chase : Elle fait du strip tease, je crois qu’elle a l’habitude.
Chris : Ouaaaaaah ! Ca c’est ce que j’appelle une bonne soirée !
Chase : Arrête ! Crie pas si fort !
Chris : Oh bon sang ! C’était quoi ce coup de téléphone ?
Chase : C’était l’armée. Je suis mobilisé.
Chris : Quoi ? Ils ont le droit de faire appel à toi comme ça ?!
Chase : Je suis officier de l’armée de l’air Chris !
Chris : C’est vrai ? Pourquoi ?!
Autre fille : Dites, Pony est partie sans moi ?
Chris : Ca c’est ce que j’appelle une très bonne soirée !
MAISON DES BAKER
Julian : Je crois que tu devrais pas aller le voir.
Brooke :Si il le faut.
Julian : Pourquoi ?
Brooke : J’ai pas peur de lui. Il n’est pas question que je cède à la peur.
Julian : Tu pourrais très bien ne pas avoir peur de lui en ne bougeant pas d’ici !
Brooke : Je veux pouvoir croire en l’indulgence ! Je veux pouvoir croire que j’ai ce qu’il faut pour ça au fond de mon cœur, que j’ai le sens du pardon.
Julian : Certaines choses sont impardonnables.
Brooke : Je peux oublier mon agression mais pas Quentin. Il faut que je vois Xavier, c’est tout. Je sens qu’il le faut.
Julian : C’est d’accord mais je t’accompagne.
Brooke : Tu m’accompagne.
Brooke regarde des photos d’elle après l’agression et se remémore ce moment-là.
HANGAR
Le dealer frappe Nathan.
Dimitri : Arrête ça tout de suite imbécile !
Dealer : Salut vieux ! Ah c’est trop l’éclate ! Dimitri l’empêche de frapper à nouveau Nathan. Mais qu’est-ce-que tu fais ?! Qu’est-ce-qui y’a ? Quoi ?
Dimitri : T’es sourd ou quoi ?! T’as pas compris ?! Non ça veut dire non ! Qu’est-ce tu fais là ?
Dealer : Je voudrais un peu de speed. Mon stock diminue très vite, ça se vend comme des petits pains.
Ils s’en vont plus loin.
CENTRE DE SOINS
Docteur Alvarez : Alors c’est Nathan qui vous a présenté Quinn ?
Clay : Ouais enfin si on veut. Il me la présenté, ensuite il m’a interdit de la fréquenter.
Docteur Alvarez : Pourquoi il a fait ça d’après vous ?
Clay : Parce qu’à l’époque j’étais son agent.
Docteur Alvarez : Et pourquoi avoir choisi Nathan comme client ?
Clay : Il avait des problèmes, il traversait une période difficile mais il était promis à un brillant avenir.
Docteur Alvarez : Comme vous.
Clay : Et il devait aussi entretenir sa famille.
Docteur Alvarez : Pourquoi me parler de ça ?
Clay : Si je pouvais l’aider, je pouvais aussi aider sa femme et son fils. Ils vivaient son rêve autant que lui pouvait le vivre, parfois plus que lui.
Docteur Alvarez : Vous lui en avez déjà voulu d’avoir, d’avoir une famille peut-être ?
Clay : Vous me posez des questions vraiment tordues aujourd’hui !
Docteur Alvarez : Ce ne serait pas du tout anormal d’en vouloir à une personne qui a tout ce que vous auriez pu avoir.
Clay : J’ai jamais reproché à Nathan d’avoir la famille qu’il a. Ca m’est arrivé de les envier et ça m’arrive encore par moment mais aujourd’hui je veux surtout les protéger.
Docteur Alvarez : Vous vous en voulez de ne pas avoir protégé Sara ?
Clay : Tout les jours..
Docteur Alvarez : Je vais vous dire, c’est très intéressant. Votre travail vous demande de protéger les gens et pourtant vous avez du mal à faire la même chose dans votre vie privée.
Clay : Je ne suis qu’un agent docteur.
AEROPORT
Haley : Et si il était mort ? Et s’il ne revenait jamais ?
Lucas : Arrête il va revenir !
Haley : On en sait rien ! Je me sens obligée de me poser les questions à voix haute même si ça me fait du mal, pour faire face à la dure réalité de la situation : Nathan a disparu ! Et il y’a de fortes chances qu’il ne revienne jamais !
