(Lucas est dans sa chambre, tient les papiers d'annulation de mariage dans ses mains. Il les retourne et les jette sur le côté. Il prend la dissertation d'Haley et la jette aussi. Puis, il sort son flacon de cache. Il n’en reste plus qu’un dedans. Il rebouche et le met dans son sac. Il prend alors sa bouteille d’eau et avale son cachet.)
(Lucas frappe à la porte de la chambre de Brooke, il entre et la voit en train de ranger ses vêtements dans sa valise.)
Lucas : Ca va ?
(Il croise les bras et s’appuie conte la porte, soupirant.)
Brooke : Oui.
Lucas : Un coup de main ?
Brooke : Non, merci. Je vais laisser toutes mes affaires pour que mes parents me laisse revenir l’an prochain. (elle sourit et mes des affaires dans son sac)
Lucas (tendu) : Avant que tu t’en ailles, je voudrais qu’on parle de Peyton et des lettres que tu as trouvé.
Brooke (évasive) : C’est pas important. (Lucas l’a regarde, elle secoue la tête) Et pour être franche, ça m’a soulagé de les trouver.
Lucas (confus) : Comment ça se fait ?
Brooke : Je te croyais amoureux de moi. (elle hausse les épaules) Et ça m’ennuyait un peu, puisqu’on est amis à présent. Et je voudrais surtout pas gâcher ça. Et je tiens à notre amitié. (elle sourit et hoche de la tête)
Lucas (rapidement) : Pourtant tu avais l’air contrarié que j’ai gardé ces lettres. J’ai l’impression que ça te fait encore de la peine.
Brooke : Trouver ces lettres m’a rappelé le passé. (Lucas baisse les yeux, tristement) En les voyant, j’ai repensé à ce qui nous ait arrivé, au chagrin que ça m’a fait. Et ce ne sont pas de très bons souvenirs. (sa voix est chancelante mais elle sourit fermement.)
(Lucas penche la tête et regarde Brooke, celle-ci prend son sac et le pose par terre.)
(Deborah est devant le centre de désintoxication, elle pose son sac par terre et regarde autour d’elle si elle voit quelqu’un qu’elle connaît.)
Whitey (marchant vers elle en lui souriant) : Vous avez l’air en forme, madame Scott.
(Deborah le regarde avec une authentique joie dans le regard.)
Deborah (souriant et le prenant dans ses bras) : Oh, Whitey. Ca va ?
Whitey : Bien. Et vous ?
Deborah : Ca va.
Whitey : Vous attendez Dan ?
Deborah : Oui. Il m’a dit qu’il passerait me prendre. J’espère qu’il va venir avec Nathan.
Whitey (riant) : Il sera en retard. J’ai demandé à sa secrétaire de le retenir une petite heure. Il faudrait que je vous parle. On va prendre un café ?
(Au Tric, Peyton est train de ranger des barils de boissons tandis que de personne joue de la musique dans le fond. Une personne entre dans le club et s’approche d’elle.)
Ellie : Si ce flux est plein, je le prends.
Peyton : Désolé il est vide, et on est fermé.
Ellie : Ouais, vu le nombre de clients, je m’en doutais un peu. (Peyton rit) Où je dois ranger ça ?
Peyton : Au fond, mais…
(Ellie prend le baril et va le porter où Peyton a dit.)
Ellie : J’y vais.
Peyton : Merci.
Ellie : Ca me fait plaisir. Si j’avais reçu un dollar pour chaque flux que j’ai porté, je serais une femme riche.
Peyton : Vous êtes serveuse ?
Ellie : Je l’ai été. C’est une raison de plus pour se dire « tu » entre collègue.
Peyton : Dans ce cas, si tu cherches du travail, je peux parler de toi à la patronne.
Ellie : Non merci. Je viens voir Peyton.
Peyton : Oh, c’est moi.
Ellie (en un grand sourire) : Oh ! (elle lui tend sa main) Je m’appelle Ellie, je suis journaliste pour Alternative Press. Tu connais ?
Peyton (l’air ravi) : Tu rigoles. Je suis fan de ce journal. Tu fais quelle rubrique ?
Ellie : Je suis sur un nouveau projet. J’ai entendu dire qu’une lycéenne avait fait jouer Jimmy Eat World et les Wreckers à sa soirée pour jeunes. Je trouve que ça vaut bien une interview.
Peyton : Je suis vraiment très flattée. Mais je crois que le concert d’hier sera mon dernier. (elle regarde vers le sol)
Ellie : Tu as sûrement une bonne raison
Peyton : Oui.
Ellie : Tu sais que les mystères attirent les journalistes.
Peyton (souriante) : J’ai rien à dire. Mais c’est gentil d’être passé. Ca me fait plaisir.
Ellie : Mais tout le plaisir est pour moi. Au revoir, Peyton.
(Ellie lui touche sa main. Peyton la regarde, Ellie lui sourit et part.)
(Lucas est dans sa chambre à son ordinateur, il ouvre l’enveloppe que lui a donné Andy)
Lucas (lisant la carte) : « Lucas, trouve la combinaison et Dan est un homme finit. – Andy »
(Il met de côté la carte, fronce les sourcils et met le disque dans l’ordinateur. Il clique et voit Dan apparaître. Lucas sourit d'un air satisfait en voyant Dan examiner le livre.)
(Un mot est collé sur la porte où il y a écrit « revient dans 1h ». Lucas s'approche de la porte et l'ouvre, sournoisement. Il enlève la cassette du magnétoscope et la met dans son sac, Nathan arrive au même moment.)
Nathan (suspicieux) : Lucas. Qu’est-ce que tu fais ?
Lucas : Rien de spécial.
Nathan : Je croyais que tu n’espionnais plus Dan.
Lucas (se sentant découvert) : Oui c’est vrai, j’ai laissé tomber.
Nathan (désignant son sac) : Y’a quoi là-dedans ?
(Lucas ouvre son sac, il met de côté les papiers d'annulation de mariage et sort son vieil uniforme quand il travaillait à la concession.)
Lucas (montrant son uniforme) : Je ramène mon bleu de travail. Pourquoi ?
Nathan : Tu m’as donné ta parole.
Lucas (marchant vers la sortie) : Je sais. C’est terminé. (lui tendant son uniforme) Je te le promets.
