DANS LES EPISODES PRECEDENTS
PEYTON: On va avoir un bébé, Lucas Scott.
LUCAS: Je t'aime, Peyton.
HALEY: C'est moi qui s'occupe de ce concours et c'est moi qui choisi qui sera publié.
MME BUTTKISS: C'est vrai mais c'est moi qui choisi les membres de notre personnel.
NATHAN: C'était les Charleston Chiefs, tu as devant toi leur nouveau meneur de jeu.
HALEY: C'est pas vrai.
MILLICENT: J'ai couché avec un garçon hier soir. C'était une bêtise parce que je voulais que se soit toi.
MICRO: Je sais.
MILLICENT: Brooke a dit qu'elle allait avoir besoin de quelqu'un à New York pour les costumes. Je vais peut être dire oui.
MICRO: Ce ne serait pas une mauvaise idée.
JAMIE: C'est quoi ce machin?
DAN: C'est avec ça que l'hôpital va m'appeler quand on pourra me soigner.
JULIAN: C'est toi qui devrais la porter. Ça montre que nous deux c'est officiel.
BROOKE: C'est très mal mais tellement bon.
ONE TREE HILL
MAISON DE BROOKE
Brooke sort de sa chambre, suivi de Julian.
BROOKE: Je veux que tu t'en ailles.
JULIAN: Pourquoi? Qu'est-ce que j'ai fait?
BROOKE: Tu sais très bien ce que tu as fait.
JULIAN: Ben ça plait au fille en général.
BROOKE: Ben pas à moi. Je vais me prendre une douche et quand je sortirai, je ne veux plus que tu sois là.
JULIAN: Je comprends pas pourquoi tu en fait une montagne?
BROOKE: Parce que je trouve ça dégoutant. Tout de même, maintenant je suis une mère de famille.
JULIAN: Je suis désolé, Brooke. Je te demande pardon et je ne le ferai plus jamais. C'est promis.
BROOKE: C'est promis?
JULIAN: Tu as ma parole.
BROOKE: C'est que je ne m'attendais pas à ce genre de coup.
JULIAN: Je comprends et je te présente mes excuses.
BROOKE: Ça ma fichu la trouille mais si tu jures de ne pas recommencer, je te pardonne.
JULIAN: Je te promets que plus jamais je t'infligerai les mots « je t'aime ». Même si effectivement je t'aime Brooke. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.
BROOKE: Ça suffit!
MAISON DE MICRO
Millicent est là, Micro arrive.
MICRO: Millie!
MILLICENT: Marvin!
MICRO: Qu'est-ce que tu fais là?
MILLICENT: Je passais seulement récupérer le reste de mes affaires. Désolé Skills a dit que tu serais au bureau toute la journée.
MICRO: Ouais, je vois. Il m'a dit que le réparateur télé allait passer et que je devais l'attendre. Je parie que c'est lui qui a débranché le câble. Alors ça va à New York?
MILLICENT: Ouais, c'est génial. Ça me manquait une ville vraiment super.
MICRO: C'est cool. Ici il se passe pas mal de choses aussi en ce moment. Cette histoire de film met Tree Hill sans dessus dessous, j'ai fait la connaissance du gars qui va jouer mon rôle. Ça fait un drôle d'effet? J'aurais pu t'envoyer tout ça à New York.
MILLICENT: Je suis venu pour ma voiture, je repars avec.
MICRO: Je croyais qu'on avait pas besoin d'une voiture à New York?
MILLICENT: Non mais comme je compte y rester, je ne veux pas non plus la laisser là.
MICRO: Bien sur oui. Bon, on se reverra sans doute pas avant longtemps alors.
MILLICENT: Je crois qu'un ne se reverra même plus du tout.
MAISON SUR LA PLAGE
Nathan rentre dans une maison.
NATHAN: Il y a quelqu'un? C'est moi.
HALEY: Coucou!
NATHAN: Hey, tu es folle.
HALEY: Excuse moi, chéri.
NATHAN: Tu sais qu'on n'a pas le cœur solide dans la famille.
HALEY: Si tu t'écroules, je te ferai du bouche à bouche.
NATHAN: A quoi tu joues? Le SMS que tu m'as envoyé disait seulement de te rejoindre à cette adresse. Qu'est-ce que tu fous à Charleston?
HALEY: C'est une date importante, je savais que tu ne pourrais pas te passer de moi.
NATHAN: Non.
HALEY: Bon viens. J'étais triste que tu puisses pas rentrer à la maison ce weekend alors je l'ai amené jusqu'à toi. Bon anniversaire de mariage, Nathan Scott.
MAISON DE NALEY
Jamie et Déborah mettent le couvert.
DEBORAH: Bon. Puisqu'on est tous les deux ce soir, on va en profiter à fond. Si tu es mignon tu pourras te coucher un peu plus tard que d'habitude et on va regarder les dessins animés que tu veux.
JAMIE: J'aimerai mieux regarder Gossip Girl, c'est très mauvais pour moi.
DEBORAH: Ta mère me tuerait. Je sais que tu es plutôt doué en maths donc je suppose que la troisième assiette est encore pour Orvale mais je te préviens si il essaye de me piquer ma part cette fois je lui tord son petit cou imaginaire.