Lucas : Y’a quand même de plus fortes chances qu’il revienne ! Je sais que tu as fais autant de recherches que moi : 95% de toutes les personnes qui disparaissent sont retrouvées.
Haley : Et dans les 5% qui restent, la majorité des personnes enlevées sont tuées dans un délai de moins de trois heures !
Lucas : On sait pas encore si Nathan a été enlevé.
Haley : Alors où est-ce qu’il est ? Où est-ce qu’il est ? Tu sais que c’est de Nathan dont on parle ! Il a déjà connu des épreuves et il s’en est toujours remis ! Alors qu’est-ce qui lui est arrivé ?! Il serait devenu amnésique et il se serait enfui ? Il aurait prit une nouvelle identité quelque part et quitté sa famille ?! Non ! S’il n’est pas rentré c’est parce que quelqu’un l’en empêche ! Je suis persuadée que c’est pour ça Lucas !
Lucas : Il s’agit de Nathan, faisons lui confiance ! Il sera bientôt de retour ! C’est ça que tu dois te dire à voix haute !
Haley : Il sera bientôt de retour.
Lucas : Ouais je le sais ça.
CENTRE DE SOINS
Docteur Alvarez : Racontez-moi un peu le, l’homme que vous êtes devenu après la mort de Sara. Vous êtes venu me voir et après vous avez arrêté les visites, pour quelles raisons ?
Clay : J’en ai eu assez de toujours en parler, j’en ai eu assez de dormir quinze heures par jour, j’en ai eu assez de mon appart’, j’en ai eu assez de tomber sur des vieux amis qui souriaient poliment quand ils me voyaient parce qu’ils savaient pas quoi me dire- comment me le dire - alors je suis parti.
Docteur Alvarez : Pour aller où ?
Clay : Nulle part. Un jour, je suis monté dans ma voiture et j’ai roulé droit devant, j’ai dormi dans des petits hôtels, mangé dans des fast food. Personne me voyait et personne me regardait dans les yeux, ça me convenait très bien. J’ai continué, j’ai continué à rouler et j’avais décidé de sortir avant la fin de la route, de me prendre une chambre d’hôtel quelque part et de mettre fin à mes jours. C’est là que je l’ai vue, à la fin de la route, elle m’attendait sur le balcon de cette gigantesque maison sur la plage.
Docteur Alvarez : Sara ?
Clay : Alors je l’ai loué. Et j’ai ensuite passé la nuit à lui parler, comme on le faisait avant et c’est là qu’elle m’a fait la morale. Elle m’a dit d’arrêter de m’apitoyer sur mon sort et de me remettre au travail. C’est ce que j’ai fais et je suis tombé sur Nathan.
AEROPORT
Jamie fouillant son sac : Je trouve pas mon père !
Quinn : De quoi tu parles ?
Jamie : De la vidéo qu’il m’a envoyé ! Je l’ai mise dans mon mp3 mais je l’ai pas apporté !
Quinn : D’accord. L’important c’est que tu saches où elle est.
Jamie : Mais je voulais la prendre avec moi ! C’est la dernière vidéo qu’il m’a envoyé d’Europe !
Quinn : T’as pris ton ordinateur portable ?
Jamie : Oui mais la vidéo est pas dessus, elle est dans l’ordi qui est dans ma chambre.
Quinn : On pourrait appeler quelqu’un pour qu’il te transfert le fichier ou alors je te l’envoie dès mon retour.
Jamie : Oh ! On pourrait téléphoner à Julian ! Il a la clé et il saura comment faire !
Quinn : Parfait ! Et Jamie, tu vas le revoir ton père, et pas qu’en vidéo ! Appelle Julian.
Jamie : Julian ? C’est Jamie.
TRIC
Chase : Chuck Scolnik est dans la place !
Chuck : Salut.
Chase : Alors, quoi de neuf ?
Chuck : Pas grand-chose.
Chase : Va y assieds-toi ! Je te sers à boire ? Ton père ça va ?
Chuck : Ca va, ça va super ! On s’amuse bien ensemble !
Chase : Alors tu crois qu’il va rester quelques temps ?
Chuck : Oui je crois. Pourquoi ?
Chase : Parce que.. je vais devoir réintégrer l’armée de l’air.