(Lucas passe à côté de lui, Nathan se retourne et le regarde.)
(Nathan marche de la chambre à coucher jusqu’au salon, un objet dans les mains. C'est un attrapeur de rêve. Il le jette dans la poubelle.)
Deborah : Tu renonces à tes rêves ?
(Nathan lève les yeux en entendant une familière et sourit.)
Nathan : Maman.
(Deborah se tient sur le pas de la porte.)
Deborah (marchant vers lui) : Mon chéri. (elle le prend dans ses bras) Tu m’as beaucoup manqué.
Nathan : T’inquiètes pas, ça va aller.
Deborah : Je sais. (elle regarde l’appartement) Mais qu’est-ce qu’il se passe, tu déménages ?
(Dan arrive et ente dans l’appartement.)
Dan : Nathan revient à la maison. (il sourit, Deborah n’a pas l’air contente de voir Dan et de ce qu’il vient de dire. Nathan, lui, sourit) On va reformer une vrai famille. (il l’a prend dans ses bras) Comme avant.
(Deborah reste raide entre ses bras, sachant qu’elle est de nouveau prise au piège.)
(Peyton marche dans sa chambre. Elle regarde le mur où est accroché l'image de deux mains, les deux anneaux de mariage les unissant. C’est une image qu’elle avait donnée à Nathan quand Haley est partie.)
(Son ordinateur sonne parce qu’elle vient de recevoir un message instantané. Elle se tourne vers l'ordinateur, regarde l'écran et fronce les sourcils.)
Peyton (lisant son ordinateur) : Message de l’ami voyeur : « je t’attendais ». (Peyton répond) « Ce n’est pas le moment, qui es-tu ? » L’ami voyeur dit : « je te regarde. »
(Peyton commence à avoir peur, elle met un chiffon sur sa web-cam.)
Brooke : Coucou !
Peyton (sursautant et faisant un bond de sa chaise) T’es folle !
(Brooke apparaît dans sa chambre, elle s’allonge sur son lit et l’a regarde.)
Brooke : Bah, qu’es-ce qui y’a ?
Peyton : J’ai eu la trouille de ma vie.
(Brooke hausse les épaules, confuse.)
Peyton : Tu saurai pas qui a comme pseudo « l’ami voyeur », par hasard ?
Brooke (amusée) : Hum, ça me plaît comme nom. Désolé aucune idée, pourquoi ?
Peyton : Oh, pour rien. Quoi de neuf ?
Brooke : C’est à moi de te poser cette question. Je ne t’ai pas vu à la boite hier soir, tu as préféré passer la soirée avec Jake ?
Peyton (baisant les eux) : Non. Jake est parti.
(Brooke cesse soudainement de sourire, attendant que Peyton lui donne plus de détails.)
Peyton : Nikki a enlevé Jenny.
(La douleur se voit dans ses yeux.)
Brooke : Peyton, mais qu’est-ce qu’il s’est passé ? (elle commence à se lever) Viens là.
(Peyton lui fait un signe de la main, signifiant qu’elle ne veut qu’elle s’approche. Brooke cède et se rassoit.)
Peyton : Non. Si tu me prends dans tes bras, je vais me remettre à pleurer pendant des heures. L’été commence bien.
Brooke (soupirant) : Mais je parie qu’il va bientôt revenir. Hein ? Il va retrouver Jenny, envoyer l’autre sale garce en prison, et rentrer immédiatement pour te voir. J’en suis sûr.
Peyton : Merci. (elle lève ses mains) Bon allez, excuse-moi mais j’aime autant qu’on parle de toi. (elle se lève) Hein, comment c’est passer ton week-end (s’asseyant à côté d’elle) avec Lucas ?
Brooke : Plutôt bien.
Peyton : C’est tout ? Pas de détails coquins.
Brooke (mal à l’aise) : Ce sera à toi de me les donner.
Peyton (confuse) : Quoi ?
Brooke (balayant l’air de la main) On en parlera un autre jour, là t’es pas en état. (elle s’allonge sur le lit)
Peyton : Brooke, ça peut pas attendre puisque tu pars demain. (Brooke gémit) Dis-moi tout.
Brooke (gémissant) : Ah, d’accord ! (elle s’assoit, elle se met à parler rapidement) En fouillant dans le placard de Lucas, j’ai vu qu’il gardait précieusement toutes tes lettres, alors j’en ai déduis qu’il t’aime encore. (elle regarde Peyton, nerveuse. Celle-ci pousse un gémissement) Jake vient de te lâcher, c’était pas le moment. A moins que…
Peyton (regardant Brooke tristement) : Brooke, (elle prend les mains de Brooke dans les siennes) je suis désolé. Je sais que tu as des sentiments pour Lucas.
Brooke : Des sentiments fantômes. (Peyton soulève les sourcils) Comme un amputé qui sent encore son bras coupé. Et quelques fois, il faut couper pour éviter l’infection.
Peyton (pas convaincu) : Pas de regrets ?
Brooke (acceptant ce que vient de dire Peyton) : Je ne me sentais pas à la hauteur avec lui, Peyton. Et ce que je viens de vivre m’a rappelé que je ne voulais plus jamais ressentir ça. C’est terminé.
(Karen se tient derrière le comptoir du café, elle tente de joindre Andy au téléphone.)
Karen : Pourtant il devrait déjà être chez vous depuis plusieurs heures. Vous voulez bien lui dire que j’ai appelé au cas où il arrive. Andy Hargrove. Au revoir.
(Elle raccroche le téléphone et se tourne vers l’entrée du café. Ses yeux s’élargissent quand elle croit apercevoir Keith de l’autre côté de la rue. Une voiture passe devant lui et il disparaît. Karen se demande alors si elle l’a vraiment vu. La cloche de la porte d’entrée sonne, Deborah ente dans le café.)
Deborah : Karen ?
Karen (revenant à elle) : Oh, c’est pas vrai. Deby ! (elles se prennent dans les bras) Je sus contente de te revoir.
Deborah (elle l’étreint fermement avant de la lâcher) : Qu’est-ce qu’il y a ? On dirait que tu as vu un revenant.
Karen : C’est ce que j’ai cru aussi. Alors ça va ?
(Elles marchent dans le café.)
Deborah : Oh oui. D‘ailleurs, si je suis revenue, c’est parce que je veux reprendre le boulot.
