CHAMBRE DE LUCAS.
Lucas est assis à son bureau quand Lindsay entre.
Lindsay : Hey...Comment avance l'écriture ?
Lucas : Doucement, lentement et laborieusement. En gros, je glande avec mon dictionnaire en ligne.
Lindsay : Apparemment. J'étais en train de ranger un peu, et regarde ce que j'ai trouvé.
Lindsay lui montre une photo de l'équipe de Nathan avec Lucas et Whitey comme coach.
Lucas : C'était il y a longtemps.
Lindsay : Tu sait ce qui me plait ? Ce sourire sur ton visage. Je ne crois pas t'avoir déjà vu aussi heureux...Ca me fait me demander si tu n'étais pas plus heureux à cette époque. Avant que le livre ne soit publié. Avant que tu reviennes ici. Avant nous.
Lucas : Lindsay...Tu me rends si heureux...
Lindsay : Vraiment ? Tu ne changerais rien ?
Lucas : Rien du tout.
Lucas et Lindsay s'embrassent, puis Lucas revient à la photo.
FLASHBACK, 3 ANS AUPARAVANT.
INTERIEUR D'UN GYMNASE.
Whitey : Demain soir, vous jouez pour la première place en deuxième division. Mais à mon avis, vous pouvez battre n'importe quelle équipe universitaire du pays. Maintenant, pour ceux d'entre vous qui ont déjà gagné un championnat, je n'ai pas besoin de vous rappeler ce qu'on ressent. Les autres ont juste à me croire. Maintenant, je veux que vous rentriez vous plonger sous les draps...de préférence seuls.
Lucas : Coach.
Whitey : Rentre chez toi, Luke.
Lucas : En fait, je pensais aller regarder quelques vidéos de plus.
Whitey : Lucas, tu as été un très bon coach assistant cette année, et un jour tu dirigeras l'équipe, mais pour le moment, je donne les ordres. rentre chez toi et va te coucher.
Lucas : D'accord.
Whitey : Et pas de cyber-chats tardifs avec ta Blondie lointaine.
Lucas : D'accord.
EXTERIEUR DU GYMNASE.
Nathan sort du gymnase pour retrouver Haley, qui porte Jamie.
Nathan : Voilà mon petit génie.
Haley : Oh, chéri, il est...
Jamie : Ballon.
Nathan : Tu as entendu ça ? Il vient de dire "ballon". Je te jure qu'il a dit "ballon" il a dit "ballon", mec !
Lucas les rejoint.
Lucas : C'est vraiment ton fils ! Et c'est un gamin chanceux. Tu me ressembles de plus en plus chaque jour.
Haley : Dis-le encore. Dis-le encore. "Ballon". "Ballon".
SALON DE NATHAN ET HALEY.
Haley joue avec Jamie et Lucas les rejoint.
Lucas : Salut.
Haley : Salut. Quelle heure est-il ?
Lucas : Presque 4:30. Je ne pouvais pas dormir non plus.
Haley : Ouais, lui non plus. Tu es excité de voir Peyton, ou le match, ou quoi ?
Lucas : En fait, Peyton ne vient pas. Elle n'a pas pu quitter son boulot.
Haley : Je suis désolée, Luke. Je suppose que c'est la vie dans le milieu de la musique.
Lucas : Je suppose. Ca te manque, parfois ?
Haley : Parfois. Surtout quand je te vois poursuivre tes rêves de devenir écrivain. Mais je repartirai à la poursuite de mes rêves un jour.
Lucas : Tout ce que j'ai à montrer de ma carrière d'écrivain, ce sont des lettres de refus. En plus, quand je vous vois tous les trois ensemble...Je veux juste ce que vous avez.
Haley : Tu sais, on n'aurait pas pu traverser cette année sans toi pour nous aider. Entre l'école, le basket et Jamie...Je sais que c'est dur d'être loin de Peyton.
Lucas : On fait tous des sacrifices. Je veux dire, pour la première fois dans ta carrière académique, tu as des B.
Haley : C'était un B+, okay ?
Lucas commence à s'éloigner.
Haley : Hey.
Lucas : Ouais ?
Haley : Tu fais partie de cette famille, et ce sera toujours le cas.
Lucas : Merci. Bonne nuit, petit homme.
Jamie : Ballon.
Haley : Oui. Je vais te trouver ton ballon.
INTERIEUR DU GYMNASE.
Nathan joue, Lucas arrive.
Lucas : Un peu en avance, non ?
Nathan : Peut-être qu'après ce soir, les gens me verront de nouveau comme un champion, pas un tricheur.
Lucas : On va gagner, petit frère.
Nathan : Oh, ouais.
Même endroit, pendant le match.
Commentateur (voix-off) : C'est la véritable histoire de Cendrillon. Depuis des années, les Cobras ont été de vrais gringalets, mais cette saison, avec nathan Scott à leur tête, leur chance a tourné.