JAMIE: Rassures toi, nounou Debbie. C'est pas pour Orvale.
(Quelqu'un frappe à la porte)
DEBORAH: Le livreur de pizza a fait vite.
DAN: Déborah, tu as l'air plus vieille.
JAMIE: Grand père Dan!
DAN: Bonsoir mon grand.
DEBORAH: Qu'est-ce que tu fais là Dan?
JAMIE: Je l'ai invité.
MAISON DE LEYTON
Lucas et Peyton sortent de la chambre à coucher.
PEYTON: Je croyais que c'était les femmes enceintes qui menaient leurs maris par le bout du nez
LUCAS: Dans le sens va me chercher une barquette de fraise ou oui chéri le bébé est de toi.
PEYTON: Dans le sens des fraises mais maintenant que tu en parles.
LUCAS: Tu vas te sentir super coupable quand tu verras ma petite surprise.
PEYTON: Tu crois. Est-ce parce que tu travailles à ta surprise que tu n'as pas dormi de la nuit?
LUCAS: C'est possible. Prêtes à sauter de joie?
PEYTON: Non là pas trop.
LUCAS: Tes nausées matinales, aujourd'hui.
PEYTON: Ouais, c'est ça.
(Peyton se tord de douleur)
LUCAS: Peyton, qu'est-ce qu'il y a?
LA SURPRISE
Lucas et Peyton reviennent de la visite chez le médecin.
LUCAS: Tu viens dans la chambre? Le docteur t'a dit de rester tranquille.
PEYTON: Je veux voir la surprise.
LUCAS: Je crois que ce serait une erreur.
PEYTON: Je veux la voir.
LUCAS: Peyton...
Peyton entre dans la chambre du bébé.
LUCAS: Tu avais raison, maintenant c'est notre maison.
PEYTON: C'est merveilleux.
LUCAS: Peyton...
PEYTON: J'ai besoin d'une seule minute.
(Peyton part)
Peyton est dans le salon, Lucas arrive.
PEYTON: On avait même pas choisi de prénom. Si c'était une fille, j'avais pensé à Anna comme ma mère adoptive.
LUCAS: S'il te plait, Peyton. Arrêtes!
PEYTON: Ou alors Sawyer pour un garçon. Ça sonne bien Sawyer Scott.
LUCAS: Je crois qu'il faut qu'on laisse passer deux ou trois jours pour digérer la nouvelle.
PEYTON: Au début, j'étais pas sure d'en vouloir. Je me suis demandé si je serais vraiment capable d'assurer un bébé. Et maintenant regardes où on en est.
LUCAS: Arrêtes. Dis pas n'importe quoi. C'est pas le destin qui te punit parce que t'as eu peur et t'as douté.
PEYTON: Je sais. T'as raison. Mais je ne ferais pas ça.
LUCAS: Le médecin a dit...
PEYTON: Je sais ce qu'il a dit.
LUCAS: Si tu mènes cette grossesse à terme, tu risques ta vie.
PEYTON: Le risque, je m'en fiche. Je mettrai au monde ce bébé.
Peyton fait la vaisselle quand Lucas arrive.
LUCAS: Le médecin a pas seulement dit que tu prenais un risque en portant cet enfant, il a dit que c'est très dangereux. D'après lui, le bébé pourrait même ne pas survivre. Écoute, après tout on n'est pas obligé de faire ça tout de suite. On a le temps. L'intervention peut attendre la semaine prochaine, d'accord?
PEYTON: L'avortement, tu veux dire?
LUCAS: C'est pas le terme que le médecin a employé.
PEYTON: C'est exactement ce que s'est.
LUCAS: Tu rends les choses plus difficiles. Arrêtes.
PEYTON: Ça s'appelle comme ça, Lucas! Écoute. Si tu tiens à ce qu'on en parle, appelle ça par son nom.
LUCAS: Ça arrive du jour au lendemain sans prévenir.
PEYTON: C'est la deuxième fois. Au début de la grossesse, j'ai déjà eu mal au ventre.
LUCAS: Pourquoi tu me l'as pas dit?
PEYTON: Parce que je voulais pas t'inquièter, ils ont dit que c'était pas grave.
LUCAS: Sauf que si c'est grave.
PEYTON: Pas tant que ça.
LUCAS: Qu'est-ce que tu veux dire?
PEYTON: Seulement que ce qui doit arriver, arrivera.
LUCAS: Ouais, t'es la reine des égoïstes.
PEYTON: Quoi? Tu t'énerves contre moi?
LUCAS: Et toi tu fais quoi? Tu veux me donner le mauvais rôle. Bon, ok. Appelle ça un avortement si tu veux mais si cette grossesse met vraiment ta vie en danger alors on y met un terme.
PEYTON: Arrêtes de dire grossesse. Lucas, c'est la vie de notre bébé. T'as entendu son cœur, t'as vu ces petits doigts. C'est notre enfant, il est là.
LUCAS: Tais toi, Peyton!
PEYTON: Non, pas question!
LUCAS: Arrêtes, je t'ai dit!
PEYTON: Je veux pas me taire. Je veux que tu penses tout ça.