Chuck : Quand ça ?
Chase : Je m’en vais dans deux jours. Mais tu auras toujours Chris et ton père. Ca devrait aller.
Chuck : Oui..
Chase : Eh ! Ca va bien se passer. On pourrait se voir ce soir et faire un truc marrant.
Chuck : Je peux pas. J’ai des projets avec mon père.
AEROPORT
Haley : Il a besoin de son père. On a tous besoin de lui.
Lucas : Est-ce que la police avance ?
Haley : Lucas, ils ne font rien ! C’est vrai, j’ai l’impression qu’ils ne sont pas aussi impliqués qu’ils devraient l’être ! Comme si ce n’était pas important ! Leur enquête ne donne rien de nouveau, c’est un cauchemar !
Lucas : Je ferais peut-être mieux de revenir habiter à Tree Hill.
Haley : Non euh..
Lucas : Je devrais pouvoir t’aider davantage !
Haley : Tu m’aides déjà suffisamment ! J’ai besoin de toi pour éloigner quelques temps les enfants de la maison, avant que je ne devienne complètement folle et que Jamie se rende compte à quel point c’est grave. Ils seront beaucoup mieux en votre compagnie.
Lucas : D’accord. Et dès que Nathan sera de retour, vous serez à nouveau réunis. Il va revenir, tu verras. Je te le promets.
Haley : Si seulement tu pouvais tenir ta promesse et ne pas faire comme les autres fois ! Mais la situation est grave Lucas, ne l’oublie pas. Je crois qu’il y’a vraiment vraiment de quoi s’inquiéter.
HANGAR
Dimitri : La voilà ! Ma poule aux œufs d’or ! Vous ne voudriez pas caqueter pour moi ? Comme une poule, cotcotcotcotcot ! Les clients ont comprit que les conditions n’étaient plus les mêmes et ils sont parfaitement prêts à renégocier les termes de notre contrat pour votre exécution. Alors est-ce que vous avez peur maintenant ? Nathan Scott ! Parce qu’il y’a de quoi !
MAISON DES SCOTT
Nathan via une vidéo : Même si je suis à l’autre bout du monde Jamie Scott, tu es toujours avec moi. J’ai beau être dans une sorte de ghetto ou quelque chose de ce genre, ça n’empêche pas de penser à toi. Tu es bien sage d’accord ? Sois gentil avec ta mère et n’embête pas ta petite sœur ! Je serais bientôt à la maison. T’es un bon petit ga fiston ! Je t’aime.
Julian envoie cette vidéo à Jamie.
PLATEAU TV
Julian : Qu’est-ce que c’est ?
Dan grillant des steaks : C’est mon déjeuner. Tu en veux ?
Julian : Non. Enfin peut-être, ils sentent super bon ces steaks !
Dan : Tu veux connaitre le secret d’un bon steak ? Non, laisse tomber.
Julian : Tenez, là y’a une vidéo qui pourrait vous plaire. Y’a un ordinateur dans la caravane. Je vous laisse, je dois aller en prison avec Brooke.
Dan : En prison ?! Tu vas faire un malheur là-bas !
Julian : C’est ça merci !
[…]
Dan branche la clé usb et met en marche la vidéo.
Nathan via la vidéo : Même si je suis à l’autre bout du monde Jamie Scott, tu es toujours avec moi. J’ai beau être dans une sorte de ghetto ou quelque chose de ce genre, ça n’empêche pas de penser à toi. Tu es bien sage d’accord ? Sois gentil avec ta mère et n’embête pas ta petite sœur ! Je serais bientôt à la maison. T’es un bon petit ga fiston ! Je t’aime.
Dan répète plusieurs fois la vidéo à un moment précis. On aperçoit Haley qui, à l’aéroport, regarde en larmes cette même vidéo.
CENTRE DE SOINS
Docteur Alvarez : Que pensez-vous des enfants Clay ?
Clay : Comment ça ?
Docteur Alvarez : Vous, les enfants, la famille.
Clay : Oh à une époque je vous aurais sûrement dis « très peu pour moi ! » mais à force de passer du temps avec la famille de Nathan, avec son fils Jamie et le bébé, je les adore !
Docteur Alvarez : Vous passez du temps avec eux ?
Clay : Oui, Jamie vient beaucoup à la maison et Quinn s’occupe souvent de Lydia qui grandit sous nos yeux. Alors j’en sais rien..