Lucas (hurlant en direction des joueurs) : Dans l'ouverture ! Dans l'ouverture ! Retour en défense ! Allez ! En ligne haute -ligne basse !
Commentateur (voix-off) : Après un jeu qui a vu passer 17 tactiques différentes, nous sommes tous scotchés à cette dernière minute de match. Scott a porté cette équipe, mais lui reste t-il suffisamment d'énergie ?
Temps mort.
Lucas : Okay...Ecoutez...
Lucas se tait quand Whitey les rejoint.
Lucas : Désolé coach. Quel est le plan ?
Whitey : A toi de me le dire. Tu sais, je t'ai dit qu'un jour tu prendrais le relais. Et bien c'est maintenant. Tu es prêt. Vas-y. Ramène nous à la maison.
Whitey quitte le gymnase.
Commentateur (voix-off) : Il semblerait que Whitey Durham retourne aux vestiaires. Je suppose qu'il laisse les Cobras entre les mains du coach assistant Lucas Scott, qui a joué pour Durham à une époque.
Lucas : Okay, écoutez. On va faire un marquage individuel sur tout le terrain. Forcez le ballon en ligne de touche. Anticipez les passes. Quand vous récupèrerez le ballon, ils se mettront à deux sur vous, alors je veux que vous vous décaliez là et là. nathan, le ballon est entre tes mains.
Nathan : Si tu le dis...coach.
Lucas : D'accord. Gagnons-le. A trois. Un, deux, trois.
Toute l'équipe : Cobras !
Lucas : Hey, Nate ! Tu devrais peut-être penser au tir en suspension.
Nathan (en souriant) : Le tir en suspension est faible, mec.
Lucas (hurlant pour les joueurs) : Okay, la victoire est là ! Faites des passes !
Quelques secondes passent, les Cobras ont la balle et nathan marque le point de la victoire.
Haley (en hurlant) : Ils ont gagné !!
Lucas : Whoooooo !
Les confettis commencent à tomber.
FLASHBACK DE LA VICTOIRE DES RAVENS (409)
Lucas : C'est toi.
Peyton : Quoi ?
Lucas : Celle que je veux à mes côtés quand mes rêves deviennent réalité...C'est toi. C'est toi, Peyton.
RETOUR DANS LE GYMNASE.
Lucas regarde Nathan, Haley et Jamie célébrer la victoire.
INTERIEUR DES VESTIAIRES.
Whitey : Bon boulot, fiston. Tu as mené le jeu final comme je l'aurais fait.
Lucas : Peut-être, mais vous savez comment virer un gars du nid.
Whitey : Lucas, tu as toujours été un très bon joueur, mais tu es un coach encore meilleur. Je n'ai plus rien à t'apprendre, c'est pourquoi c'est mon dernier match.
Lucas : Coach...
Whitey : J'ai déjà parlé au doyen et à l'administration. Il n'ont jamais eu un coach stagiaire auparavant, mais en même temps, ils n'ont jamais gagné non plus un championnat avant. Ils sont d'accord pour dire que tu es prêt.
Lucas : Je ne sais pas quoi dire.
Whitey : Promets-moi seulement de toujours garder à l'esprit qu'il y a des choses plus importantes que le basket, dans la vie.
Lucas : Et vous, alors ? Je veux dire, qu'est-ce que vous allez faire ?
Whitey : Je ne sais pas. Maintenant que je suis à la retraite, je vais probablement aller voir des matchs de basket et hurler sur la coach.
Journaliste : J'aimerais bien être de votre avis, mais, après une telle saison, les Scouts de D1 ont dû faire leur choix.
Nathan : Pour le moment, je suis seulement heureux de jouer. Si j'ai appris une chose cette année, c'est qu'il n'y a rien de plus important que ma famille.
Lucas : Hey, Nate. Le bus va partir.
Nathan : Okay. Hey, merci pour votre temps.
Lucas et Nathan sortent de la pièce.
Lucas : Alors, comment ça s'est passé ?
Nathan : C'était la première fois depuis un an qu'on ne me parle pas de triche.
Lucas : Bien.
EXTERIEUR DU GYMNASE.
Haley : Salut chéri.
Nathan : Hey, tu es prête ?
Haley : Tu devrais partir avec l'équipe. on voulait juste dire au revoir.
Nathan : Va faire dodo, bébé. Je vous retrouve à la maison.
Lucas : A plus, Hales.
Haley : A plus.
Un gars : Hey Scott. T'as un joli gamin. Je me demande s'il deviendra un tricheur comme son père en grandissant. Je me disais que tu pourrais lui apprendre à rater des paniers.
Nathan commence à se battre avec le gars.
Nathan : Et si je flanquais ta face sur le trottoir ?
Lucas l'arrête.
Lucas : Hey ! Allez, Nate. Allez. Nate ! Monte dans le bus. Monte dans le bus !