Karen : Tu e sûr que tu es prêtes ? Tu ne veux pas te reposer ?
Deborah : Oh non, j’ai besoin de m’occuper.
Karen : Je comprends. Viens, on va en parler.
Deborah : D’accord.
(Elles se dirigent vers l’arrière du café.)
(La cloche de l’entrée retentit de nouveau, Peyton enter dans le café. Elle voit Ellie assisse seule à table, face à son ordinateur portable. Peyton s’approche lentement vers elle.)
Peyton : T’es vraiment tenace.
Ellie (souriant) : Quand ça vaut le coup.
Peyton (montrant la veste d’Ellie) : Ta veste est chouette.
Ellie : Merci. Je l’ai emprunté à Courtney Love.
Peyton : C’est vrai ?
Ellie : Pendant une interview elle a abusée de ma patience, je me suis vengée. (elle sourit et ferme son ordinateur portable) Assied-toi.
Peyton : Le rédacteur du THUD, le journal qui publie mes dessins tient à ce que je fasse cette interview.
Ellie : Ca t’ennuie à ce point ?
Peyton : Disons que vu que j’arrête les concerts, j’aurais rien à te dire.
Ellie : Parle-moi du reste de ta vie. Ca va pas.
Peyton : Comment tu le sais ?
Ellie : Ca se voit. Je sais par expérience que pour avoir les yeux gonflés, il faut avoir passé la nuit à pleurer. (Peyton la regarde) Et vu ta coiffure et tes fringues, tu te moques que les garçons te regardent. Je sais reconnaître un cœur brisé quand j’en vois un, c’est pas un petit chagrin d’amour de lycée que tu as, c’est une vraie déception amoureuse.
(Peyton la regarde, confuse. Ellie lui sourit.)
Peyton : Alors voilà. Je me suis mise à organiser des concerts histoire de penser à autre chose, je voulais rapprocher les gens et leurs faire oublier ce qui leur empoisonne la vie.
Ellie : Ne parlons pas des autres. Qu’est-ce qui t’empoisonnes la vie, à toi ?
Peyton : Tous ces trucs qui compliquent sans raison les relations entre les gens, les rivalités, l’obligation de faire comme les autres, de faire partie d’une bande.
Ellie : Ah, y’a des choses qui ne changeront jamais, tu sais.
(Elle continue de parler, la caméra s’éloigne progressivement.)
Peyton : Non, malheureusement.
(Nathan lance la balle qui atterrit dans la panier, puis il l’a rattrape. La caméra montre Deborah sortant de sa voiture, souriante. Elle ferme la porte, Nathan l’a voit et sourit.)
Deborah : Toi aussi tu vas mieux, on dirait. C’est toujours ta grande passion ?
Nathan : Parfois, je me pose la question.
(Nathan fait rebondir la balle, Deborah l’a rattrape.)
Deborah : Oh, dis pas ça. Tu adores ce jeu depuis que tu es tout petit. Justement, pourquoi tu veux plus aller au camp d’entraînement ?
Nathan : T’as parlé à papa ?
Deborah : Non, à Whitey. Selon lui, c’est à cause de moi que tu as renoncé.
Nathan : Il invente des trucs quand il boit.
Deborah (riant) : Donc tu y vas.
Nathan : L’autre jour papa m’a tout dit, tu as commencé à prendre des médicaments quand…
Deborah : Quand quoi ?
Nathan : Quand j’ai quitté la maison.
Deborah (choquée) : Ton père t’as fait croire ça ? J’aurais commencé à me droguer quand tu es parti ?
Nathan : Oui.
Deborah : Cette ordure me le payera ! Nathan, écoutes-moi bien. Tu m’as mal comprise quand j’ai dis que je voulais que nous reformions une famille. Je veux que nous reformions une famille, toi et moi. Je ne veux plus de ton père.
Nathan : D’accord. Il se laissera sans doute pas faire. Comment tu lui feras accepter ça ?
Deborah : On va vivre notre vie, Nathan, tous les deux. Quand à ton père, on en a rien à faire.
(Dan ferme son agence à clé et part. La caméra s’éloigne et on peut voir Lucas regarder l’entrée de la concession, au même endroit où était Andy la veille. Lucas entre dans le bureau de Dan et enlève le tableau. Il regarde le coffre-fort, puis autour de lui.)
Lucas (parlant à lui-même) : On y est presque. Où est cette combinaison ?
(Il regarde un dossier, soulève quelques feuilles mais ne trouve rien. Il frappe le bureau, contrarié.)
Lucas : Y’a rien.
(Soudain, il regarde le tableau juste à côté du coffre-fort et voit les numéros 20, 24 et 7 inscrits sur des voitures. Il tente cette combinaison, mais le coffre ne s’ouvre pas.)
Lucas (ennuyé) : Non.
(Il regarde autour de lui et voit le maillot de basket de Dan dans un cadre accroché au mur où l’on peut voir qu’il avait le numéro 33. Puis il regarde une photo de Dan et de Nathan où Nathan porte son maillot qui est le numéro 23. Il lève les yeux et voit une photo de lui portant son maillot avec le numéro 3. Il se tourne vers le coffre et tente d’entrée la combinaison 33233. On entend un « click » puis Lucas ouvre le coffre. Il voit le cahier et le prend dans ses mains.)
Lucas : Game over.
(Quelqu’un frappe à la porte de la chambre de Brooke, la porte s’ouvre et Lucas ente.)
Lucas : Brooke ?
Brooke (portant son uniforme de pompom girl) : Je l’ai trouvé en rangeant mes affaires. J’ai eu envie de l’essayer une dernière fois.
(Brooke lui sourit, sa chambre est en bazar.)
Lucas : On peut discuter ?
Brooke : Oui.
(Lucas entre dans la chambre et va s’asseoir sur le lit. Elle le regarde, souriant.)
Lucas : Il y a une chose que je tiens absolument à te dire avant que tu t’en ailles.
Brooke : Lucas, si c’est à propos de Peyton et de toi, je préfère…
Lucas (secouant la tête) : Je t’aime, Brooke. (Brooke cligne des yeux) Et je sais qu’on est amis, rien de plus, mais je tenais à ce que tu saches ce que je ressens.
