Résumé des épisodes précédents
Générique
Lucas (en voix off) : (Fond de lune puis d’étoiles). Catherine Anne Porter a écrit : l’univers parait étrangement bien ordonné.
(Lucas marche au bord de l’eau). On le voit à la régularité du mouvement des étoiles, de la rotation de la terre, du passage des saisons mais la vie humaine est l’expression même du chaos. Chaque personne tente de faire valoir ses droits, d’imposer sa volonté, ses sentiments, sans comprendre ce qui fait avancer les autres, ni ce qui la fait avancé elles-mêmes.
Il jette les pièces dans la fontaine, pièces qu’il avait récupéré avec Anna. Avec une, il fait un vœu et sourit.
Chez Anna et Felix, ils sortent
Anna : Dépêche-toi un peu Félix. J’ai pas envie d’être en retard.
Felix : Elle est courte cette jupe. Tu ferais mieux d’aller te changer.
Anna : Pas besoin, en route.
Felix : A ta place, je mettrais un pantalon aujourd’hui. Tu sais pourquoi ? La première impression compte beaucoup et tous les garçons vont penser que t’es une garce.
Anna : Laisse tomber, j’y vais en bus.
Felix : Anna attends !! (Anna s’en va et passe devant Brooke qui les regarde, le sourire aux lèvres, sur sa voiture). Fais pas la tête !
Anna : Lâche-moi.
Felix : Je rigolais.
Anna : Tu m’as vexé.
Brooke, en s’approchant : Laisse-moi deviner. Tu lui as fais le coup de l’amitié améliorée et elle a prit ça pour de l’amour au rabais.
Felix : T’es malade ? C’est ma petite sœur.
Brooke, en rigolant : Ah ouais ? Ta naissance n’a pas dissuadé tes parents de retenter l’expérience ? Ils sont fous ces gens-là.
Felix : Très drôle. Ca tombe bien que tu reparles d’amitié améliorée entre nous parce que si t’as envie de câlin, sache que tu me plais bien.
Brooke : C’est noté. Quant à toi si tu as envie de câlin, c’est juste dans tes rêves.
Elle s’en va Chez le médecin, Dan court sur un tapis
Physiothérapeute : Je vous ai vu joué en 87 contre Williamsburg. Vous aviez marqué 35 points non ?
Dan : 37.
Physiothérapeute : Ah vous étiez vraiment impressionnant. Et vous ne jouiez plus à la fac ?
Dan lui lance un regard noir
Deb : On aura les résultats dans combien de temps ?
Physiothérapeute : Le docteur vous appellera dans un jour ou deux. Mais il a l’ait plutôt en forme pour quelqu’un qui vient de faire une crise cardiaque. Bon, on va repasser à un rythme de marche avant d’arrêter. Là, c’est bon. C’est pas trop dur ?
Dan : Non, ca va.
Physiothérapeute : Excellent Dan. Pensez à bien respirer.
Dan : D’accord.
Physiothérapeute : A tout à l’heure
.
Dan : Comment tu veux que je respire bien s’il passe son temps à me rappeler à quel point je suis diminué ?
Deb : Calme-toi, t’es en forme, il te l’a dit.
(Elle lui amène une serviette).
Dan : Merci. Ca doit te faire plaisir que je sois tiré d’affaire, t’auras plus à t’occuper de moi. Je vais pas attendre leur aval pour recommencer à vivre. J’ai lu qu’il y aurait une pluie d’étoiles filantes ce week-end. Je vais aller m’installer au bord de la mer pour la regarder.
Deb : C’est une bonne idée.
Dan : On pourrait y aller tous les deux. Tu m’as aidé pendant toute ma convalescence Déborah, je voudrais juste t’inviter à diner pour te remercier de ta gentillesse, c’est tout.
Dans le magasin de disques, Peyton rentre
Vendeur : Désolé, on n’est pas encore ouvert.
Peyton : Oui, je sais mais je voudrais mettre une affiche sur le panneau de l’entrée, je recherche des groupes pour un concert ouvert à tous les jeunes.
Vendeur : Tu organises des auditions ? T’as le droit de mettre ton affiche si tu enlèves ton t-shirt.
Peyton : C’est une blague ?
Vendeur : J’aime pas Emo, c’est des punks de bac à sable.
Peyton : Ah oui, tu trouves ?
Vendeur : Ils sont nuls.
Peyton : Ca doit être frustrant de vendre des disques sans les enregistrer. T’es aussi agressif avec tous tes clients ?
Vendeur : Vu qu’on n’est pas ouvert officiellement, t’es pas considérée comme cliente.
Peyton : Je préfère aller au lycée plutôt que d’entendre ça.
Vendeur : T’as pris ton cartable de Get Up Kids.
Peyton : Les vrais punks ne se lèvent pas à 7h pour faire leur inventaire.
Vendeur : J’ai fait une nuit blanche.