DANS LE BUS.
Lucas reçoit un sms : "Hey, Luke, écoute cette chanson quand tu gagneras le championnat. Peyton."
Whitey : C'était une sacrée action ce soir.
Nathan : Dès que le ballon a quitté mes mains, j'ai su qu'il rentrait.
Whitey : Je parle d'après le match. Ecoute, je n'ai pas repoussé ma retraite pour que tu puisses te battre avec chaque abruti qui t'insulte.
Nathan : Je sais. Je suis désolé.
Whitey : Tu as travaillé dur cette saison. Il y a beaucoup de regards rivés sur toi. Mais tu dois être prudent. Sinon, ton tempérament sera tout ce qu'il te restera.
Nathan : Je ne sais pas si les gens oublieront un jour les erreurs que j'ai faites.
Whitey : L'important, c'est que tu réussises à passer outre. Ca ne va pas s'en aller juste en jouant mieux. Tu dois mieux vivre.
Nathan : Je sais. Vous avez raison. J'ai compris, Coach.
Whitey : Nathan, je ne veux pas que tu regardes la route que tu as parcouru, dans quelques années et que tu te demandes ce qui aurait pu arriver. Nous savons tout où ça peut mener un homme.
Nathan : Dan.
Whitey : Juste comme ça, ce dernier tir était une sacrée action.
Whitey quitte Nathan et va s'asseoir près de Lucas.
Lucas : Hey coach.
Whitey : Hey.
Lucas : Alors 37 ans en tant que coach...A quel rang se situe cette soirée ?
Whitey : Ce serait le numéro trois. Le numéro deux, c'était votre championnat de lycée.
Lucas : Et qu'est ce qui se place en premier ?
Whitey : Le premier, c'est la nuit où Camilla a accepté de suivre un gamin squelettique qui s'embarquait dans une carrière d'entraîneur pour 37 ans.
Lucas regarde une photo de Peyton sur son portable.
Lucas : Il y a des choses plus importantes dans la vie que le basket.
Whitey : C'est vrai.
Lucas : Hey coach. Ca vous dérangerait de me déposer à l'aéroport ?
Whitey : J'en serais heureux, fiston.
LOS ANGELES, BUREAU DE PEYTON.
Un homme : Hey, Sawyer, tu as un appel sur la ligne 1.
Peyton : Merci.
Peyton décroche le téléphone.
Peyton : Peyton.
Lucas : Salut, c'est moi.
Peyton : J'ai essayé de t'appeler toute la matinée. J'ai regardé les temps forts du match sur Internet. J'aurais aimé être là.
Lucas : Ouais, moi aussi. Alors, qu'est-ce que tu portes ?
Peyton : Luke, je ne peux pas faire ça maintenant. Je suis au boulot.
Lucas : Je dirais un tee-shirt Pink Floyd sur un pull manches longues blanc et peut-être ce jean sexy avec un trou au genou ?
Peyton : Wow, tu es fort !
Lucas : C'est vrai.
Lucas apparaît à la porte et s'arrête derrière Peyton.
Lucas : Très fort.
Peyton : Luke ! Salut !
Peyton saute au cou de Lucas.
Peyton : Je ne peux pas croire que tu sois là !
Lucas : Ouais, comme tu ne pouvais pas venir me voir...
Ils s'embrassent.
Peyton : Salut.
Lucas : Salut. Alors c'est ça, le marketing et la distribution ?
Lucas et Peyton marchent pendant qu'elle distribue le courrier.
Peyton : J'ai peut-être un peu embelli la description de mon job. En gros, je travaille au service courrier.
Lucas : Et bien, c'est Hollywood, non ? Tout est dans la formulation. je parie que tu en connais plus sur la musique que la plupart de ces idiots.
Peyton : Chuuut, tu vas m'apporter des ennuis. Et ce ne sont pas tous des idiots, okay ?
Blake : Pas dans la boîte...Sur mon bureau.
Peyton : C'est vrai. Désolée.
Blake (à Lucas) : Et, toi, bagel à l'oignon, doucement sur le fromage.
Lucas : Tout de suite, Carl.
Blake : C'est Blake !
Lucas : C'est bien de voir qu'ils sont sympas. Non, Sérieusement. Pourquoi tu supportes ça ?
Peyton : Je vais te montrer pourquoi. Tu vois cette fille, là ? Il y a trois mois, elle était au service courrier, et maintenant, elle est cadre junior chez A&R.
Lucas : Mais je parie qu'elle n'a pas produit deux albums avant d'être diplômée.
Peyton : Okay. Tu vas devoir y aller avant de nous faire virer tous les deux.
Lucas : D'accord. Ecoute, j'ai réservé une table pour nous à 20h. C'est trop tard ?
Peyton : Non, en fait c'est trop tôt. On travaille généralement jusqu'à 21h.
Lucas : Okay, donc on dit 21h30.