LUCAS: On essayera encore, on aura un autre enfant. On pourra même adopter. Si tes parents t'avaient pas adopter, on aurait jamais pu tomber amoureux.
PEYTON: Je sais, ouais. T'es un ange et c'est pour ça que je t'aime mais cette petite vie qui est en train de grandir en moi, c'est toi et c'est moi. Je veux un fils qui plisse les yeux comme toi ou une fille qui ait mes jambes maigrichonnes.
LUCAS: J'en ai rien à faire que cet enfant nous ressemble. Le plus important, c'est que mon enfant ne grandisse pas sans sa mère. Tu en a trop souffert.
PEYTON: Tu veux me convaincre en me culpabilisant, c'est ça?
LUCAS: Ouais. S'il le faut, je suis prêt à dire et faire n'importe quoi. Je veux qu'une chose, que la femme que j'aime vive.
PEYTON: C'est affreux ce que tu dis.
LUCAS: Ouais, je suis surement affreux.
Lucas est dans la chambre du bébé, il enlève le panier de basket accroché au mur. Peyton arrive.
PEYTON: Qu'est-ce que tu fais?
LUCAS: C'était beaucoup trop tôt.
PEYTON: Ça va pas. Lucas Eugène Scott si t'arrêtes pas tout de suite je te mets une raclée.
LUCAS: On dirait ma mère.
PEYTON: Je suis une maman comme elle.
LUCAS: Il y a quelques semaines de ça, j'ai fait un rêve. On te faisait du mal et j'y ai beaucoup repensé. Je peux pas imaginer vivre sans toi.
PEYTON: Chéri.
LUCAS: Non sans toi j'aurais pas la force de continuer. Peyton, tu dis que je passe mon temps à te sauver mais je vois que cette fois j'y arriverais pas.
PEYTON: Arrêtes, faut pas penser à ces choses là. Moi, j'ai confiance en nous, regardes toutes les épreuves auxquelles on a survécu, un accident, une balle perdu, un psychopathe et on est encore là aujourd'hui. Alors on va pas se laisser s'impressionner par un docteur coincé et trouillard. On est plus fort que ça. Réfléchis même si quelque chose m'arrivait, je sais que tu te débrouillerais tout seul. T'as besoin de personne pour élever cet enfant. Prends exemple sur ta mère.
LUCAS: Tu crois pas que j'en voudrais au bébé si c'est à cause de lui que t'es plus là.
PEYTON: Non. Là dessus je me fais aucun soucis parce que je sais bien que tu n'es pas comme ça. Et je m'inquiète pas non plus pour toi parce que tu seras jamais seul. T'auras toujours Nathan et Haley et aussi Brooke. Et c'est sexy un père célibataire, regardes Jake Jagielski toutes les filles étaient folles de lui.
LUCAS: Je trouve pas ça drole.
PEYTON: Non, t'as raison. Ce ne seras pas drôle parce que si je meure je viendrais te hanter pour t'empêcher de coucher avec une autre.
LUCAS: Comment est-ce que tu peux faire des blagues là dessus?
PEYTON: Parce que j'ai peur Lucas. C'est toi qui m'appris à croire au destin. C'était le sujet de la comète, non? On a un destin alors autant l'accepter.
LUCAS: Notre destin, ça peut pas être ça.
PEYTON: Peut être que si. Pourquoi pas? C'est peut être le but de nos vies, c'est pour ça qu'on est là toi et moi. Ce qu'on a vécu jusqu'à maintenant nous a préparé à cet instant et je pense que tout ça à un sens. Si ça se trouve, c'est ça notre destin. De donner naissance à cet enfant parce que quand ce bébé sera grand, il va changer le monde.
LUCAS: Je refuse d'accepter que notre histoire n'ait pas une fin heureuse.
PEYTON: Notre histoire a déjà une fin extraordinaire, quoiqu'il puisse arriver parce qu'on est tous les deux.
LUCAS: Je veux être sur qu'on va prendre la bonne décision pour nous trois. Quoi? Qu'est-ce qu'il y a? Ça recommence? Assieds toi, ça va aller. Je vais appeler une ambulance
PEYTON: Non. Non, attends. Le bébé donne des coups de pieds. Tu l'as senti celui là?
LUCAS: Oui.
PEYTON: Lucas. Tu as tout à fait le droit d'aimer ce bébé, ça ne veut pas dire que tu ne m'aimes pas.
LUCAS: Tu sais que je ne peux pas vivre sans toi.
PEYTON: Non, je sais moi non plus mais ça n'arrivera pas. Je le sens, ça va aller. On va vivre heureux et on aura beaucoup d'enfants en commençant par celui là.
UN LONG AU REVOIR
MAISON DE MICRO
MICRO: Millicent, attends!
MILLICENT: Pour quoi faire Marvin? Cette fois on sait dit adieu, c'est terminé.
MICRO: Pourquoi t'as pu tes lunettes?
MILLICENT: Je ne suis fait opérer au laser, j'ai une vue parfaite maintenant.
MICRO: Ben dis donc, c'est le mois des nouveautés.
MILLICENT: Ouais, c'est ça. Si tu as fini de te moquer de moi, j'ai autres choses à faire.