(Brooke est choquée par ce qu’il vient de dire. Elle marche dans la chambre, puis s’arrête, lui tournant la dos.)
Brooke : J’aurais jamais cru que tu me ferais ça.
Lucas : Non, restes-la.
Brooke : J’aurais jamais cru que tu ferais irruption dans ma chambre – qui était auparavant ta chambre mais je m’égare – et qu’après ce qui s’est passé entre nous tu te permettes de me dire que tu m’aimes.
(Lucas la regarde, l’air déprimé, il secoue la tête.)
Brooke (souriant) : J’attendais ça depuis si longtemps.
(Lucas lève la tête et voit Brooke sourire et fermer la porte.)
Lucas : Brooke ?
(Brooke sourit et marche vers lui.)
Brooke : Si tu savais ce que j’en avais envie.
(Brooke monte sur les genoux de Lucas et ils s’embrassent.)
Lucas : J’ai l’impression de rêver.
(Brooke lui sourit et l’embrasse, ils se couchent sur le lit. Au même moment, Lucas est dans sa chambre et tombe de son lit. Il était en fait en train de rêver. Lucas se redresse et réalise que ce n’était qu’un rêve, il soupir et se laisse tomber.)
(Lucas est sous la douche quand Brooke entre dans la salle de bain.)
Brooke : Lucas ! Tu compte y passer la journée ou quoi ? (elle ferme la porte)
Lucas (embarrassé) : Tu permets.
Brooke : Non, je ne te permets pas de vider complètement le ballon d’eau chaude. Et moi après j’aurais plus que de l’eau – (elle passe son doigt sous l’eau et le ressort immédiatement) – oh, c’est froid ! Tu prends une douche froide pour te calmer !?!
Lucas (essayant de paraître à l’aise) : Non, pour économiser l’eau.
Brooke (fermant les yeux) : Oh, c’est dégoûtant ! Tu sais quoi, dans ton prochain rêve érotique, j’espère que Peyton sera froide aussi !
(Brooke sort de la salle de bain en poussant un cri de dégoût. Lucas la regarde partir en soupirant et l’air abattu.)
(Karen est dans sa chambre, en train de mettre des vêtements dans une valise. Lucas entre dans la chambre, s’essuyant les cheveux avec une serviette.)
Lucas : Maman, on pourrait mettre un verrou sur la porte de la salle de… (il s’arrête en voyant ce qu’elle est en train de faire) Tu pars en voyage ? (Karen de répond pas, l’air énervée) Ce serait pas en Nouvelle-Zélande ?
Karen (lui tournant le dos) : Keith avait raison. Un jour il m’a dit que je m’interdisais de tomber amoureuse. C’est ce que j’ai fais avec Andy. (elle se tourne vers lui) Je ne sais pas pourquoi je fais ma valise, on n’a pas assez d’argent pour se payer deux billet pour la Nouvelle-Zélande de toute manière.
Lucas (souriant) : Mais on n’en a assez pour un. (Karen le regarde mais ne dit rien) Maman, je sais que tu vas t’inquiéter, mais je suis plus un p’tit garçon, je peux me débrouiller tout seul. Tu dois y aller seule.
Karen (marchant vers Lucas) : Si je pensais qu’il allait revenir vite, je ne ferais pas ce voyage.
Lucas : Je sais.
Karen : Mais ton… Dan nous met encore des battons dans les roues.
(Karen se retourne et continue à faire ses bagages. Lucas regarde ailleurs, énervé.)
Lucas (pour lui-même) : Ca va pas durer.
(Nathan est en train je jouer au basket sur son portable tandis que Peyton emballe des cartons. Elle en pose un par terre et regarde Nathan.)
Peyton : J’ai une question à te poser. (Nathan lève les yeux vers elle) Tu ne m’aides pas à déménager tes affaires parce que ça remue des mauvais souvenirs, ou parce que t’es un sale gros faignant ?
(Nathan pose son portable et lui sourit.)
Nathan : Justement, (il se penche et prend une photo) j’ai retrouvé un truc.
(Peyton lui prend la photo et voit que c’est elle et Nathan en maillot de bain sur une plage.)
Peyton : Quelle horreur. (elle la rend à Nathan)
Nathan : On a commencé l’année ensemble.
Peyton : Ca, c’est un mauvais souvenir.
Nathan : Tu pensais qu’à moi.
Peyton : Tu pensais qu’au sexe.
Nathan : Ah ouais ? Et je parie que ça te manques.
Peyton : Oh non.
Nathan : Allez, viens-là.
Peyton : T’es malade.
Nathan (il l’attrape) : Je sais que tu aimes ça.
Peyton (elle atterrit sur lui et il la chatouille) : Arrêtes. (il continue de la chatouiller)
Nathan : Allez, laisse-toi faire. Ca t’apprendra à te moquer de moi.
Peyton : Arrêtes, Nathan !
(La porte s’ouvre et Brooke est à la porte de l’appartement.)
Brooke : Bah, bravo vous deux.
(Peyton lève les yeux vers Brooke et se lève précipitamment.)
Brooke : Alors après Lucas et Jake, tu reviens à Nathan. Ces temps-ci t’es déchaînés.
Peyton : Pourquoi t’es de mauvaise humeur, Brooke ?
Brooke : Parce que je m’apprête à partir pour tout l’été – voir pour tout toujours – et qu’au lieu de ma consoler, ma meilleure amie donne interviews (elle croise les bras) et fait joujou avec un ex-petit ami qui en plus est censé être marié.
(Nathan retourne jouer sur son portable et laisse les filles parler entre elles.)
Peyton : D’accord. (elle prend son portable et appelle quelqu’un) Alternative Press ? Je voudrais la rédaction.
Brooke (qui est restée à la porte) : Qu’est-ce que tu fais ?
Peyton : Je vois que tu as besoin que je m’occupe de toi, alors je repousse mon interview pour qu’on passe la lus de temps ensemble possible.
(Brooke saute de joie en tapant dans ses mains et ente dans l’appartement.)
Peyton (au téléphone) : Allo. Ellie Harp, s’il vous plaît.
(Peyton écoute ce qu’on lui dit au téléphone tandis que Brooke regarde ce que fait Nathan sur son portable.)