Peyton : Parfait. Je te rejoindrai au restaurant. Envoie-moi l'adresse par texto, okay ?
Lucas : D'accord.
Ils s'embrassent.
Peyton : Mon Dieu, Luke, c'est tellement bon de te voir. Bye.
LOS ANGELES, RESTAURANT.
Peyton : Salut ! Je suis vraiment désolée, je suis très en retard. Je suis restée coincée en passant par le canyon.
Lucas : C'est bon. Je suis content que tu sois là.
Peyton : Mon Dieu, regarde-toi !
Lucas : Quoi ?
Peyton : Non. C'est juste que...Je n'ai vu personne en costume depuis si longtemps, à part un agent ou un avocat. Ou un auteur à succès.
Lucas : Oh, je n'en sais rien. J'ai chaque jour une nouvelle lettre de refus.
Peyton : Luke, ton livre est génial. Ca va arriver. Je le sais.
Plus tard, pendant le dîner.
Peyton : Donc quand les patrons lancent les concerts, on reçoit les billets. Comme lundi, je suis allée voir Ryan Adams au Viper Rooom, et mercredi c'était Tegan et Sara au Roxy et, je ne sais pas, c'est juste que...Ca me scotche, tu vois ? Ce sont des groupes qu'on a écouté en grandissant, et maintenant, j'ai des places au premier rang.
Lucas : C'est génial. On a eu notre lot de bons groupes à Tree Hill, grâce à toi.
Peyton : Seigneur. Quoiqu'il en soit, assez parlé de moi. Tu as gagné un super championnat ! Je veux tout savoir.
Lucas : Et bien, Whitey va arrêter sa carrière de coach et il veut que je reprenne l'équipe. Il pense que ce serait bien pour Nathan et...il pense que je suis prêt.
Peyton : Lucas, c'est incroyable.
Lucas : Je sais...Je vais avoir un salaire, des avantages et un grand bureau.
Peyton : Wow. Ca semble vraiment adulte.
Lucas : J'ai eu la chanson que tu m'as envoyée.
Peyton : Tu sais quoi ? J'ai quelque chose pour toi, aussi. Je t'ai fait une compil de trucs qui ne seront pas sur le marché avant quelques mois.
Lucas : Merci. J'ai quelque chose aussi.
Ils sont interrompus par le portable de Peyton.
Peyton : Oh merde. Je suis désolée, c'est le boulot.
Lucas : Ne réponds pas.
Peyton : Ils vont rappeler. Allô ? Ouais...Tout de suite ? Oui, bien sûr que j'aime mon travail. Okay, tout de suite monsieur. Je suis désolée.
Lucas : Tu ne peux pas au moins rester pour le dessert ?
Peyton : Tu sais quoi ? Et si on prenait le dessert chez moi ?
Lucas : Ou pourquoi pas dans notre chambre au Beverly Hilton ?
Peyton : Lucas, tu n'as pas fait ça !
Lucas : J'en avais envie.
Peyton : D'accord. Ca va être rapide. Je serai là pour 23h. Promis.
Lucas : Okay.
Peyton : Bye.
LOS ANGELES, DANS LA CHAMBRE D'HOTEL.
Lucas est seul, il est déjà 00h07. On le voit tourner en rond, regarder la télé et finalement s'endormir avec une boîte à bijoux dans la main. Pendant qu'il dort, la boîte tombe.
Lucas : Hey, quand es-tu rentrée ?
Peyton : Je ne sais pas, il y a environ une heure.
Lucas : Tu sais, tu aurais dû...Tu aurais dû me réveiller.
Peyton : Lucas...Qu'est-ce que c'est ?
Peyton tient la boîte à bijoux.
Peyton : Je n'ai pas pu me résoudre à l'ouvrir, mais...Je me suis seulement assise ici en pensant à l'amour que je ressens pour toi.
Lucas : Je voulais que ce soit une surprise, mais...Peyton, je t'aime et je veux qu'on soit ensemble pour toujours.
Peyton : Luke, attends. Okay.
Lucas : Je sais que c'est un peu précipité, okay ? Mais, je veux dire, hier était un grand jour. Et j'étais assis dans ce bus, et j'ai réalisé que pas un seul des grands jours de ma vie...n'avait d'importance sans toi. Tu es celle que je veux à mes côtés quand mes rêves se réalisent, et tu es celle que je veux à mes côtés si ils ne se réalisent pas. Aussi longtemps que je t'aurai...rien d'autre ne compte.
Peyton : Il y a...Ce n'est pas aussi simple que ça, okay ? Il y a beaucoup de choses dont nous devons parler.
Lucas : Je sais, mais on s'occupera des détails quans on sera rentrés à Tree Hill.