Peyton accroche son affiche et s’en va A Scott’ Mottors, Keith appelle … Julia
Keith : Allo ? Bonjour Julia, c’est Keith. Keith Scott, je vous ai fait essayer une voiture.
Julia : Ah oui, c’est vrai.
Keith : En fait, si je vous appelle aujourd’hui c’est parce que je fais un sondage pour notre service clientèle. Alors, voilà, quelle note de 1 à 10 donnerait vous à l’accueil qui vous a été réservé ?
Julia : Et bien, le vendeur qui s’est occupé de moi était gentil et très joli garçon. Par contre, il a mit une semaine pour me rappeler et j’ai trouvé son prétexte de sondage peu convaincant, je lui 7/10.
Keith : Oh. Pourrait-il éventuellement amélioré cette note par exemple en vous invitant à dîner demain ?
Julia : Pourquoi pas s’il venait chez moi et préparait le repas.
Keith : D’accord, comptez sur lui.
Dans le bureau du Coach, Whitey essaie de lire quelque chose au loin mais il voit flou. A ce moment-là, Lucas arrive
Lucas : Salut coach.
Whitey : Scott !
Lucas : Alors, ça va ?
Whitey : Oh, comme un rossignol au printemps. Qu’est-ce que tu veux fiston ?
Lucas : Euh je suis venu pour vous reparler de l’opération. Keith m’a dit qu’il pensait que …
Whitey : Je me fiche de l’opinion de Keith. C’est ma vie, pas la sienne.
Lucas : C’est vrai. Sauf que ça n’explique pas pourquoi vous refusez de vous faire opérer.
Whitey : Tu sais comment ma femme est morte ? Sur une table d’opération tout comme plus de 20 000 américains chaque année. Et je refuse d’en faire partie.
Lucas : Ecoutez Coach.
Whitey : C’est toi qui vas m’écouter. La saison de basket est finie, il n’y a pas d’entrainement alors tu vas me faire le plaisir de sortir de ce bureau et t’occuper de tes affaires, c’est compris ?
Lucas s’en va
Au lycée, Brooke et Peyton sont dans les couloirs
Brooke : Ca sera le meilleur club de la ville.
Peyton : Le vendeur du magasin de disques te dirait le contraire.
Un peu plus loin
Haley : Ah.
Nathan : Une audition ?
Haley : Ouais, c’est Peyton qui recherche des artistes locaux. Elle organise un concert dans le futur club de Karen.
Nathan : Tu vas la passer ?
Haley : Tu rigoles, surement pas !
Nathan : Haley …
Haley : Je veux bien jouer pour toi à la maison mais il n’est pas question que je me ridiculise sur scène.
Whitey : Nathan ? J’ai reçu cette lettre pour toi à mon bureau.
Nathan : Qu’est-ce que c’est ?
Whitey : Comment veux-tu que je le sache ? Je suis entraineur, moi, pas facteur !
Whitey s’en va sous les regards de Nathan et Haley En cours,
Prof : Les pluies d’étoiles filantes ont lieu quand notre planète traverse un nuage de poussière cosmique laissé par les comètes qui croisent son orbite.
Quelqu’un frappe à la porte, Lucas regarde les photos d’Anna. La personne donne un mot au prof.
Mec : Tenez.
Prof : Lucas ? Le proviseur veut te voir. Prends tes affaires.
Lucas prend le mot et sort. Il retrouve … Anna
Anna : Salut.
Lucas : Anna ! Qu’est-ce que tu fais là ?
Anna : Je suis désolée de ne pas t’avoir rappelé après la soirée défis. Laisse-moi t’expliquer pourquoi. Tu me dois bien ça !
Lucas, en rigolant : Qu’est-ce que je te dois ?
Anna : Je t’ai évité la fin du cours de sciences.
Et où tu as trouvé cette convocation à l’entête du lycée ?
Anna : Je l’ai piqué dans le bureau du proviseur. Excuse-moi de t’avoir abandonné l’autre soir. Je voulais pas voir mon frère. Il est très protecteur et ça me mettais mal à l’aise de vous voir ensemble.
Lucas : Attends. Felix est ton frère ?
Anna : Oui. Je savais que tu finirais par le deviner. J’aurais du te le dire, bref, je ne lui ai pas raconté que j’avais fait ta connaissance. Hors, je savais que si jamais je t’appelais, il me le reprocherait forcément. Je suis désolée, ça a du être bizarre quand il a vu ses photos de nous dans le photomaton et qu’il t’a dit qui j’étais. D’ailleurs, je m’attendais à une scène mais il ne m’en a toujours pas fait. Je ne sais pas à quoi il joue.
Lucas : Je ne lui ai pas montré les photos.
Anna : Pourquoi ?
Lucas :C’était plus un défi qu’à mes yeux.
Anna : A mes yeux aussi.