MICRO: C'était une réflexion stupide, j'étais en colère. Ça ne passe pas si facilement que ça.
MILLICENT: Ça ne me touche pas, quoique tu es sur le cœur, je suis sure que je me suis déjà assez reprochez.
MICRO: J'ai tout de même une chose à te dire. Je m'en veux.
MILLICENT: Et pourquoi tu t'en voudrais?
MICRO: C'est moi qui t'es fait fuir. C'est ma facture de portable.
MILLICENT: Trois cents dollars! C'est cher.
MICRO: Les SMS sont hors forfait. Gigi m'a envoyé des photos et des messages et moi je lui envoyait des petites réponses.
MILLICENT: Pourquoi tu t'en vantes? C'est cruel.
MICRO: J'ai pas dit ça pour te faire de la peine. C'est pour t'expliquer que c'est plutôt toi qui devrais m'en vouloir et parce que je veux que tu comprennes que c'est moi qui ais tout gâché. Le pire, c'est que je ne m'en suis rendu compte quand voyant écris noir sur blanc sur cette facture.
MILLICENT: Pourquoi tu as fait ça?
MICRO: J'en sais rien, peut être que ça me flattais qu'elle s'intéresse à moi. Il n'y a pas de bonnes raisons seulement de mauvaises excuses. Mais si j'avais pas été si stupide, tu ne serais pas allé...Enfin alors que tu ne disparaisses pour toujours de ma vie. Je voulais te demander de me pardonner.
MILLICENT: C'est noble de ta part, Marvin mais tu es un garçon, tu as des besoins. Gigi t'apportait quelque chose qui manquait dans notre relation.
MICRO: Il ne manquait rien. J'ai passé les plus belles journées de ma vie avec toi.
MILLICENT: Puis il y avait les nuits. Toutes ces nuits où on couchait dans le même lit enlacés. Je ne les oublierais jamais. Si tu savais combien de fois j'ai eu envie de t'enlever ton pyjama et de te sauter dessus.
MICRO: Pourquoi tu l'as pas fait?
MILLICENT: Parce que j'avais la trouille. On était tellement bien tous les deux que j'ai eu peur qu'on gâche tout en faisant l'amour que ça pourrait pas être à la hauteur des sentiments qu'on ressentait. Mais je me rends compte aujourd'hui qu'on était loin d'être le couple idéal que j'imaginai
MICRO: Ne dis pas ça. On formait un couple extraordinaire Millie et si on le voulait vraiment on pourrait recommencer.
MILLICENT: Je pense qu'on pourrait pas oublier totalement ce qui s'est passé. Vaut mieux tirer un trait sur nous et refaire nos vies. Au moins les prochaines personnes qu'on choisira n'aurons rien à nous reprocher.
MICRO: Donc tu préfères laisser tomber plutôt que nous redonner une chance.
MILLICENT: Réfléchis, les choses ne seront jamais comme avant.
MICRO: Je ne veux pas qu'elle redeviennent comme avant, j'ai envie qu'on avance.
MILLICENT: Qu'est-ce que tu veux dire?
MICRO: C'est vrai, ça se passait bien entre nous mais c'était facile parce qu'il ne s'était jamais rien arrivé. Dans la vraie vie, on fait des erreurs, on se plante. Mais si on se bat pour rester ensemble, on en sortira plus fort seulement il faut qu'on soit convaincu que ce soit la peine d'essayer. Je ne sais pas où on va, je suis aussi perdu que toi. Je sais seulement que tu me manques.
MILLICENT: Qu'est-ce qu'il te manques à ce point là?
MICRO: Ça me manques de ne plus commencer ma journée en te voyant, de ne plus rentrer le soir pour tomber dans les bras de la seule personne qui me comprenait vraiment. Ça me manques de ne plus pouvoir t'enlacer la nuit et ne plus t'entendre ronfler comme tu le faisais souvent vers deux heures du matin.
MILLICENT: Là, tu inventes.
MICRO: Tout ce que tu faisais, tout ce que tu étais me manquent. Même tes lunettes.
MILLICENT: Les lunettes, tu les referas plus Marvin. On ne reviendras pas en arrière, tout ça c'est du passé.
MICRO: Ça, je le sais mais je ne t'aime pas pour tes lunettes. Je t'aime pour ce que tu es.
MILLICENT: Moi aussi, je t'aime Marvin mais ce qui compte c'est pas seulement que tu me pardonnes. Faut que j'arrive à me pardonner aussi et j'en serai incapable si je te vois tous les jours. Bon, il faut que j'y aille.
MICRO: T'es sure que tu veux pas rester?
MILLICENT: Je suis vraiment désolée.
LE CAP DES SEPT ANS
MAISON DE LA PLAGE
NATHAN: A nos sept ans
HALEY: A nos sept ans. C'est quand même fou que tu m'es persuadé de t'épouser alors que j'avais seize ans.
NATHAN: C'était complément idiot.
HALEY: Tu te rends compte si Jamie nous ramène une fille dans dix ans.
NATHAN: Dis pas ça, je lui ferais regretter.
HALEY: Et on serait d'horrible hypocrite.