Peyton : Okay, je sais que c'est chez toi, et ça me manque parfois...C'est vrai...Mais pour moi, Tree Hill, ce sont deux mères mortes et un harceleur psychopathe et quelques souvenirs vraiment douloureux. J'ai déménagé à Hollywood pour m'éloigner de ces drames. Alors maintenant, c'est chez moi, et la seule chose qu'il manque c'est toi.
Lucas : Alors je vais déménager ici.
Peyton : Non. Lucas, chéri, Whitey croit en toi, et Nathan a besoin de toi. Et si je te demande de laisser tomber ton rêve, tu vas te réveiller un jour et m'en vouloir...De la même façon que je t'en voudrais si tu me demandais de quitter L.A.
Lucas : Peyton...Tu apportes du café et tu distribues le courrier. Tu faisais plus que ça à Tree Hill.
Peyton : C'est gentil de penser ça, mais je dois me le prouver à moi-même. Tu vois, c'est ça le truc. On a encore tellement à faire de nos vies et on a seulement 19 ans.
Lucas : Et Nathan et Haley étaient bien plus jeunes que ça.
Peyton : Okay. On voit comme ça a été facile !
Lucas : Allez...
Peyton : Dans un an...
Lucas : Peyton...On s'est vus trois fois l'année dernière. On passe des jours sans se parler. On échange quelques mails. On s'est déjà tellement éloignés...Qui sait où nous en seront dans un an ?
Peyton :Lucas, si tu ne peux pas croire que notre amour survivra un an, je ne comprends pas comment on peut parler de l'éternité.
Lucas : Tu dis non...
Peyton : Non ! Je ne dis pas non. Je dis pas maintenant. Je veux t'épouser un jour. Hey, ne fais pas ça. Ne me repousse pas, okay ? Je veux qu'on soit ensemble ! Je t'aime tellement.
Lucas : Pas assez.
Peyton : Okay. Est-ce qu'on pourrait oublier tout ça ? Est-ce qu'on pourrait dire que tu ne t'es pas réveillé ? S'il te plaît.
Lucas : Je ne pense pas.
Peyton : J'ai peur que cette conversation finisse par un...
Lucas : "Au revoir."
Peyton : Lucas, ne fais pas ça. Viens là. Nos rêves vont se réaliser, Lucas...Ma musique et ton roman. ca va arriver. Je le sais.
LOS ANGELES, CHAMBRE D'HOTEL LE LENDEMAIN MATIN.
Peyton est endormie, Lucas est prêt à partir. Lucas embrasse Peyton sur le front et laisse le cd qu'elle lui a offert sur l'oreiller.
Lucas : Au revoir, Peyton.
Il quitte la chambre, la porte claque.
Peyton : Lucas ?
Elle regarde autour d'elle et trouve le cd.
AEROPORT DE LOS ANGELES.
Hôtesse : Faites un bon voyage jusqu'à Hartford.
Lucas : Excusez-moi de vous déranger, mais je dois repartir un peu plus tôt que ce que je pensais.
Hôtesse : Je vais voir ce qu'on peut faire.
Lucas : Merci.
Son portable sonne.
Lucas : Excusez-moi un instant. Allô ?
Lindsay : Bonjour. Etes-vous Lucas Scott ?
Lucas : Oui. Qui est-ce ?
Lindsay : Mon nom est Lindsay Strauss. Je suis une jeune éditrice chez Putnam & Pratt. J'ai lu votre roman.
Lucas : C'est gentil d'appeler. Les autres envoient leurs lettres de refus en courrier prioritaire.
Lindsay : En fait, je l'ai adoré. Et je l'ai fait lire à mon patron, qui l'a adoré aussi. Allo ?
Lucas : Je suis toujours là.
Lindsay : Ce que je dis, c'est que nous voulons publier votre livre, lucas. dans combien de temps pouvez vous être à New-York ?
Lucas : Je vais m'arranger. Ouais. D'accord. J'ai aussi hâte de vous voir. Au revoir. (A l'hôtesse) Il faut que j'aille à New-York. Ils vont publier mon roman.
L'hôtesse : Félicitations. Ce doit être un rêve qui se réalise. Et voilà.
BUREAU DE PEYTON.
Peyton distribue le courrier en pleurant.
Blake : J'ai besoin que tu ailles me chercher un café.
Peyton : Okay. Une minute.
Blake : Je n'ai pas une minute. Hey !
Peyton : J'ai dit que j'avais besoin d'une minute !
DANS UN BAR A NEW YORK.
Lucas est avec le patron de la maison d'édition et Lindsay.
Le directeur : Comprenez-moi bien. L'écriture est bien, mais je ne vais pas vous mentir. Quand j'ai lu que votre père était condamné pour meurtre...C'est exactement le genre d'accroche que l'on veut sur le marché aujourd'hui.
Lindsay : Je crois que notre nouveau talent littéraire a besoin d'un verre.
Le directeur : Quand vous aurez terminé, nous parlerons du changement de titre.
Lucas : Qu'est ce qui ne va pas avec le titre ?