Peyton : Oh, désolé. J’ai dû mal retenir son nom. Elle fait un article sur Peyton Sawyer et les concerts pour les jeunes. (Brooke la regarde) Euh, vous, vous en êtes sûr ? (Peyton regarde Brooke) Désolé. Au revoir.
Nathan : Qu’est-ce qui y’a ?
Peyton : La secrétaire dit qu’Ellie ne travaille pas au magazine, et qu’il n’y a aucun article sur moi en cours.
(Nathan cligne des yeux.)
Brooke : Bah, tu t’es peut-être tout simplement trompée de magazine.
Peyton (pas convaincu) : C’est possible.
(Lucas et Deborah sont dans le jardin de chez Dan, Lucas a posé un cahier sur la table et en tourne les pages.)
Lucas : Il a noté toutes les transactions, avec le véritable pris et celui qu’il a déclaré aux impôts. C’est un délit fédéral qu’il a commit un millier de fois.
(Deborah prend le cahier et le regarde à son tour.)
Deborah : Il ira en prison ? (Lucas hoche de la tête, elle continue de regarder le cahier) Mais pourquoi tu m’apportes ça à moi ? C’est mon mari.
Lucas : C’est aussi mon père. Mais, je me suis dis que ça ferait un moyen de pression pour lui échapper.
Deborah : Tu fais ça pour m’aider ?
Lucas : Ouais. Et pour aider Nathan… et Keith… et toutes les autres victimes de Dan.
Deborah : Je vois. Quelle ironie. Ce tout petit livre sera l’arme qui détruira le grand Dan Scott.
Lucas : Exact.
(Dan est à la concession, il enlève le tableau, compose la combinaison et ouvre le coffre. Il ouvre alors grand ses yeux et ne peut pas croire ce qu’il voit. Deborah rentre alors dans son bureau et s’arrête derrière lui.)
Deborah (fière d’elle) : Tu as perdu quelque chose ?
(Dan se retourne et voit Deborah qui sourit)
(La porte s’ouvre avec fracas, Deborah est dans la cuisine en train de préparer de la limonade.)
Dan (entrant dans la cuisine) : Où est-il ?
Deborah : Où est quoi ?
Dan : Ne fais pas l’idiote. Où est mon livre de compte ?
Deborah : Oh, tu parles du livre qui prouve que mon mari détourne des fonds depuis des années ? (elle se verse de la limonade dans un verre) Tu es pire que je le pensais.
Dan : Tu ne sais pas de quoi tu parles.
Deborah : Oh, je crois que si.
Dan : Donne-moi immédiatement ce livre !
Deborah : Tu as dis à Nathan que j’avais pris des médicaments à cause de lui.
Dan : Pourquoi ferais-je une chose pareille ?
Deborah : Oh non, ça c’était avant, quand j’étais folle. Folle de croire que tu pourrais changer. Mais aujourd’hui c’est finit, je ne t’aime plus, je te vois tel que tu es vraiment : un pauvre minable. (elle boit une gorgée de sa limonade) Une limonade ?
Dan : Tu es prête à démolir ce que j’ai construis de mes propres mains, ce que j’ai passé ma vie à bâtir pour nourrir ma famille. Est-ce que tu sais ce que ça demande comme travail de monter une entreprise qui marche ?
Deborah : C’est comme ça que tu appelles tes magouilles ?
Dan : Appelles ça comme tu veux, tu en ai la propriétaire légale. (Deborah le regarde sans comprendre) Je me suis arrangé pour que tu ais l’air aussi coupable que moi. Si le justice sans mêle, nous partagerons les responsabilités. Ton fils ne t’aura pas vu longtemps à la maison. Hier à la clinique pour drogués, demain la prison.
Deborah (lui jetant un regard mauvais) : Tu es un monstre.
Dan : Vraiment ? Ce n’est pas ce que tu disais quand j’ai choisi de t’épouser, à l’époque c’était le bonheur. Dis-moi où est le livre ?
(Deborah le regarde, Dan attend une réponse qui ne viendra jamais.)
(Peyton est dans sa chambre en train d’écouter de la musique, elle regarde son mur et les dessins qu’elle a accrochés. Quelqu’un lui écrit sur son ordinateur et au même moment son téléphone sonne.)
Peyton : Message de l’ami voyeur : montre toi. (Au téléphone) Allo ?
Ellie (au téléphone) : Tu cherches à m’évité, c’est ça ?
Peyton (au téléphone) : Qui est-ce ?
Ellie (au téléphone) : Ellie.
Peyton (au téléphone) : Comment tu as au mon numéro ?
Ellie (au téléphone) : Et bien en fait, je…
Peyton (lui coupant la parole) : Fiche-moi la paix et n’appelle plus ! (elle se lève et pose son téléphone en étant énervé
(Deborah est dans la cuisine, elle sort les fleurs du pot et prend un sachet qui se trouvait dedans.)
Nathan : Maman.
(Deborah repose les fleurs dans le pot et met le sachet dans sa poche arrière.)
Deborah : Ah, Nathan.
Nathan (entrant dans la cuisine) : Qu’est-ce qui y’a ? T’avais l’air paniquée au téléphone.
Deborah : On va devoir rester un peu plus longtemps.
Nathan : Mais pourquoi ?
Deborah : Je suis vraiment navré chéri, c’est à cause de ton père.
Nathan (tendu) : Qu’est-ce qu’il a fait ?
Deborah : Rien qui te concerne. Mais Lucas à trouver quelque chose.
Nathan (du reproche dans le voix) : Lucas.
Deborah : Il cherchait à nous aider. Mais ce n’est pas ce qui compte. Tout ce qui importe, c’est que tu n’oublie pas que je t’aime, et que je t’aimerai toujours.
Nathan (tristement) : On devrait partir tous les deux.
Deborah : Je sais, et ça viendra, je te le promets. (elle marche vers lui) Mais pour le moment, il ne faut en parler à personne. (elle lui prend les mains) Je veux que tu ailles faire ce stage de basket.
Nathan : Tu rigoles ! Je refuse de te laisser seule avec Dan !
Deborah : Ne t’inquiètes pas, Nathan. (il secoue la tête) Je m’en sortirais. Quand à toi, tu vas aller à ce stage quoi qu’il arrive. C’est compris ?
Nathan : Il faut que ça s’arrête.
Deborah : Oui, je le sais.