NATHAN: Ouais malheureusement c'est vrai. Il est où ce petit monstre?
HALEY: J'ai demandé à ta mère de le garder.
NATHAN: Et si on prend deux ans pour cambriolage, elle peut le garder aussi?
HALEY: Ne joues pas les trouillards, je contrôle la situation. Aller c'est l'heure du « fortune cookies ».
NATHAN: Bon d'accord.
HALEY: Chacun le sien.
NATHAN: Vous êtes un expert très talentueux, au pieux. Dis donc ils sont très forts.
HALEY: Attends, qu'est-ce que tu racontes?
NATHAN: Tu peux rajouter au pieux à toutes les prédictions et ça marche à tous les coups.
HALEY: Tu rigoles?
NATHAN: Je t'assure. Si tu me crois pas essayes. Vas y.
HALEY: Toi, t'as vraiment de ces idées. Préparez vous à un changement radical, au pieux. On dit que le cap des sept ans de mariage est souvent fatal.
NATHAN: C'est nul les farces des cookies.
HALEY: L'histoire du changement est vrai.
NATHAN: Je sais quand ce moment je n'ai pas très facile pour toi. Tu travailles à plein temps, en plus tu as Jamie.
HALEY: Non. En réalité, le changement il est là. Voilà. En fait cette semaine, je n'ai pas travailler à plein temps.
NATHAN: Hein? Pourquoi?
HALEY: Disons que c'est un congé. Faut prendre ça comme des vacances, des vacances pas payés et qui pourrait s'éterniser.
NATHAN: Qu'est-ce qui s'est passé, Haley? Expliques toi.
HALEY: Je t'ai parlé du texte que Sam a écrit pour mon cours.
NATHAN: ouais.
HALEY: C'était un texte puissant et très beau mais il y avait quelques passages un peu osés alors la principale Rimkus m'a interdit de publier dans le journal comme convenu.
NATHAN: Donc tu l'as fait.
HALEY: Ouais. Tu dois être furieux?
NATHAN: ouais contre Mme Sacàpuces.
HALEY: T'es très créatif, ce soir.
NATHAN: Merci.
HALEY: Enfin, elle m'a suspendu. Voilà. Mais ça m'a donné le temps de réfléchir, penser à notre avenir, aux choses importantes.
NATHAN: Et alors?
HALEY: Pour commencer, si on te rejoindrait Jamie et moi?
NATHAN: Tu veux qu'on emménage à Charleston?
HALEY: Je sais c'est encore une idée folle mais ça a du sens puisse que tu es obligé de passer beaucoup plus de temps ici qu'avec nous à Tree Hill.
NATHAN: Bientôt tu vas me dire que cette maison est à nous.
HALEY: Non mais j'ai le numéro de l'agent immobilier si on veut se renseigner.
NATHAN: T'es pleine de surprise ce soir.
HALEY: Et t'as pas encore tout vu.
Nathan et Haley montent à l'étage.
HALEY: Viens.
NATHAN: Elle tombe en ruine cette baraque. Crois moi, elle ne va pas nous couter chère.
HALEY: Moi, je la trouve magique. Tu te souviens de la nuit est belle de Cap-rat, on dirait la maison des Grand-ville. Tu sais celle où George et Mary balancent des cailloux tout en faisant des vœux. Tiens regardes, c'est merveilleux, non? Je suis sure que ça plaira à Jamie et à Chester aussi.
NATHAN: J'ai peur qu'il y ait des bestioles capables de bouffer Chester dans ce taudis.
HALEY: Et c'est pas tout. Regardes ma salle de musique est toute trouvée et attends une de mes fenêtres donne sur l'allée où est monté un panneau de basket. Quand j'aurai besoin d'inspiration, je pourrai te regarder marquer des paniers torse nu.
NATHAN: C'est bien t'as tout prévu, il ne reste plus qu'à faire nos valises.
HALEY: J'avais juste envie de rêver un peu. Je sais bien que c'est à Tree Hill qu'on se sent le plus chez nous, je n'ai pas envie d'en partir pour toujours mais je n'ai pas envie non plus qu'on y passe toute notre vie.
NATHAN: T'as raison. Mais quitte à rêver autant ne pas le faire à moitié. Je pense que tu devrais reprendre la musique mais pas seulement en écrivant des chansons dans une baraque en ruine. Il faut que tu repartes en tournée.
HALEY: Ouais si on gardait des rêves réalisables.
NATHAN: Haley, je t'ai vu quand tu es revenu du concert pour les militaires. Les bravos du public te plaisent autant qu'à moi.
HALEY: Justement une star mégalo dans la famille ça suffit,non?
NATHAN: Mais ça pourrait marcher.
HALEY: Comme la dernière fois.
NATHAN: On a changé, notre couple est beaucoup plus fort maintenant.
HALEY: Et on est plus tout seul, il y a aussi Jamie. Il a école tous les jours.
NATHAN: En plus d'être chanteuse, sa maman est une prof talentueuse dont la spécialité est de donner des cours aux garçons de la famille Scott
HALEY: Je sais pas. On vit dans un car de tournée, on voit une ville par jour, c'est pas une vie pour un petit bonhomme.