Ils se sourient Karen travaille ses cours sur le ponton quand Andy la rejoint
Andy : Un déca au lait avec un doigt de crème de whisky.
Karen : Merci.
Andy : Oh, vous m’avez offert des cafés toute la semaine, c’est la moindre des choses.
Karen : Moi, j’essayais de vous soudoyer. Je veux un A à l’exam d’économie.
Andy : Karen, il y a une pluie d’étoiles filantes demain soir, si vous êtes libre, on pourrait y assister tous les deux.
Karen : Rien que tous les deux vous voulaient dire ?
Andy : Euh, si ça vous rassure, c’est une sortie scolaire. Je peux inviter toute la classe.
Karen : Non, non, ça ira, j’ai confiance. Mais réussir à la fac, c’est vraiment très important pour moi.
Andy : Oui, vous voulez pas risquer de compromettre vos projets, par exemple en sortant avec le prof. Je comprends. Karen, je ne vous aurais pas invité à sortir si j’y voyais un danger pour vos études ou à mon travail. Alors, c’est oui. Sauf si vous avez pas vraiment envie de sortir avec moi, ce que je comprendrais.
Karen : Non, ca n’a rien à voir, je vous assure.
Andy : Cool. Euh, dans ce cas, on se voit demain soir.
Karen : D’accord.
Andy : Parfait. Bon, bah je vous laisse travailler. Ah oui, comme je vous invite un peu tard, si vous n’avez pas de baby-sitter, n’hésitez pas à ramener votre bout de chou, histoire de faire connaissance.
Karen : Je crois que ca ne sera pas un problème.
Andy : A demain.
Il part, laissant Karen avec le sourire
En cours,
Prof : Les étoiles, elles nous semblent très proche les unes des autres, mais comme vous le savez. Mais en réalité …
Pendant le cours, Nathan et Haley discutent
Nathan : High Flyers est le camp d’entrainement des meilleurs basketteurs du pays et le directeur Milt West cherche les joueurs les plus prometteurs et les arbitres à venir développer leur potentiel.
Haley : Et il t’a choisi ? Waouh. Je suis vraiment contente pour toi, tu mérites qu’on te donne une chance après tous les efforts que t’as faits.
Prof : Vous voyez les bras spiraliques qui gravite autour du noyau galactique ?
Du côté de Brooke et Peyton …
Brooke : Cette fois, je touche le fond. Ma vie amoureuse est un désert. Mes parents organisent un vide grenier pour vendre mes affaires, et je dois les supplier pour garder ma voiture.
Peyton : C’est rien. T’es peut-être devenue pauvre, mais t’es toujours Brooke Davis, la plus enviée et la moins sérieuse des filles du lycée !
Brooke : Ca suffit pas. Je peux pas conjuguer soif d’expérience et pauvreté. Je profiterais pas de la vie !
Peyton : Les garçons se ficheront que tu sois pauvre, ce qui les intéressera plus, c’est ta soif d’expérience !
Brooke : En plus si mes parents n’ont plus d’argents, je saurais obliger d’avoir de bonnes notes pour avoir une chance d’entrer à la fac.
Peyton : Mon Dieu, c’est épouvantable.
Brooke : Oui, à qui le dis-tu, je nage ne plein cauchemar.
Prof : Les astronomes pensent que les galaxies les plus grosses se seraient formé à la suite de gigantesque collisions. Ainsi les plus petites présentent-elles la forme que vous avez pu voir sur la diapo A, tandis que les plus denses, suite à des cataclysmes présentent la forme B.
Elle feuillète son livre et tombe sur une photo d’elle et de Lucas, elle voit au loin Felix qui la regarde
Brooke : J’ai besoin de distractions.
Prof : Imaginez l’ampleur de ces chocs stellaires lorsque deux étoiles subissent une si puissante abstraction.
Dans un placard du lycée, Brooke attire Felix
Brooke, en déshabillant Felix : Les règles sont les suivantes : on ne sort pas ensemble, on n’est pas un couple, je ne suis pas ta copine, ni ta psy, ni ta maman. Je ne veux pas d’eau de rose, ni de romantisme écœurant ni de poésie. C’est purement physique, on fera l’amour seulementt pour le plaisir, c’est une vraie amitié améliorée, sauf qu’on n’est même pas obligé de parler.
Felix : Ca me convient tout à fait.
Brooke : Génial, vient par là.
Ils s’embrassent Au garage Dan Scott, Lucas et Nathan travaillent tout en parlant
Nathan : Tu sais, il y a une nouvelle dans mon cours de maths, elle s’appelle Anna. Ce serait pas la mystérieuse rencontre dont tu m’as parlé ?
Lucas : Si. Et c’est également la sœur de Felix.
Nathan : Génial. T’aurais pu me le dire.
Lucas : Elle me l’a avoué ce matin.
Nathan : En même temps, c’est pas sa faute si son frère est taré, on peut pas lui en vouloir.