Lindsay : Ils disent ça pour chaque livre. J'aime le titre. "Meutre de corbeaux, conversation de hiboux."
Lucas : Vous semblez un peu jeune pour être éditrice.
Lindsay : Et vous, vous semblez un peu jeune pour que votre livre soit publié.
Lucas : Touché...
Lindsay : En vérité...votre roman est mon premier. J'ai été diplômée l'année dernière. Mon père dirige la compagnie, mais je dois faire mes preuves comme tout le monde...Peut-être même plus.
Lucas : Je sais ce que c'est.
Lindsay : Lucas, votre père ne m'interesse pas. J'ai lu beaucoup de manuscrits, mais le vôtre est en fait le seul qui m'ait parlé. Bien sur, il y a des maladresses, mais votrre écriture est vraie, elle a une âme.
Lucas : Des maladresses ?
Lindsay : Ecoutez, je promets, en tant que votre éditrice, que je serai toujours fidèle à votre idée, mais il y a un peu de travail. Ca va prendre six mois avant qu'il soit prêt à être publié...Peut-être un peu plus.
Lucas : Si longtemps ?
Lindsay : Oui. On parle d'heures tardives, de longues nuits, de disputes passionnées. On aura probablement l'impression d'être mariés. Je plaisantais.
Lucas : J'ai eu une longue journée, c'est tout.
Lindsay : Alors vous feriez mieux d'aller vous reposer, parce que nous commençons lundi.
Lucas : Hey, Lindsay, attendez. Je voulais juste vous remercier de...Changer ma vie.
Lindsay : Tout le mérite vous en revient, Lucas. Mais je peux vous poser une question ?
Lucas : Ouais.
Lindsay : Les Lucas et Peyton du roman...
Lucas : Non.
Lindsay : Je suis désolée. Je les soutenais. A lundi.
La serveuse : Excusez-moi, Monsieur Scott. Quelqu'un veut vous voir. Elle dit de vous dire qu'elle est de Tree Hill.
Brooke : Ca alors, Lucas Scott.
Lucas : Tu as eu mon message.
Brooke : Tu croyais que j'allais laisser passer une chance de passer la soirée en ville avec le futur meilleur auteur à succès ?
Lucas : Mon Dieu, ça fait du bien de te voir, Brooke.
Brooke : Ouais.
NEW YORK, CHEZ BROOKE.
Brooke : Donc ma mère a déménagé de L.A pour me rejoindre ici, parce que mon père voyage beaucoup trop. Je pense qu'ils devraient appeler ça par son vrai nom : une séparation à l'essai. Je n'arrive pas à croire que ton livre va être publié. Tu vas être une vraie rock star !
Lucas : Allez, c'est toi qui a une grande ligne de vêtements.
Brooke : C'est vrai. Mais ma mère pense qu'on peut faire mieux que ça aussi. Regarde ça. Ce sont ses plans pour emener Clothes Over Bro's au prochain niveau. Nous avons de la couture haut de gamme, une compagnie de cosmétiques, et mon propre magazine.
Lucas : B.Davis ? Hey, attend, tu pourrais écrire la première bonne critique sur mon livre.
Brooke : Tu sais, parfois s'agrandir semble être une bonne idée, et...parfois je ne sais pas. Je n'ai jamais passé autant de temps avec ma mère depuis ma naissance et j'ai peur que si je la laisse s'investir, Clothes Over Bro's ne soit plus à moi, tu comprends ?
Lucas : Ouais. Je vois ce que tu veux dire. Il y a cette éditrice...Lindsay. Elle veut faire plein de changements dans mon roman.
Brooke : On a de très gros soucis. On devrait faire la fête, pas se plaindre ! Où est Peyton ? Elle doit être super heureuse pour toi.
Lucas : On a rompu.
Brooke : Arrête. Oh, Luke, je suis désolée. Qu'est ce qu'il s'est passé ?
Lucas : Je suis allé à L.A, je lui ai demandé de m'épouser, et elle a dit non.
Brooke : Tu es stupide ? Tu...tu as déboulé à L.A, et tu as voulu te la jouer Naley avec elle ? Est-ce que...Est-ce que tu avais acheté une...
Lucas se lève et lui ouvre la boîte à bijoux.
Brooke : ...bague. Oh.
Lucas : Elle ne l'a même pas vue.
Brooke : Comment peux-tu faire ta demande à quelqu'un sans qu'elle voie la bague ?
Lucas se met à genoux.
Lucas : Eh bien je me suis mis à genoux, et j'ai dit "Je veux que nous soyons ensemble à jamais."
Victoria entre dans la maison, voit Lucas qui fait une demande en mariage à sa fille, elle est choquée et lâche ses sacs.
Brooke : Ne t'en fais pas. Tu as fait ce qu'il fallait.
NEW YORK, DANS UN BAR.