(Nathan se retourne et sort de la cuisine. Deborah sort le sachet de sa poche et regarde les pilules se trouvant dedans.)
(Dan entre dans le bureau de Whitey sans frapper, comme toujours.)
Whitey : Qu’est-ce que tu veux encore ? (il prend ses lunettes)
Dan : Rien de spécial, je viens juste prendre vos mesures.
Whitey : Je m’attend au pire, mais vas-y. Pourquoi as-tu besoin de mes mesures ?
Dan : Pour votre cercueil. Vous êtes un homme mort, Whitey.
(Whitey se lève, énervé. Il n’admet pas que quelqu’un lui parle comme ça, en particulier Dan.)
Dan : Vous n’auriez jamais dû, ni allez voir Deby, ni vous occupez de Nathan. En tant que membre du conseil d’administration du lycée, je vais proposer des changements.
Whitey : Tu as l’audace de me menacer ?
Dan : Pas du tout. Mais vous avez des problèmes de santé, une mauvaise vue, et les résultats de l’équipe s’en sont ressentis l’an dernier.
Whitey : Quand tu les as coachés !
Dan : J’étais obligé ! Vous étiez malade. C’est triste que vous n’ayez jamais gagné le championnat. (il secoue la tête) Parce que si tout se passe comme je l’entends, vous serez bientôt à la retraite.
Whitey : Fais bien attention à ce que tu dis. Si tu brises ma carrière, je te le ferais payer au centuple.
Dan (ricanant et se penchant vers Whitey) : Vous qui parliez de menace.
Whitey : Tu sais habituellement, lorsqu’une personne meurt, (il se penche également vers Dan) on trouve toujours quelqu’un pour la regretter, mais ça ne sera pas ton cas, au contraire. Le monde se portera mieux sans toi.
Dan : Je ne serais pas le premier à partir. (il cligne des yeux)
Whitey : Ne joue pas avec le feu, Danny, sinon y’a de bonnes chances que tu te brûles.
Dan : Vous croyez me faire peur, vieux fossile.
(Dan se retourne et sort lentement du bureau, Whitey tape du poing sur le bureau.)
(Un taxi attend devant chez Karen, elle sort de chez elle avec Lucas, le chauffeur ouvre la porte arrière.)
Karen : Ne t’inquiètes pas pour le café, Deby s’occupe de tout. Tu as le numéro de l’hôtel près du téléphone. Et si Keith appelle…
Lucas : Maman, ça va.
Karen : Si tu as besoin de quoi que ce soit, je ne serais pas loin, seulement à l’autre bout du monde.
(Lucas sourit avant de la prendre dans ses bras.)
Lucas : L’amour est au bout du chemin. Je t’aime, maman.
(Karen s’éloigne de lui et monte dans le taxi, elle se retourne vers lui.)
Karen : Je t’aime aussi.
(Lucas la regarde partir et met ses mains dans se poches. Ils se sourient et le taxi s’éloigne.)
(Deborah est dans son salon assisse sur le canapé, elle regarde une verre, attend quelques instants puis se couche sur le canapé, met la main gauche derrière sa tête et ferme les yeux.)
(Brooke emballe toujours ses vêtements. Elle s’arrête un instant pour examiner son uniforme de pompom girl, fronce les sourcils et le range avec ses autres affaires.)
(La caméra filme en gros plan l’ordinateur puis s’éloigne et montre Peyton qui se trouve juste devant. Elle est pensive, puis se tourne vers le dessin représentant les deux mains enlacées portant un anneau.)
(La caméra filme ce même dessin puis s’éloigne et l’on peut voir que c’est celui se trouvant dans l’appartement de Nathan. Nathan marche avec détermination jusqu’à la porte d’entrée, ouvre la porte et se retourna pour examiner l’appartement une dernière fois, y compris le dessin avant de se retourner et de partir en laissant cette vie derrière lui. Il regarde devant, avec plein de tristesse dans les yeux, et ferme la porte avant de partir.)
(Karen est dans un taxi, en route pour l’aéroport.)
Karen (au téléphone) : Il n’est toujours pas arrivé à l’hôtel ? Non merci, pas de message cette fois.
(Elle éteint son portable et regarde par la fenêtre, on peut voir que le taxi passe devant la concession de Dan.)
(La caméra filme une bouteille de whisky en plan rapproché. La caméra s’éloigne et voit une enveloppe posée juste devant la bouteille sur le bureau de Dan avec son nom écrit sur l’enveloppe. Il entre dans la pièce, pose ses clés dessus et prend l’enveloppe. Il tire la carte se trouvant dedans vers le haut, la lit en souriant et se laisse tomber sur sa chaise.)
(Nathan est dans la chambre de Lucas, il fouille dans ses affaires, ouvre des tiroirs et soulève des feuilles. Lucas entre dans la chambre.)
Lucas : Qu’est-ce que tu fais ?
Nathan (faisant tomber un livre) : Où il est ?
Lucas : De quoi tu parles ?
Nathan : Tu as trouvé quelque chose sur mon père, non ?
Lucas : Non. Nathan, écoutes.
Nathan : Tu m’avais juré de ne plus chercher.
(Lucas soupir et regarde vers le sol. Nathan comprend ce qu’il regarde et fouille dans le sac de Lucas.)
Lucas : Nathan, fais pas ça !
(Nathan regarde ce qu’il y a dans le sac et voit les papiers d’annulation de mariage.)
Nathan (ne réalisant pas ce qu’il voit) : Une demande d’annulation de mariage.
Lucas (l’air désolé) : Je comptais t’en parler, je t’assures. Mais comme ça n’avait pas l’air d’aller, je… j’attendais le bon moment.
Nathan : T’es aller la voir. Tu m’as menti une fois de trop. (il commence à partir de la chambre)
Lucas : Nathan !
Nathan (se trouvant dans les escaliers) : Vaut mieux pas que je te revois avant d’être calmé.
(Nathan part de la chambre énervé, Lucas ne bouge pas.)
(Dan est assis à son bureau, Lucas entre dans la pièce.)
Dan (sans le regarder) : Le retour du fils prodigue. (Lucas entre) C’est ça que tu cherches ?
(Il lui montre le cahier, Lucas le regarde mais ne dit rien.)
Dan : À moins que, (il se lève) ce ne soit plutôt ça.