Docteur Alvarez : Et si Quinn était enceinte ?
Clay : Si vous me demandez si j’aime Quinn alors oui je l’aime !
Docteur Alvarez : C’est bien mais ce n’était pas la question.
HANGAR
Dimitri : J’ai vu un de vos matchs une fois : vous avez perdu, vous étiez à la traine dans quartant, vous n’êtes jamais revenu ! Quelques fois, on ne revient jamais dans le jeu !
Nathan : Je voudrais boire ! De l’eau !
Dimitri : Vous n’avez pas dis « s’il vous plait » !
Nathan : S’il vous plait.
Il se lève et va chercher de l’eau.
Dimitri s’approchant de plus en plus de Nathan : « Rien ne sied à l’homme qu’une tranquille, qu’une humble retenue; mais quand l’appel guerrier résonne à nos oreilles, alors imitez-moi les mouvements et la souplesse du tigre. » Je vous aime bien Nathan Scott mais je vais devoir vous tuer, c’est dommage.
Nathan a pu se libérer des liens maintenant ses mains à la chaise et il en profite pour saisir Dimitri par le cou.
Nathan : Qu’est ce que vous dites de mon retour dans le jeu ?!
Les deux hommes tombent au sol. Dimitri semble inconscient. Nathan se dirige vers une table où est posé un couteau, il peut ainsi défaire les liens entre ses pieds et la chaise.
Dealer arrivant : Eh Dimitri ! T’es là Dimitri ?
Le dealer voit Dimitri allongé à terre et Nathan qui n’est plus là.
PARLOIR DE LA PRISON
Xavier : Je ne pensais pas vous voir.
Brooke : Vous avez dis vouloir vous expliquez alors je vous écoute.
Xavier : Vous êtes directe ! Ecoutez, je suis navré de ce que je vous ai fais. J’ai eu largement le temps de penser à toutes les erreurs que j’ai commises et de faire la paix avec ma conscience. Tout ce que je veux, c’est de faire les choses bien, je veux m’occuper de mes propres affaires et retrouver une vie normale. Alors je suis navré de ce que je vous ai fais, c’est tout.
Brooke : Vous pensez à Quentin Fields ? Et à sa famille, vous y pensez ?!
Xavier : Je n’ai jamais été condamné pour ça.
Brooke : J’ai deux enfants aujourd’hui, deux petits garçons. Ils ont toute la vie devant eux.
TRIBUNAL
Brooke poursuivant ce qu’elle disait : Quentin Fields avait la vie devant lui et Xavier Daniels également. Quand mes enfants seront adultes, j’espère qu’ils pourront croire à la rédemption et à la réhabilitation et j’espère qu’ils pourront croire au pardon parce que moi j’y crois. Mais je doute que le pardon soit possible pour Xavier Daniels. Je ne le crois pas quand il nous assure qu’il a changé, je ne crois pas qu’il soit désolé et je ne crois pas qu’il ait payé pour les crimes qu’il a commis. Xavier Daniels est un homme en colère, détestable, violent et qui n’a aucune empathie. Je suis désolée mais ce serait une grave erreur de le libérer. Je ne me sentirais pas en sécurité et vous non plus. Est-ce qu’il peut changer ? C’est ce que je lui souhaite. Mais a-t-il changé ? Non je ne le crois pas, et il ne changera jamais.
TRIC
Père de Chuck : Ici ? Tu m’as vu ?
Femme : Oui j’en suis quasiment sûre.
Père de Chuck : Non ça devait pas être moi ! Si ça se trouve c’était mon frère jumeau !
Femme : Oui c’est ça !
Ils rigolent, Chase passe derrière eux et épie leur conversation.
MAISON DES SCOLNIK
Chase : Le voilà ! Chuck Scolnik ! Je croyais que tu sortais avec ton père ce soir.
Chuck : C’est le cas. Enfin, on est déjà sortis, on s’est bien amusés !
Chase : C’est vrai ? Qu’est-ce-que vous avez fait ?
Chuck : Papa m’a emmené faire du karting, sur le circuit près de l’autoroute. A un moment on a fait une course de folie ! Toutes les voitures ont fini dans le décor ! C’était super, t’aurais vu ça !
Chase : Chuck, euh, ce circuit de karting est fermé depuis des mois maintenant.