Brooke (en riant) : Est-ce que tu as vu son regard ? On aurait dit qu'on avait vomi sur ses Jimmy Choos !
Lucas : Je suis très content que ça te fasse rire.
Brooke : Oh, allez, Luke. Toi et Peyton arriverez à arranger ça.
Lucas : Je ne pense pas, Brooke. Pas cette fois.
Brooke : On dirait que tu lui as lancé un ultimatum, et, crois-moi, il n'y a pas de meilleure façon de faire peur à une fille.
Lucas : Okay. Combien de fois as-tu parlé à Peyton depuis que tu as quitté L.A ?
Brooke : Ce n'est pas juste. Nous sommes toutes les deux très occupées.
Lucas : Et aujourd'hui, elle a rompu avec son petit ami. Est-ce qu'elle t'a téléphoné ? Les choses ont changé.
Brooke : Je crois que tu dis ça parce que tu es blessé. Et je le comprends, mais je sais que tu ne le penses pas. Tu sais quoi ? Je pense qu'il faut qu'on se saoûle. Et qu'on le fasse vraiment, vraiment bien. D'abord, montre-moi encore la bague. Je vais te donner l'avis d'une styliste.
Lucas lui donne la boîte.
Brooke : Elle est vraiment belle.
Une serveuse voit Brooke avec la bague.
La serveuse : Félicitations ! Champagne aux frais de la maison ! Nous avons des fiançailles !
Brooke : Non ! (Elle se résigne.) Champagne aux frais de la maison.
Elle enfile la bague, et les deux rient.
NEW YORK, CENTRAL PARK.
Brooke et Lucas se promènent et passent devant une calèche.
Brooke : Qui aurait pu penser que la farce de la bague nous ferait boire gratuitement dans toute la ville ?
Lucas : Je sais.
Le cocher : Je vous emmène faire un tour ?
Lucas : Pourquoi pas ? C'est la soirée de nos fiançailles.
Le cocher : Dans ce cas, la promenade est gratuite.
Brooke : Une bague en diamant, c'est de l'or !
Ils sont maintenant dans la calèche.
Le cocher : Alors, qu'est ce que vous avez prévu pour votre vie ensemble ?
Brooke : On va être un super couple. Il sera un romancier célèbre, et je vais avoir une ligne de vêtements fabuleuse.
Lucas : Mais on aura encore du temps pour former une grande famille.
Brooke : Deux garçons et une fille.
Lucas : Et j'entraînerai la ligue des jeunes.
Brooke : Oohh et je leur ferai des biscuits ! Ou j'en achèterai.
Lucas : Puis nous passerons l'été dans notre maison sur la plage.
Brooke : Et l'hiver dans le Sud de la France.
Lucas : Peu importe où on vivra, aussi longtemps que nous serons ensemble.
Le cocher : C'est la clé. Le succès est merveilleux, mais trouver quelqu'un à aimer, et qu'il vous aime en retour...Tout tourne autour de l'amour.
NEW YORK, CHAMBRE DE LUCAS.
Brooke et Lucas entrent dans la chambre, Lucas est saoûl.
Brooke : Très bien, ivrogne. Assieds-toi sur le lit. Allez. Voilà.
Elle l'aide à s'asseoir.
Brooke : Très bien.
Lucas : Le lit tangue.
Brooke : Ca va aller. Je vais te mettre en pyjama, puis je prendrai un taxi pour rentrer chez moi, et tu pourras dormir. Viens là.
Lucas : Ou tu pourrais rester.
Lucas attrappe son bras et l'embrasse.
Brooke : Okay. Je crois que c'est la deuxième chose la plus stupide que tu aies fait en 24h. Luke, on est plus au lycée. Et j'aime Peyton. Et même si tu ne veux pas l'admettre maintenant, tu l'aimes aussi. Okay ?
Lucas : Je me sans...perdu, Brooke. Je ne sais pas comment faire sans elle.
Brooke : Okay. Tu te souviens quand j'ai lancé Clothes Over Bro's ? C'était après notre rupture, et j'essayais de soigner mon coeur brisé en me concentrant sur mon travail. Et tu as besoin de faire la même chose maintenant. Tu dois sortir de là et devenir la meilleure personne et le meilleur écrivain que tu puisses être. Et puis tu iras voir Peyton. Et si elle revient vers toi, tu sauras que c'était censé arriver.
Brooke retire la bague et la pose dans la main de Lucas.
Brooke : Je vais y aller, et on ne se reverra probablement pas pendant un moment. Lucas Scott changera le monde, un jour, et il ne s'en rend même pas compte. (Elle l'embrasse sur le front.) Au revoir, Luke.
NEW YORK, CHEZ BROOKE.
Victoria : Je t'ai appelée tout la nuit. Peut-être que le mariage des ados est en vogue à Hicksville, en Caroline du Nord. Mais je te jure que si tu épouses ce garçon, j'aurai très rapidement les papiers d'annulation...