Lucas : Il faut que je te félicite. Tu vas t’entrainer trois mois dans le meilleur centre du pays. Je donnerais n’importe quoi pour être à ta place.
Nathan : Ca dure trois mois ?
Lucas : Ouais, je crois.
Nathan : J’y passerais tout mon été, c’est pas possible. On pourra jamais vivre trois mois seulement sur la paye d’Haley. Et même si on pouvait, je veux pas qu’on soit séparé si longtemps.
Lucas : Vous trouverez bien un moyen. Nathan, c’est la chance de ta vie, tu peux pas la refuser, c’est trop bête.
Sur le ponton, Lucas rejoint Whitey, assit sur un banc
Whitey : Qu’est ce que tu veux ?
Lucas : Seulement vous dire bonjour.
Whitey : Au revoir Lucas.
Lucas : Nathan a été invité à High Flyers, le centre d’entrainement. C’est grâce à vous qu’il en est arrivé là. Je tenais à vous le dire, voilà.
Whitey : Fiston. Tu te trompes en pensant que moi, je tenais à l’entendre. Je m’en fiche, de toi, de l’équipe, de tout. La seule à laquelle je tenais vraiment, je l’ai perdu.
Lucas : Dans ma chambre, j’ai une photo de l’équipe, celle de votre 500ème victoire, et l’homme qui est au centre n’a pas l’air d’avoir complètement perdu gout à la vie. On a besoin de vous coach, pas seulement en tant qu’entraineur, mais aussi en tant qu’ami. Faites-vous opérer.
Lucas s’en va laissant la coach seul.
Dans la rue, Nathan et Haley discutent
Haley : J’ai réfléchi pour cet été. Je vais demander à Karen si elle accepterait que je vienne habiter chez elle pendant ton absence pour économiser des loyers.
Nathan : Ca ne la dérangera pas ?
Haley : Mais non. Avant de te connaitre, je passais tout mon temps chez elle de toute façon. Je lui demanderais aussi à travailler plus au café.
Nathan : Tu travailles largement assez.
Haley : S’il le faut, je vendrais un rein pour que tu fasses ce stage, trois mois c’est pas si long. Mais si je pouvais, je viendrais avec toi. Tiens, c’est pas là qu’habite Brooke ?
Brooke : Enlève tes pattes de mes affaires, toi. T’as de la chance que je sois obligée de les vendre. (A Micro). T’as trouvé quelque chose ?
Micro : Euh, je prends ce petit carde.
Brooke : Je te le donne.
Micro : Non, j’insiste.
Brooke : Merci Micro.
Haley : Salut Brooke.
Nathan : Salut.
Haley : On est là par hasard, on ne vient rien acheter.
Brooke : Oh t’inquiète pas, ma fierté a été l’une des premières choses à partir, et je préfère que ce soit toi qui porte mes fringues plutôt que ses mémères fripées. Je te ferais même un prix d’amis, d’accord ?
Haley : D’accord. C’est gentil. Je vais jeter un œil.
Nathan : Je t’attends.
Brooke : Comment t’as fait ?
Nathan : Fait quoi ?
Brooke : Quand t’as envoyé paitre tes parents, tu es devenue pauvre toi aussi.
Nathan : L’argent, ce n’est pas le plus important. L’amour ne s’achète pas.
Peut-être pas, mais ca n’a pas empêcher ma mère de louer le sien pendant plusieurs années. Excuse-moi. Qu’est ce que tu fais là toi ? La piscine est fermée.
Felix : Tu n’as pas reçu mon texto. Je voulais te proposer qu’on se voit.
Brooke : Ah d’accord.T’as pas tout compris, c’est moi qui fixe le lieu et l’heure de nos ébats, à ma convenance.Et là, ce n’est ni l’heure, ni l’endroit.
Femme : Je vais vous prendre cette maison de poupée.
Brooke : Euh, non, elle n’est pas à vendre.
Femme : Pourtant, il y a un prix dessus. 150 dollars.
Brooke : L’étiquette n’est pas la bonne, elle vaut trois fois plus cher.
Femme : Très bien. Ca fait 450 dollars.
Brooke prend le chèquye et voit sa maison partir. Une de ses poupées tombent, elle la ramasse, triste.
Felix : Ca va ?
Brooke : Ma chambre, dans 5 min.
A River court, Lucas s’entraîne. Anna le rejoint
Anna : Tu devrais bloquer ton poignet. Tu sais, une fois le ballon lancé, c’est grâce à ça que Jordan a battu l’Utah en finale.
Lucas : Et l’accompagnement du ballon ?
Anna : Inutile, si tu l’accompagnes à côté du panier.
Lucas : Je vois. Tu joues ?
Anna : Oui, un peu. On remporté le tournoi local tous les ans. D’ailleurs, on pourrait se faire un petit défi. Trois lancers francs.