(Il prend le sac et le jette aux pieds de Lucas. Celui-ci le regarde et voit pleins de billets dedans.)
Dan : Vas-y, regarde-les de plus près.
(Lucas soulève le sac et prend une liasse de billets, il se rend compte que se sont des faux à par le premier et le dernier de la liasse.)
Dan : Tu me prends pour qui, Lucas ? (Lucas jette le sac par terre) Tu me crois assez bête pour cacher de l’argent dans le plafond ? Pour garder un livre de compte qui m’accuse ? Et utiliser nos numéraux de maillots comme combinaison ? Remarque, j’ai bien cru que ce serait trop compliqué pour toi.
Lucas : C’était un jeu ?
Dan : Pas seulement, c’était un test de loyauté. Le plus triste là dedans, c’est que j’aurai fais n’importe quoi pour toi. Moi je t’ai accueillie à bras ouvert.
(Lucas ricane, sachant que Dan détruit chaque vie qu’il touche.)
Dan : Mais tu as raté le test. Alors tout est fini, Lucas. Tu n’es plus rien à mes yeux.
Lucas (secouant la tête) : Tout était faux ? Le sac de billets cachés là-haut, comme le compte épargne à mon nom ?
Dan : Non, le compte existe bien, j’y déposé de l’argent depuis ton enfance. Mais tu peux lui dire adieu. Et à ton traitement pour le cœur aussi. (Lucas regarde vers le sol) Le jeu est terminé, tu as perdu.
Lucas (secouant la tête et s’avançant vers lui) : Non. Au contraire. Parce que maintenant, je peux enfin t’oublier. Je ne suis plus rien à tes yeux ? Tant mieux, comme ça nous sommes quittes. Et maintenant, au moins, je suis libre.
(Il se retourne et marche vers la sortie.)
Dan : Ce ne sera pas si facile.
(Lucas s’arrête et se tourne vers lui, lentement.)
Dan : Tu ne seras jamais libre, fils.
Lucas : C’est ce qu’on verra.
(Lucas sort du bureau. Dan regarde son bureau, prend un verre de whiskey et boit une gorgée en souriant.)
(Peyton emmène une grosse valise hors de la chambre, personne ne semble l’aider. Elle laisse tomber le sac en soupirant devant l’entrée et ferme la porte.)
Peyton : Ca suffit. Cette valise était la dernière que je porterais de tout l’été.
(Brooke est en train de bouder, elle l’a regarde tristement.)
Peyton : Bon, ton taxi arrive, tu vas pouvoir y aller.
Brooke (en pleurnichant) : Mais j’ai pas envie.
Peyton : Je sais. Moi non plus j’ai pas envie que tu partes, (elle prend Brooke dans ses bras qui pousse des gémissements) mais c’est la vie. (Peyton s’éloigne mais lui tient les mains) Brooke, dans deux mois tu seras de retour pour notre dernière année de lycée et toutes les joies qui vont avec.
Brooke : Quelles joies ?
Peyton : Comme d’habitude. On va se battre, et fêter des mariages, (Brooke se tourne vers elle en souriant) ou encore brûler des lettres de garçons sans même les avoir lus. Tiens, en parlant de ça. Où est le beau Lucas ?
Brooke (gesticulant) : Aucune idée. On dirait qu’il ne viendra pas me dire au revoir. (elle fait un geste de la main) Oh, c’est pas grave, j’ai déjà vu pire.
Peyton : Il ne va sûrement pas tarder. L’ennui, c’est que tu l’attendras seule.
Brooke (désemparée) : Pourquoi ?
Peyton : J’ai promis à Karen de continuer à m’occuper de la boite, et Deby m’attend. (Brooke fronce des sourcils) Je suis désolé. (Brooke pousse un gémissement) Vous allez me manquer, Brooke Pénélope Davis.
Brooke (la prenant dans ses bras) : Vous aussi, Peyton Elisabeth Sawyer. (elles s’éloignent l’une de l’autre) Les copines d’abord ?
Peyton (hochant de la tête) : Bien sûr. Pour toujours, petite sœur.
(Elles rient et se reprennent dans les bras.)
(Lucas est assis sur un banc au terrain de basket, il est en train de penser quand Nathan arrive.)
Lucas : Je croyais que tu ne me parlais plus.
Nathan (marchant vers Lucas) : Ce sera bref. (il s’arrête) Je pars à High Flyers.
Lucas (content pour lui) : Bravo, c’est super. (Il tend son poing vers lui pour qu’il lui donne une tape)
Nathan (le regardant) : Mais à mon retour, c’est finit les histoires de frère.
Lucas (abaissant son bras) : Quoi ?
Nathan : Tu m’as mentis, Lucas. Sur mon père, sur ta visite à Haley. J’ai plus envie de supporter ça.
Lucas : Je voulais seulement t’aider.
Nathan : Je ne veux plus de ton aide. Tout ce que j’attends de toi l’an prochain, ce sont des passes correctes, c’est tout. (Lucas semble confus) Mais on n’est plus frères. On n’est même plus amis.
(Nathan se retourne et part. Lucas se retrouve seul, comme au tout début, mais cette fois-ci, il n’a même plus Haley pour être avec lui.)
(Brooke est dans sa chambre, assisse sur son lit, seule.)
Brooke (parlant à elle-même) : Bon. Au revoir, Brooke. On te souhaite un bon été. Oui, merci les amis.
Lucas (entrant dans la chambre) : Tu parles toute seule, maintenant ?
Brooke (se tournant vers lui) : Qu’est-ce que tu fais là ? T’es devenu chauffeur de taxi ?
Lucas (fermant la porte) : J’ai mis tes affaires dans le coffre.
Brooke (bougeant tristement) : C’est là qu’on se dit au revoir.
(Lucas ne dit rien. Il s’approche d’elle et là prend dans ses bras. Puis ils s’écartent et se sourient. Il se rapproche d’elle et l’embrasse. Puis ils se séparent et Brooke le regarde fixement.)
Brooke : Ce n’est pas vraiment un baiser d’adieu.
Lucas : Reste avec moi, Brooke.
Brooke (faisant un pas en arrière) : Pardon ?
Lucas : Excuse-moi de te faire ça. On devait rester amis, mais je pouvais plus te le cacher.
Brooke (les larmes aux yeux) : Mais, les lettres de Peyton que j’ai trouvé ?