NATHAN: Au contraire, tous les gamins rêvent de partir à l'aventure. J'ai une idée. Viens voir. Imagines toi dehors devant la maison, t'es en train de balancer des cailloux comme dans le film et là tu fais un vœu. Ne me dis pas que se ne sera pas de remonter sur scène.
HALEY: Bien sur que si.
NATHAN: Je le savais.
HALEY: Nathan, si on part chacun de notre coté, tu imagines à quoi va ressembler notre vie de couple.
NATHAN: A du téléphone rose.
HALEY: Y'a pas de quoi rire. On ne peut pas prendre ce genre de risque quand on veut être heureux en mariage. Il faut miser sur la défense.
NATHAN: Tu sais à qui tu as à faire. T'as vu mes stat' en défense. Haley, j'ai pas tellement de certitude dans la vie mais si il y a bien une chose dont je ne doute pas, c'est que quand j'aurais 80 ans, c'est toi qui me donnera ma bouillie à la petite cuillère. Tu aimes la scène et j'aurais trop mauvaise conscience de savoir que mon rêve t'as empêché d'aller jusqu'au bout du tien.
HALEY: Tu sais que tu es le meilleur?
NATHAN: Ouais, t'as beaucoup de chances. Réfléchis à mon idée.
HALEY: D'accord, je vais y penser.
NATHAN: Et qu'est-ce qu'on ferait de cette vieille baraque? Tout ce déglingue là dedans. Il y a trop de pièces pour nous.
HALEY: On serait obliger de faire pleins enfants pour les remplir toutes.
NATHAN: Des enfants?
HALEY: Ouais.
NATHAN: C'est du boulot. Alors il y a intérêt à...
HALEY: A commencer tout de suite.
LA SCENE COUPEE
MAISON DE BROOKE
Brooke sort de la salle de bain et voit Julian sur son ordinateur portable.
BROOKE: Je pensais t'avoir demander de partir pendant que je prenais ma douche. Pourquoi t'es encore là?
JULIAN: Je savais pas que tu étais sorti avec Ryan Reynolds?
BROOKE: Quoi? N'importe quoi, d'où tu sors tes ragots?
JULIAN: J'ai trouvé ça sur potinsdestars.com et il y a toutes tes aventures depuis cinq ans.
BROOKE: C'est honteux de publier ça.
JULIAN: Tu es une personnalité et les règles de la morale ne s'appliquent pas à toi.
BROOKE: En plus, c'est faux. Je ne suis jamais sorti avec ce type là. Je t'assure, je le connais même pas. Bon lui, j'aurais pas dis non mais j'ai pas eu l'occasion.
JULIAN: Colin Farrell, la classe. Je vais faire un petit bilan sanguin au cas où.
BROOKE: Vas te faire voir. Faut pas croire les âneries que tu lis sur internet.
JULIAN: Bon même si il y en a que la moitié de vrai, regardes le nombre. C'est cool ça.
BROOKE: Ça suffit. Fini les bêtises.
JULIAN: Sauf que ce portable a six heures de batterie.
BROOKE: Pourquoi est-ce que tu fais ça?
JULIAN: J'aimerai comprendre pourquoi mes trois petits mots de ce matin t'ont fait paniqué.
BROOKE: C'est pour ça que tu comptabilises mes éventuelles conquêtes? C'est vrai que j'ai eu des petits copains à New York et alors?
JULIAN: Mais tu n'étais pas amoureuse de ces hommes?
BROOKE: J'avais pas le temps d'avoir une vraie relation et de toute façon si j'avais essayer Victoria se serait fait une joie de tout gâcher.
JULIAN: Donc la dernière fois que tu étais amoureuse d'un garçon... Ceci explique cela.
BROOKE: Ouais et il y a de l'eau qui a coulé sous les ponts. Attends, tu vas où comme ça?
JULIAN: Si tu as pris un exemplaire du livre de Lucas, je pars en courant.
BROOKE: Je comprends et je suis navrée que ça te mette mal à l'aise.
JULIAN: Est-ce que tu l'aimes toujours?
BROOKE: Non, c'est de l'histoire ancienne.
JULIAN: Ouais. C'est ce que Peyton disait aussi.
BROOKE: Fais attention parce que je te rappelle qu'elle m'a fait ce coup là bien longtemps avant que tu y es droit alors n'inverses pas les rôles et ensuite j'adore cette fille mais je suis pas Peyton.
JULIAN: Désolé mais j'ai déjà vu l'ombre de Lucas Scott pourrir une relation alors j'ai pas très envie de revivre ça.
BROOKE: Ah oui et moi qu'est-ce que je devrais dire? C'est moi qui sort avec un garçon qui n'est venu ici que pour une chose, essayer de récupérer sa copine Peyton.
JULIAN: Il y avait d'autres choses en jeu, t'exagères un peu mais t'as raison.
BROOKE: Ouais. C'est difficile de n'être qu'un figurant dans l'histoire d'amour de quelqu'un d'autre.
JULIAN: C'est vrai que t'es pas du tout comme Peyton. On dirait qu'elle et Lucas étaient destinés à vivre un grand amour romantique, c'était leur sens de leur vie mais toi tu es différente.