Lucas : Alors, on pimente le jeu. A chaque panier, tu me révèles un truc sur toi.
Anna : D’accord. Et moi qu’est ce que j’ai à gagner ?
Lucas : Ce que tu veux.
Anna : Très bien, si je gagne, tu regardes la pluie d’étoiles filantes avec moi.
Lucas : Et si je gagne ?
Anna : Tu gagnes … je regarde la pluie d’étoiles filantes avec toi.
Chez Julia, Keith vient de préparer à manger
Julia : Ca sent très bon.
Keith : Ah, j’ai apporté du vin.
Julia : Non merci, je préfère la bière.
Keith : J’aime beaucoup la décoration.
Julia : Merci, j’appelle ce style bazar informe. J’avoue que t’es très impressionnant en cuisine, d’autant plus que c’est une cuisine inconnue.
Keith : Merci. Je t’aurais bien invité chez moi mais il y a des cartons partout, je viens à peine de revenir.
Julia :De Charleston c’est ça ?
Keith : Oui. Tant que je n’ai pas déballé tous mes cartons, il m’est encore possible de repartir.
Une alarme sonne
Keith : C’est le four qui sonne comme ça.
Julia :Je crains que non, c’est l’alarme incendie.
Keith : Oh mon gratin.
Il revient avec un plat calciné
Julia :Tu sais Keith, j’adore les pizzas.
Keith : Moi aussi.
A River court, Lucas et Anna
Anna : D’accord, je suis obligée de t’avoue quelque chose. Je n’ai toujours pas eu le courage de parler de toi à Felix. Mais je vais le faire, c’est promis. Dernier tir. On le fait façon grand-mère (Elle tire et marque).
Lucas : Bien joué.
Anna : Merci. A toi de m’avouer un truc.
Lucas : Je t’avoue que je suis parfois très égoïste, je t’avoue que je donne fréquemment moins que je ne reçois.
(Il tire et rate).
Anna : Mon cher adversaire, comme tu as raté le shoot que moi j’ai réussi, on peut en conclure que tu as perdu. On dirait que tu me dois une pluie d’étoiles filantes.
Au Tric, Peyton et Haley font passer les auditions. Celle qui passe chante très aigue et mal !
Peyton : On n’appellera ce club, le royaume des sourds. (A la fille). C’était génial merci. C’était le top
Haley : Oui, vraiment top.
Peyton : Oui, de toute façon, on a ton adresse, alors on t’écrira. C’était la dernière.
Haley : Bon, j’aime bien le clone d’Eminem chauve ou le chanteur de bal de mariage.
Peyton : Une salle sans nom et musiciens ne va pas attirer les foules.
Peyton reçoit un fichier.
Peyton: Nathan vient de m’envoyer un Mp3.
Haley: Nathan?
Peyton ouvre le fichier et on entend la chanson.
Haley : Oh non. Ferme ça, y’a un virus dedans.
Peyton : Arrête. Pourquoi tu me l’as pas fait écouter avant ? Elle est terrible cette chanson.
Chris rentre avec une caisse de Cd dans les mains.
Peyton : C’est le vendeur de disque le plus désagréable du monde. T’as qu’à poser le bac de CD près de la scène. Merci. Combien de chansons t’as écrites ?
Haley : Quelques unes. Pourquoi ?
Peyton : Tu vas aller chanter au concert.
Haley : Tu rigoles, il en est pas question. J’aurai beaucoup trop le trac.
Peyton : Quand t’as remplacé Thérésa, t’as appris la chorégraphie en 3 heures, et t’as dansé en public.
Haley : C’était facile, on était plusieurs. Là, tu me demandes de jouer seule, je suis désolée, ne compte pas sur moi.
Chris est sur scène et commence à jouer de la guitare et à chanter.
Haley : Tu as trouvé l’homme qu’il te faut. Alors, moi, c’est Haley. Elle, c’est Peyton. Et toi, tu es génial.
Chris : Ouais, je sais. A quelle heure je passe ?
Haley : Je dirais vers 19h…
Peyton : Attends une seconde. T’es pas trop mauvais mais on a d’autres bons musiciens en vue. Alors, on te téléphonera.
Chris : D’accord. J’aurai du te jouer du emo. J’ai entendu ce que t’as fait, Haley. D’habitude les chansons là c’est nul, mais tu t’es bien débrouillée.
Chris part.
Haley : T’es malade de le renvoyer, c’est le meilleur qu’on est vu.
Peyton : Ouais, il est doué, mais il est arrogant, et trop sûr de lui, et méprisant, et…
aley : Pense à ton concert avant tout, tant pis si tu l’aimes pas, lui.
Peyton : C’est décidé. Je me fiche de ce type, c’est toi que je veux engager. Réfléchis-y au moins. Je suis sûre que tu peux le faire.
Karen et Andy marchent dans un parc.