Chuck : Oh ! J’ai dis celui près de l’autoroute ? Non, je voulais dire l’autre ! Y’en a un autre à côté, il est nouveau. Enfin bref ! Qu’est ce que tu fais dans les parages ?
Chase : Euh j’étais passé te voir.
Chuck : Bon d’accord. Le truc c’est qu’il faut pas faire trop de bruit parce que mon père fait une sieste, ma mère dit qu’il lui faut du repos.
Chase : D’accord. Ok.
AEROPORT
Haley au téléphone : Oui moi aussi je t’aime Sawyer et tu me manques. Oui. D’accord. Tu veux me passer ta maman s’il te plait ? Je le savais, elle m’a raccroché au nez ! J’ai l’habitude.
Lucas : C’est tout elle ça !
Une fois qu’elle a le téléphone en main elle peut parler des heures, elle préfère qu’on l’écoute plutôt que de devoir écouter les autres.
« Embarquement pour le vol 417 porte n°5 »
C’est notre vol.
Haley : Je sais.
Lucas : Il faut qu’on y aille.
Quinn : Je vous laisse vous dire au revoir. Je vais attendre là-bas.
Haley : Merci.
Quinn : Viens dans mes bras ! Vous allez tellement me manquer toi et ta petite sœur ! A très vite. Lucas merci, au revoir.
Lucas : Au revoir.
Haley : Prête pour la grande aventure ? Tu vas chez tonton Lucas et tante Peyton, ils vont très bien s’occuper de toi, tu verras. Tu vas bien t’amuser et dès que ton papa sera de retour tu pourras revenir, je te le promets. Parce que tu lui manques et tu vas me manquer à moi aussi. Je t’aime ma chérie. Quant à toi mon grand, t’as toujours rêvé de vacances chez tonton Lucas !
Jamie : Je vais bien.
Haley : Approche. Il sera très bientôt à la maison.
Jamie : Je sais.
Haley : Tu dois aussi savoir que je t’aime, de tout mon cœur, de toute mon âme, et pour toujours.
Jamie : Ca aussi je sais. Je vais bien maman.
Haley : Si seulement je pouvais en dire autant ! Il faut que tu t’en ailles.
Jamie : Oui.
Haley : Encore merci pour ton aide.
Lucas : Non je t’en prie. Merci de m’avoir appelé. Je te remercie de m’avoir laissé t’aider pour toutes les fois où c’est toi qui m’as aidé. Et merci d’être la fille que tu es, je crois que je te remercierais jamais assez pour ça.
Haley : Tu me manques Lucas.
Lucas : Je t’aime très fort.
Haley : Moi aussi je t’aime. D’accord, il vaut mieux que je m’en aille parce que si j’attends encore, je pourrais plus partir, je le sais. Alors on y va. Au revoir, au revoir. Tu m’appelles dès que t’atterri d’accord ?
Jamie : D’accord.
Haley : Sois sage et occupe-toi bien de ta petite sœur !
Jamie : Promis.
Haley : J’y vais.
Lucas : Au revoir !
Jamie : Eh maman ! Tout va s’arranger !
Haley : Au revoir !
Haley part rejoindre Quinn et elles s’en vont. Lucas et les enfants s’en vont également pour prendre leur avion. Jamie se précipite dans les bras de Lucas.
PLATEAU TV
Dan est toujours entrain de regarder la vidéo de Nathan.
HANGAR
Nathan tente de sortir de l’hangar mais plusieurs portes sont fermées. L’agent Stevens est là et fait signe à Nathan. Le dealer est également là. Nathan se cache de la vue du dealer.
Agent Stevens chuchotant : Ca va vous n’avez rien ?
Nathan :Non j’ai pas à me plaindre.
Agent Stevens : D’accord. Je vais vous sortir d’ici. Y’a une sortie dans la pièce d’à côté. Lui tendant une arme. Si vous avez un problème, vous tirez le premier. Il prend le couteau tenu par Nathan. Dirigez vous vers la route, vous y trouverez ma voiture de patrouille. Je vous rejoints vite, dépêchez-vous !
Nathan s’exécute mais Dimitri se trouve face à lui.
Dimitri : Content de vous revoir mon ami !