BROOKE: Euh, en quoi?
JULIAN: Toi, je sais que tu vas écrire toi même ton histoire comme tu l'as fait avec ta société ou maintenant avec Sam. Tu traces ton chemin toute seule.
BROOKE: Ouais. Ben aucun de nous ne choisit qui il est.
JULIAN: C'est vrai, t'as raison. La chose qu'on puisse choisir, c'est de fermer son cœur ou de l'ouvrir.
BROOKE: Mais qu'est-ce que tu veux que je te répondes?
JULIAN: C'est pas dur, dis juste « moi aussi, je t'aime Julian ».
BROOKE: Tu me plains, je t'assure et ça devrais être assez. J'ai l'impression que les choses vont trop vite. Au début, on devait juste profiter de la vie et tout ça s'est pas si simple pour moi. Il faut que je penses à Sam maintenant.
JULIAN: Laisses là en dehors de ça.
BROOKE: Quoi?
JULIAN: C'est nul comme excuse. Tu le sais bien.
BROOKE: C'est pas une excuse.
JULIAN: Oh si, tu te caches. Mais moi, je vais franc avec moi. Je crois que t'es amoureuse de moi ou que tu pourrais l'être mais tu as trop peur de te laisser aimer parce que la dernière fois que tu as fais confiance à un homme, il t'a brisé le cœur et je te comprends. J'ai vécu la même chose. L'ennui, c'est maintenant tu cherches tellement à te protéger que tu préfères renoncer à ressentir quoique soit. Brooke, on a tous besoin d'amour. Ça en vaut la peine alors je vais essayer encore une fois, je t'aime Brooke, je suis fou de toi et tu m'as plu tout de suite. Je pense à toi sans arrêt depuis le matin que je t'ai vu entrain de danser toute seule comme une folle dans ton magasin.
BROOKE: Julian, je...je t'ai dit que tu me plaisais, je tiens beaucoup à toi.
JULIAN: Je croyais que tu savais pas dire non mais c'est vrai que tu as changé.
BROOKE: Julian...
JULIAN: Je te demande pardon, j'aurais pas du. C'est pas grave, je suis sur qu'un beau jour tu seras prête à tomber amoureuse. Je regrette seulement que ce jour soit encore si loin.
BROOKE: Je veux pas que ça change quoique se soit entre nous.
JULIAN: T'inquiètes pas. C'est cool, t'as raison. Je ne sais pas ce qui m'a pris. On devais seulement profiter de la vie ensemble, c'est tout. Je reconnais que je me suis un peu emballé. C'est trop tôt.
BROOKE: Il faut qu'on se donne du temps.
JULIAN: Je sais. Tiens, j'ai une idée. Tu vas te préparer, je t'invite au restaurant et on oublie tout ce qui vient de se passer.
BROOKE: Tu crois? Je veux dire, est-ce qu'un peux vraiment faire ça?
JULIAN: Ouais. Ça s'appelle une scène coupée au montage dans le jargon du cinéma et ça arrive dans tous les films. Tu devrais te rafraichir un petit peu, tu fais une tête d'enterrement et après on va diner.
BROOKE: D'accord.
LA GUERRE FROIDE
MAISON DE NALEY
Jamie, Dan et Deb ont fini de manger.
JAMIE: J'ai le droit à de la glace maintenant?
DAN: Moi je veux bien mais il faut que tu demandes à mamie Debbie.
DEBORAH: D'accord, une seule boule.
JAMIE: Ouais!
DAN: Il est adorable.
DEBORAH: Oui, c'est un ange. J'espère qu'il ne va pas changer sous l'influence de son odieux grand-père. Dès qu'il sera endormi, tu dégages.
Jamie va se coucher.
DAN: Tu veux que je te lises quelques pages d'un de tes bouquins pour t'endormir
JAMIE: Je préfèrerais que tu me racontes une histoire de papa quand il était petit.
DAN: Une histoire sur ton père à ton age? Bon, d'accord. Une fois, on est parti en famille à Disney World. A l'époque, ton père était encore plus jeune que toi. On était au mini zoo et j'ai voulu prendre une photo de lui près d'un gros bouc qui avait de longues cornes. Là, il y a une petite teigne qui s'est approché du bouc avec un bâton et qui la cogné en plein sur la tête. Ton père a pris une ruarde qui lui a fait faire un vol plané jusqu'à l'autre bout du zoo. Il a rien vu venir.
JAMIE: Dis grand-père, pourquoi toi et nounou Debbie vous êtes plus mariés?
DAN: Tu sais mon grand, la vie c'est comme une longue course. Il y a des couples qui peuvent parcourir toute la distance et d'autre qui commence à fatiguer à la moitié.
JAMIE: Vous vous aimez toujours?
DAN: Je pense qu'il est l'heure de dormir, champion.
JAMIE: Et papa et maman tu crois qu'un jour ils voudront plus etre marié?
DAN: Si il y a une chose dont je suis sur, c'est que tes parents vont courir main dans la main jusqu'à la ligne d'arrivée. Je t'aime, mon grand.
JAMIE: Moi aussi, grand-père.
Dan revient dans le salon, Deb regarde un album photo.