Karen : Je croyais qu’on devait regarder les étoiles filantes de votre jardin ?
Andy : Oui, là, on est dans mon jardin.
Karen : Très drôle. C’est vrai ?
Andy : Oui. Y’a plusieurs années que je l’ai acheté. Un terrain, c’est un bon placement. Ma maison est à un kilomètre plus loin.
Karen : Waouh ! Je ne m’attendais pas à ça. C’est très beau.
Andy : Ouais. La nature sauvage me rappelle mon île natale.
Karen : Comment un Néo-zélandais atterrit-il dans notre petite ville ?
Andy : C’est une longue histoire. J’ai perdu mon père à bientôt 14 ans et ma mère s’est dit quand Amérique, je risquais moins de devenir un rugbyman alcoolique. Vous saviez qu’il y a un Tree Hill à Auckland ?
Karen : Oui, vous y êtes allé ?
Andy : Oui, c’est un volcan. Enfin, y’a 20 000 ans s’en était un. Aujourd’hui, c’est un parc. On y allait pique-niquer, alors quand ma mère a découvert la ville du même nom, elle y a vu un signe.
Karen : Elle vous a élevé toute seule dans un pays étranger. Ca doit être une femme hors du commun.
Andy : Oui, on peut le dire. Je suis fier d’elle. Mais avec le recul, je me dis que je l’aurai été encore plus si elle avait reprit ses études elle aussi. Elle aurait certainement plus profité de la vie, au lieu de toujours se sacrifier pour améliorer la mienne. Une table pour deux ? Karen. Je vous en prie.
Ils s’installent à la table.
Dans la chambre de Brooke, Félix remet son tee-shirt.
Brooke : Ils ont même vendu ma commode.
Félix : Tu m’offres un verre ?
Brooke : Y’a de l’eau si on l’a pas encore coupé.
Félix : T’es sûre que ça te vas cette histoire d’amitié améliorée ?
Brooke : Pourquoi ça m’irais pas ?
Félix : Je pensais que les filles n’aimaient pas ce genre de rapport, qu’elles ne concevaient pas une relation sans sentiments.
Brooke : Je t’explique. Quand ton dernier petit copain t’a trompé avec ta meilleure amie, ça te vaccine contre les sentiments. Tu vois ?
Félix : Lucas et Peyton ?
Brooke : Je sais même pas pourquoi je te raconte tout ça. On avait dit qu’on ne devait pas parler. Si je voulais de la conversation, je choisirais quelqu’un qui peut me comprendre.
Félix : Tu sais que dans amitié améliorée, y’a le mot amitié ?
Brooke : Te fais pas d’illusion. Ton seul avantage est d’habiter juste à côté de chez moi.
Félix : Alors, pas d’amitié.
Brooke : Non, merci. Je me contente du reste. Ferme la porte en sortant.
Bureau de Withey. Une enveloppe est posée sur son bureau. Withey l’a prend et l’ouvre. C’est une photo d’un article de journal disant « Durham remporte sa 500 ème victoire ».
Au river court, Lucas et Anna sont assis au centre du terrain.
Lucas : Et aujourd’hui on s’entend bien, Nathan et moi. Tout est arrangé.
Anna : Et ton amie Haley est devenue ta belle-sœur ?
Lucas : Ouais. C’est bizarre, mais c’est comme ça.
Anna : Dire que je croyais que mon frère et moi avions des rapports complexes.
Lucas : J’ai l’impression que ton frère est difficile à comprendre.
Anna : Félix est plus gentil qu’il ne le paraît.
Lucas : Alors, pourquoi tu ne lui parles pas de moi ?
Anna : L’occasion ne s’est pas présentée.
Lucas : Ecoute, Anna, tu me plais. Et je suis sûr que si on continue à se voir, tu me plairas de plus en plus. Mais je veux pas qu’on se voit en cachette. Il faudra que tu dises tout à Félix.
Voiture de Julia.
Keith : J’aurais jamais cru que remplacer mon frère serait aussi intéressant.
Julia : Ca doit être bizarre de passer mécanicien à vendeur de voiture.
Keith : Non. C’est ce que j’avais plus ou moins prévu.
Julia : Comment ça ?
Keith : En fait, j’ai toujours voulu ouvrir une concession. J’avais cette idée bien avant que Dan ne se lance. Mais, j’avais pas de capital. Et le temps que j’économise assez, Dan avait décidé de monter sa boîte avec l’argent de sa femme.
Julia : Alors il t’a volé ton idée ?
Keith : Lui, il avait une famille à nourrir, et j’espérais qu’il s’occupe aussi de son autre fils, Lucas. Alors, je lui ai appris tout ce qu’il sait sur les voitures.
Julia : T’as vraiment été très généreux.
Keith : Ouais. Enfin, je me serais abstenu si j’avais su qu’il tournerait si mal.
Julia : T’inquiète pas, les gentils garçons sont toujours récompensés.