Nathan tire avec l’arme donnée par l’agent, mais celle-ci ne fonctionne pas. L’agent Stevens arrive derrière Nathan et l’assomme violemment.
Agent Stevens : Pourquoi il faut toujours que je fasse tout moi-même ?!
VOITURE DES BAKER
Brooke : Tu crois que je devrais m’en vouloir d’avoir dis tout ça ?
Julian : Au contraire, tu devrais être fière d’avoir dis tout ça !
Brooke : J’ai tout de suite vu quand je lui ai parlé de Quentin que, qu’il n’avait pas changé.
Julian : La première fois que tu as affronté ce type tu as été tellement forte et courageuse que je suis tombé amoureux de toi. Et aujourd’hui pendant cette audience, tu t’es montrée aussi forte et courageuse et je suis tombé encore plus amoureux.
Brooke : Je n’aurais pas pu y arriver sans toi, les deux fois. Ils vont quand même pas le libérer..
MAISON DES SCOLNIK
Chase : Dis-donc j’ai une idée. Je sais que ton père est rentré et je me demandais si ça te disait qu’on passe du temps ensemble avant mon départ ? Rien que tous les deux ! Et peut-être avec Chris.
Chuck : D’accord.
Chase : Génial ! Je te laisse. A demain alors.
Ils s’entrelacent et Chuck ressent une douleur au niveau du ventre.
Ben qu’est ce qui se passe ?
Chuck : C’est rien, ça va.
Chase : Qu’est ce que t’as au ventre ?
Chuck : Rien du tout !
Chase : Chuck !
Chuck : C’est rien. Je suis tombé avec le vélo que tu m’as donné.
Chase : Laisse-moi voir !
Chuck : Non !
Chase : Chuck, laisse-moi voir !
Il soulève son t-shirt.
Oh la vache ! C’est quoi ça ? Est-ce que ta mère est au courant ?
Chuck : Non stp lui dis rien, elle, elle me confisquerait mon vélo ! T’iras pas lui répéter ?
Chuck : Qu’est ce qui s’est passé ?
Chuck : Je sais plus, je suis tombé en, en touchant le trottoir. Je vais pas en mourir. Bon faut que j’y aille.
Chuck rentre chez lui.
KAREN’S CAFE
Brooke est à son café, seule, et Xavier l’observe.
PLATEAU TV
Dan : Juste là, tu peux l’agrandir ?
Julian : Je peux aussi améliorer l’image. Qu’est ce que c’est ? Ca veut dire quelque chose ?
Julian ressort de la vidéo de Nathan un logo.
Dan : Oui.
Julian : C’est plutôt une bonne nouvelle ?
Dan : Non. C’est tout le contraire.
AEROPORT
L’avion de Lucas et des enfants s’envole.
Quinn à Haley : Ca va aller.
CENTRE DE SOINS
Docteur Alvarez : Vous êtes inquiet pour Nathan Clay ?
Clay : Si je m’inquiète pour sa sécurité ? Evidemment ! Mais Nathan Scott est l’homme le plus fort que je connaisse. Où qu’il soit, quoi qu’il lui arrive : il est de plus en plus fort. Il va revenir. Et si c’est pas le cas, celui qu’il aura en face de lui devra livrer le combat de sa vie.
HANGAR
L’agent Stevens attache Nathan à la chaise.
Nathan : Comment pouvez-vous faire ça ? Vous êtes de la police !
Agent Stevens : Ouais enfin je suis le petit flic de l’accueil ! Les autres se moquent de moi. Ils ont tord ! Ils ne veulent pas que je sois nommé lieutenant, ah je m’en fiche ! Ce job rapporte beaucoup plus ! Ah au fait ! T’as le bonjour de ta femme !
Il donne un coup de poing à Nathan.
Dimitri : D’accord, d’accord, ça suffit. Allons ! « Soyons des sacrificateurs mais non des bouchers. Tuons-le avec fermeté mais non avec rage; découpons-le comme un mets digne des dieux, mais ne le mutilons pas comme une carcasse pour les chiens. Et que nos cœurs fassent comme ces maîtres subtils qui excitent leurs serviteurs à un acte de violence. »
Son téléphone sonne.
Bonne nouvelle ! On a trouvé un accord financier ! Ils vont nous envoyer plus de fric et ensuite on vous tue.
Stevens met la cagoule sur le visage de Nathan.
Fin de l’épisode.