Lucas : Si je les garde, c’est pour me rappeler toutes mes erreurs et toutes mes fautes, envers toi. Chaque fois que je les vois, je me dis que si un jour tu me donnes une seconde chance, je ferais tout pour rester avec toi.
(Il l’a regarde sans bouger ; Brooke reste sans voix.)
Brooke : Je ne sais pas quoi dire.
(On entend le chauffeur du taxi klaxonner, Brooke regarde la porte d’entrée. Lucas est désespéré par sa réponse, Brooke est encore plus émue et baisse la tête.)
Brooke (chuchotant) : Il faut que j’y aille.
(Elle passe à côté de lui et marche lentement vers la porte.)
Lucas (se tournant vers elle) : Non, Brooke. (elle se tourne vers lui) Tu crois qu’entre nous…
Brooke : Lucas. (elle lève ses mains de désespoir) Je suis désolé. (elle renifle) Il faut que j’y aille. (elle ouvre la porte, l’air désespérée) Au revoir. (elle sort de la chambre)
Lucas (pour lui-même, tristement) : Je te souhaite un très bon été.
(On entend un « clique » et Dan pose son livre de compte dans le coffre-fort. Puis s’il le referme, marche vers son bureau et se sert un verre de whiskey. Il s’assoit et boit.)
(Brooke est assisse à l’arrière du taxi, elle pleure.)
(Plan rapproché de la caméra sur le tube de pilules de Lucas. Il l’a renverse dans sa main et en laisse tomber une pilule. Il secoue le tube mais se rend compte que c’est la dernière. Il fronce alors les sourcils, sachant qu’il n’en aura pas d’autres.)
(Peyton est dans sa chambre, allongée sur son lit quand soudain quelqu’un sonne à la porte, elle pense que c’est Jake qui est revenu.)
Peyton (se levant) : Jake.
(Elle se précipite en bas et ouvre la porte, elle découvre alors Ellie qui se tient devant elle.)
Ellie : Je sais qu’il est tard, je viens…
Peyton (lui coupant la parole) : Non ! Quel que soit l’heure, il n’est pas trop tard pour appeler la police si tu ne dégages pas dans la seconde ! (elle essaye de fermer la porte)
Ellie : Peyton, (elle bloque la porte) je vais tout t’expliquer.
Peyton : Il n’y a rien à expliquer. Espèce de dingue ! Tu cas arrêter tout de suite de me suivre et de m’envoyer des e-mails !
Ellie : Mais je ne t’ai rien envoyé du tout.
Peyton : Bien sûr. J’ai aussi appelé ton pseudo journal, ils n’ont jamais entendu parler de toi.
(Ellie attend un certain temps avant de lui répondre.)
Ellie : Mon nom est bien Elisabeth.
Peyton (ne s’inquiètent pas) : Génial ! Alors t’as pas mentis sur tout.
Ellie : C’est ton deuxième prénom, Elisabeth. Je tenais à t’appeler comme ça.
(Peyton est choquée par ce qu’elle vient d’entendre.)
Peyton : Qui es-tu ?
Ellie : Je suis ta mère.
(Peyton lève ses sourcils, confuse, ne comprenant pas ce qui vient de se passer.)
(Dan est toujours à son bureau en train de boire, seul. Soudain, il sent qu’il se passe quelque chose de bizarre. Il cligne des yeux et regarde le goulot de la bouteille. Il voit une sorte de poudre blanche se trouvant dessus, il comprend alors qu’il a été drogué. Il regarde la carte posée sur son bureau et lit « Tu l’as bien mérité » écrit dessus. Il sait alors que quelqu’un qui en veut qu’il lui ait fait du mal. Sa vision commence à se troubler et ses gestes deviennent plus lents. Il tente de prendre la bouteille de whiskey, met il l’a fait tomber par terre, répandant de l’alcool partout. Il lève alors les yeux et voit une personne habillée toute en noir se tenant devant lui. Dan regarde cette personne, ayant l’air d’être trahi. Cette personne lève sa main, allume un briquet et le jette par terre où s’est répandu le whiskey. Dan tente de desserrer sa cravate pour avoir de l’air mais le feu se répand rapidement.)
(Nathan rente chez lui tenant un sac dans les mains, il ferme la porte derrière lui. Il pose son sac par terre et regarde autour de lui.)
Deborah : Ah, Nathan. J’espérai que ce serait toi. (elle se précipite vers lui) J’ai passé la soirée à t’attendre.
Nathan : J’avais des choses à faire.
Deborah : Oh, chéri. (elle le prend dans ses bras) Je sais que c’est dur pour toi, mais je te promets une chose, nous serons bientôt libre.
Nathan (pensif) : Je sais, maman.
(Deborah touche le visage de Nathan, il sourit.)
Deborah : Est-ce que je peux t’aider ?
Nathan : Non, ça va aller. J’ai plus qu’un sac dans la voiture.
Deborah : D’accord. (elle touche son bras et s’en va)
(Nathan soupir et va ouvrir la porte. Son visage se fige quand il voit qu’Haley s tient juste devant lui, les larmes aux yeux.)
Haley (tristement) : Nathan.
(Nathan ne dit rien tandis qu’Haley attend. La caméra s’éloigne et l’on peut voir que Deborah regarde la scène du premier.)
(Lucas marche sur la plage et voit Peyton, il va donc s’asseoir à côté d’elle. Personne ne parle pendant un moment.)
Lucas : Cet été, on se retrouve seul tous les deux.
(Peyton le regarde, hoche la tête tristement avant de le prendre dans ses bras.)
(La concession de Dan est toujours en train de brûler.)
Lucas (voix off) : Tennessee Williams a écrit : “nous vivons tous dans une maison en feu, (dans le bureau de Dan, une photo de Deborah, Dan et Nathan tenant un trophée entouré de flammes) et il n’y a personne pour l’éteindre, (toutes les étagères sont en feu et Dan est toujours dans son bureau) et pas la moindre issue. Uniquement les fenêtres du dernier étage par lesquelles regarder dehors, (Dan est allongé sur le sol, inconscient) pendant que les flammes consument la maison, et nous avec, pris au piège. » (le feu se propage partout, faisant éclater la fenêtre, laissant s’échapper les flammes à l’extérieur.)