Julia s’approche de Keith et l’embrasse.
Appartement de Nathan et Haley. Nathan est dehors, accoudé à la barrière quand Haley arrive.
Nathan : Alors, ces auditions ?
Haley : Tu as osé envoyer un de mes morceaux à Peyton.
Nathan : Ca lui a plu, non ?
Haley : Oui. Mais, je t’en veux beaucoup.
Nathan : T’osais les faire écouter à personne. Je voulais te montrer que je te soutiens, même si tu n’as pas confiance en toi. Toi, t’as toujours cru en moi.
Haley : T’as gagné, je t’en veux plus.
Nathan : Tu vas jouer en public ?
Haley : Oui, je vais jouer en public. D’accord, quand tu reviendras de ton stage de basket cet automne.
Nathan : Je suis plus invité au stage de basket. Y’a eu une erreur.
Haley : Mais, ils t’ont pourtant envoyé cette lettre ?
Nathan : Oui, je sais. Mais, c’est une erreur informatique, la place était déjà attribuée à un autre joueur.
Haley : Je suis désolée.
Nathan : Ouais, moi aussi. Etant donné que je reste là, tu n’as plus d’excuses pour ne pas jouer dès maintenant. S’il te plait, fais le concert.
Haley : Très bien. C’est d’accord, je vais essayer. Une étoile filante ?
Nathan : Ou ça ?
Haley : Elle passe tellement vite.
Dans le jardin d’Andy. Karen et Andy regardent le ciel, la pluie d’étoiles filantes. Et Karen prend la main d’Andy. Deb et Dan regardent également le ciel, sur la balancelle, à la maison de la plage. Toujours dans la voiture de Julia, Keith et Julia s’embrasse. Peyton est assise sur les marches du Tric, alors qu’Anna et Lucas sont allongés sur le terrain près du fleuve. Brooke sort de chez elle et s’assoit sur les marches devant sa porte. Félix sort aussi de chez lui.
Maison de la plage.
Dan : Les météores traversent toujours le ciel du Nord au Sud. Tu vois ? A proximité de Persée ?
Deb : C’est où ?
Dan : Là, près d’Andromède. Regarde, il protège sa femme. Tu vois sa silhouette ?
Deb : Ah oui, je la vois elle aussi.
Dan : Elle a une chaîne autour du poignet. Elle devait être sacrifiée, et Persée l’a sauvé.
Deb : Il est tard, Dan. Il faut rentrer à la maison.
Dan : Ecoute, vu ce qu’on a bu, on ferait mieux de dormir ici.
Deb : J’ai pas mes affaires.
Dan : J’ai emmené nos affaires à tous les deux, au cas où. Je prends la chambre d’amis, rassure toi.
Lucas et Anna arrivent en voiture devant chez Anna.
Anna : Alors, ça te plairait qu’on se revoit en cachette demain soir ? Je vais lui parler, Lucas. C’est promis.
Lucas : Je suis désolé de te l’imposer, mais j’ai pas le choix. J’ai pris la décision de plus refaire les bêtises du passé et de devenir quelqu’un de bien, et il faut que je m’y tienne.
Anna : Je comprends. Je sais que tu penses avoir des efforts à faire, mais tu es déjà quelqu’un de bien. Enfin, moi je trouve.
Anna embrasse Lucas et Félix est assis devant la porte de sa maison et les regarde. Anna est rentré chez elle et Félix l’attend.
Félix : T’as fais des achats au centre commercial ?
Anna : Non, rien.
Félix : C’est étonnant.
Anna : J’étais avec un copain.
Félix : Un copain proche, vu vos adieux chaleureux.
Anna : Tu m’espionnes maintenant ?
Félix : Tu sors avec Lucas ?
Anna : J’en sais rien, c’était notre première sortie.
Félix : Un enfant sur deux a été conçu pendant une première sortie dans cette ville. Je sais pas ce que tu as appris sur lui, mais ton ami a des choses à se reprocher.
Anna : Merci, je suis au courant. Lucas m’a dit qu’il avait fait des erreurs dans le passé.
Félix : L’erreur s’appelle Peyton. Il a trompé Brooke avec elle. Si tu t’attaches à lui, il va te faire souffrir. Ce type est malhonnête.
Anna : Non. Il a peut-être fait des erreurs, mais il a un bon fond. Je suis prête à lui donner le bénéfice du doute. Et j’aimerais que tu en fasses autant, s’il te plaît.
Félix : Tu vois, si ce genre de garçon fait autant de mal autour de lui, c’est parce qu’il y a toujours une fille comme toi qui lui donne le bénéfice du doute.
Karen rentre chez elle, allume la lumière et Lucas est assis à la table, dans le noir.
Karen : Tu viens de me faire la frayeur de ma vie.
Lucas : Il est une heure du matin. J’étais mort d’inquiétude. Où t’étais passé ?