Brooke : Relax, maman. C'était juste une blague.
Victoria : Dieu merci. Tu as beaucoup trop à perdre, Brooke.
Brooke : Et Lucas Scott est le seul pour qui j'aurais pu tout perdre...
Victoria : Tu devrais te concentrer sur l'entreprise...Pas sur des garçons avec des bagues.
Brooke : Mais l'amour, maman ? N'est-ce pas la clé ?
Victoria : Au cas où tu l'aies oublié, le nom de ta ligne veut quand même dire "Les Copines d'abord".
Brooke : C'est vrai. Okay, je suis partante. La ligne haut de gamme, le magazine...Je suis prête à passer à l'étape supérieure.
Victoria : Je suis si heureuse de t'entendre dire ça. Et je te le promets, ma chérie, nous aurons tout ce que nous avons toujours voulu. Et d'ailleurs, appelle moi Victoria. Ce "maman" me fait paraître bien trop vieille.
CHEZ NATHAN ET HALEY.
Ils jouent avec Jamie.
Nathan : Dis le encore, mon pote. Qu'est-ce que c'est, hein ? Un ballon. Ballon.
Haley : Tu vois ? Je te l'avais dit...Ce gamin va être une rockstar...Et une rockstar très bien élevée, d'accord ? Hey, Jamie. Guitare. Guitare.
Jamie : Ballon.
Haley : Oh, c'est pas juste ! "Ballon" est bien plus facile à dire que "Guitare".
Nathan : Haley, merci de me soutenir...De m'aider à retrouver mon rêve. Je t'aime tant.
Haley : Je t'aime aussi. Je suis très fière de toi.
Nathan : On va y arriver. Et rien ne nous arrêtera maintenant, hein, mon pote ? N'est-ce pas ? N'est-ce pas, Jamie ?
Haley : C'est vrai.
Nathan : Rien, mon pote.
Haley : Tout le monde saute sur papa !
Nathan : Allez !
BUREAU DE LINDSAY.
Lindsay : Bonjour. Entrez. Qu'est-ce que c'est ?
Lucas : C'est un bambou. C'est censé porter chance.
Lindsay : Merci, Lucas, je l'adore. Vous savez, j'ai vraiment hâte qu'on travaille ensemble.
Lucas : Moi aussi.
Lindsay : Asseyez-vous, d'accord ? Je reviens.
Elle sort de la pièce. Lucas sort la boîte à bijoux de sa poche et regarde la bague.
FIN DU FLASHBACK, RETOUR AU PRESENT.
CHAMBRE DE LUCAS.
Lucas referme la même boîte et la range dans son tiroir. Lindsay entre.
Lindsay : Tu t'es à nouveau replongé dans le passé ?
Lucas : Ouais, je crois.
Lindsay : Peut-être que tu devrais écrire ça. ca pourrait nous rapporter un peu d'argent.
Lucas : En fait...Je pensais aller me balader.
CHEZ NATHAN ET HALEY.
Haley range des coupes de basket dans la vitrine.
Nathan : Qu'est-ce que tu fais ?
Haley : Oh, je pensais seulement qu'il était temps de sortir tout ça du placard de Jamie. Il est fier de son père. Et moi aussi.
Nathan (en regardant un des trophées) : C'est le premier championnat des cobras.
Haley : Ouais. Tu avais été génial dans ce match. Tu ne devrais pas avoir honte de tes exploits.
Nathan : La seule chose dont j'ai honte, c'est de la personne que j'ai été ces derniers mois. Tout va changer. Hey...Je sais que notre couple n'est plus ce qu'il était. Nous allons y arriver. je le sais.
Ils s'embrassent.
CHEZ BROOKE ET PEYTON.
Brooke : Quelle surprise. Quoi de neuf ?
Lucas : Pas grand chose. Peyton est par là ?
Brooke : Non. Je pense qu'elle est au studio aujourd'hui. Ca va ?
Lucas : Ouais. Tu te souviens de cette soirée à New York ? Quand j'ai appris que mon roman allait être publié ?
Brooke : Bien sur. C'est le soir où j'ai décidé de me lancer dans les affaires avec Victoria.
Lucas : Tu t'es déjà demandé si nous avions fait les bons choix ?
Brooke : Parfois. Mais j'ai toutes ces choses merveilleuses dans ma vie...Des choses que je n'aurais pas eues autrement.
Lucas : Tu as raison. Je veux dire, moi aussi. Je ne sais pas.
Brooke : Tu veux que je dise à Peyton que tu es passé ?
Lucas : Non, c'est bon. A plus tard, Brooke.
Brooke : Bye. Luke.
Lucas : Ouais ?
Brooke : Tu l'aimes toujours, n'est-ce pas ? Peyton.
Lucas : Je dois aller retrouver Lindsay.
Brooke : D'accord.
Lucas referme la porte.
Brooke : Ca va devenir interessant.