DAN: Bon le petit dors. Je ne vais pas m'imposer plus longtemps.
DEBORAH: Je me souviens du séjour à Disney World. Le seul manège qui ne faisait pas peur à Nathan, c'était le train du parking à l'entrée alors vous avez passé la journée dedans à rire et parler basket.
DAN: Ouais, c'était une belle journée.
DEBORAH: On a fait neuf cents kilomètres pour un tour de petit train.
DAN: Ça reste un bon souvenir.
DEBORAH: Ouais. Je me voyais avec nos petits enfants dans les bras. Je croyais qu'on finirait la course tous les deux.
DAN: Je crois pas qu'on fasse exprès de saboter son couple, c'est le résultat de millions petites erreurs.
DEBORAH: Ouais. Des millions de petites et une ou deux plus grosses. Chaque fois que je me dis que l'homme dont je suis tombé amoureuse est toujours là en toi quelque part, je repense au moment où tu es rentré dans ce couloir où tu as regardé ton frère dans les yeux et appuyer sur la gâchette.
DAN: j'ai payé ma dette Déborah.
DEBORAH: Tes années de prison ne suffisent pas. Keith n'a pas droit à une deuxième chance.
DAN: Tu veux qu'on parle de Keith alors on va en parler. Tu as raison. Ce jour là, ma haine m'a aveuglé et m'a fait commettre la pire erreur de ma vie mais si je l'ai tué c'est qu'à ce moment là, je voulais me venger.
DEBORAH: Ça suffit, je veux que tu t'en ailles.
DAN: J'ai pas encore fini. Je pensais que Keith avait essayé de me tuer de me droguer pour que je m'évanouisse dans mon bureau et qu'il avait mis le feu dans ma concession. Mais c'est pas lui qui a fait ça, n'est pas Deborah?
DEBORAH: Je ne veux plus t'entendre.
DAN: C'est toi qui a voulu me tuer et on n'a pas fini d'évoquer nos vieux souvenirs. J'ai encore une chose à te dire. J'ai cru que Keith avait voulu me tuer à cause de Julia que j'avais engagé pour l'humilier. Je voulais lui briser le cœur parce que un soir que je n'oublierai jamais, je suis rentré chez moi et j'ai trouvé ma femme en train de me tromper avec mon propre frère. Alors si on pense vraiment à tous ce qui s'est passé, c'est moi qui ai tué sur Keith mais l'arme c'est toi qui l'a chargé. J'ai payé pour tous mes crimes. Mais toi?
DEBORAH: Qu'est-ce que tu crois? Ça fait six ans que je me gâche la vie tous les jours en repensant à la peine que j'ai causé. Sans moi, Keith serait encore là pour aimer Karen et aussi pour voir sa fille grandir. C'est à cause de cette culpabilité que je t'en veux. Je te déteste parce que tu as tué Keith et que tu as fait de ma vie un enfer. Je suis contente que ta triste existence soit presque finie. J'ai au moins l'impression qu'il y a une justice. Et maintenant sors d'ici, je t'ai assez vu.
JAMIE: Grand-père! Ça y est l'hôpital t'appelle. Tu vas bientôt être guéri.
MAISON DE LA PLAGE
NATHAN: En fait, ce taudis commence à me plaire.
HALEY: C'est parce que on y a passé une très belle soirée.
NATHAN: Sauf que tu t'es donnée tout ce mal pour moi, j'aurai voulu te donner un cadeau.
HALEY: Tu m'as offert une vie extraordinaire avec toi.
NATHAN: Peut être que quand je serai vieux et bourré de traumatismes et que tu pourras plus chanter à cause de ta voix qui chevrote, on viendra emménager ici pour y vieillir ensemble. Qu'est-ce que t'en dis?
HALEY: Oui, je dis oui.
NATHAN: Bon anniversaire de mariage, Haley James Scott.
HALEY: Les cinquante ans autres seront tout aussi extraordinaire.
MAISON DE BROOKE
BROOKE: Voilà, je pense que je suis assez présentable.
JULIAN: Je comprends, oui. Oui, j'arrive tout de suite.
BROOKE: Qui c'était?
JULIAN: L'assistant de production, il y a un problème avec un des lieux de tournage. Faut vite qu'on trouve une solution de rechange.
BROOKE: Ce soir? Tu veux que je vienne avec toi?
JULIAN: Non, j'en ai pour un long moment.
BROOKE: D'accord. Bon, reviens une fois que tu as fini. Je t'attendrai pour le dessert.
JULIAN: Non, je pense plutôt rentrer dormir dans un hôtel. Je regrette mais on se voit demain. Tu es très belle.
BROOKE: Un jour.
MAISON DE LEYTON
Lucas et Peyton sont dans la chambre du bébé.
LUCAS: J'ai très peur, Peyton.
PEYTON: Il n'y aura pas de soucis.
LUCAS: Et si jamais il y en a?
PEYTON: T'inquiètes pas. Tu me feras danser le jour de son mariage et on couvrira nos petits enfants de cadeaux. J'en suis certaine. J'ai fait mon choix, je mettrai cet enfant au monde.
LUCAS: Non, on mettra tous les deux cet enfant au monde.
Fin de l'épisode