Karen : Désolée, j’ai pas vu l’heure…
Lucas : Tu connais les règles. Si tu n’es pas rentré à minuit, tu téléphones.
Karen : J’espère que je ne suis pas aussi agressive.
Lucas : Euh…
Karen : Y’a longtemps que t’es rentré ?
Lucas : A peine 5 minutes.
Karen : Alors, on sera puni tous les deux.
Lucas : Si tu veux pas que je te repère, un conseil, passe par la fenêtre. Contente de ta soirée ?
Karen : Plutôt, oui.
Lucas : Cool.
Maison de la plage.Dan prépare le petit déjeuner et Deb arrive.
Dan : Tu veux des pancakes ?
Deb : Non, merci, Dan. Je voudrais rentrer à la maison.
Dan : Attends, on rentrera ensemble tout à l’heure.
Deb : Non. Je préfère pas. Je n’aurais pas du t’accompagner ici, j’en ai assez de faire comme si tout était redevenu comme avant. Tu vas mieux, tu n’as plus besoin de moi, alors…Je t’enverrai tes affaires plus tard.
Le téléphone sonne.
Dan : C’est le docteur.
Dan décroche.
Dan : Dan Scott.
Docteur : Bonjour, Dan. C’est le Dr Connelly à l’appareil. J’ai reçu vos résultats d’examen. Vous récupérez à merveille, on va pouvoir intensifier votre rééducation.
Dan : Je vois.
Docteur : Passez me voir pour mettre ça au point.
Dan : Oui, je prendrais rendez-vous. Merci docteur.
Dan raccroche.
Dan : Mauvaise nouvelle. Il dit que je suis très faible. Ca serait risqué que je reste tous seul.
Appartement de Naley. On frappe à la porte.
Nathan : Entrez. Salut Lucas.
Lucas : Salut.
Nathan : Tu m’aides à porter la table ? Je voudrais qu’Haley ait la place de répéter.
Lucas : Ouais, bien sûr. On l’a met où ?
Nathan : De l’autre côté.
Lucas : Haley m’a dit que finalement tu n’avais pas été invité au stage. C’est dommage.
Nathan : Ouais, c’est comme ça.
Lucas : T’as menti. Nathan, t’as passé ta vie à t’entrainer pour ça. Il faut que t’y aille.
Nathan : Tu sais ce que c’est de marquer le panier de la victoire ? Le public, les autres joueurs t’adorent. Tout le monde te traite en héros. J’ai ressenti ça presque lors de tous mes matchs. Tu comprends ce que je veux dire. Tu l’as ressenti aussi. Et maintenant, c’est au tour de Haley, sa musique est formidable, Lucas, et là, elle est enfin prête à tenter sa chance. Si je pars en stage pendant 3 mois, elle va se décourager et peut-être laisser tomber. Je veux qu’elle aussi elle connaisse son heure de gloire. Elle le mérite.
Lucas : T’as pensé à ton avenir ?
Nathan : Je le connais déjà, mon avenir. Il est avec Haley.
Au Tric. Peyton branche le panneau lumineux du club et juste « Tric » s’allume.
Peyton : Ca sera le club Tric.
Rick entre alors dans le club.
Rick : Très bel espace.
Peyton : Rick.
Rick : Tu cherches des groupes, il paraît ? Finalement, on va sans doute bosser tous les deux. Et sans doute bien s’amuser aussi.
On sonne chez Brooke. Elle ouvre la porte et sort.
Brooke : Micro ?
Micro : Alors voilà, je savais à quel point tu y tenais, et j’ai cherché l’adresse de la femme qui te l’a achetée pour la convaincre de ma la revendre.
Micro s’écarte et laisse apparaître la maison de poupée de Brooke. Brooke le prend dans ses bras.
Brooke : T’es un ange.
Dan est dans sa voiture et son téléphone sonne.
Dan : Allô !
Voix : Allô, Dan. Milt West, du centre d’entrainement de High Flyers. Dites, votre fils ne viendra pas à notre stage.
Dan : Quoi ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire, Milt ? Vous m’aviez dit que c’était possible ?
Milt West : C’est lui qui a refusé. Il veut pas se séparer de sa femme. Désolé.
Dan raccroche et regarde Nathan qui fait des paniers.
Lucas et Karen sont sur la balancelle devant chez eux.
Karen : Lucas. Je voulais te dire que j’ai rencontré quelqu’un.
Lucas : Tant mieux. Moi aussi.
Karen : Et il est plus jeune que moi. Même beaucoup plus jeune.
Lucas : D’accord. Mais je l’appellerai pas « papa » s’il est plus jeune que moi.
Karen : Tiens, cette lettre est pour toi.
Lucas : Merci.
Withey rentre dans une clinique. Lucas ouvre la lettre où c’est écrit « merci ».
The end Par Atchoum49 et Stephe