DANS LES EPISODES PRECEDENTS
LUCAS: Je voudrais faire disparaître votre chagrin mais je suis désolé. C'est impossible.
ANDRE: Je suis le petit frère de Quentin.
JAMIE: Moi, j'étais un ami de Quentin.
DEB: J'ai une relation avec Skills et il a besoin de moi.
SAM: Qu'est-ce que vous faites? Hey!
BROOKE: Tu voles souvent dans les magasins?
SAM: Lâches moi pauvre nase!
HALEY: Je connais une spécialiste. On est allé la voir avec Nathan. Je te donnerais son numéro de téléphone Si tu veux.
BROOKE: Bonne idée.
CARRIE: Tu vas enlever ta sale carcasse assassin de la tombe de mon fils.
ONE TREE HILL
RIVERCOURT
QUENTIN: On arrête le shoot en extension, mauviette. Alors on veut pas jouer au basket? C'est trop fatiguant? Il faut rentrer à la maison, votre petite femme vous attend. Faut faire mieux pour aller en NBA, il faut dribbler, aller on se bouge.
LUCAS(vois-off): Le plus difficile quand on doit dire adieu, c'set qu'il faut le repeter tous les jours. Encore et encore.
BUREAU DE LUCAS
QUENTIN: Tiens, tiens. Monsieur le coach est de retour!
LUCAS(voix-off): Chaque jour il faut affronter la même réalité. La vie est éphémère.
APPARTEMENT DE SKILLS
QUENTIN: C'est cool, coach Taylor. On discutera demain.
LUCAS(voix-off): Notre passage sur terre est bref. Pour rendre hommage à nos morts, nous devons profiter au maximum de notre courte vie.
AU CIMETIERE
Haley et Jamie se rendent sur la tombe de Quentin.
JAMIE: Qu'est-ce qui est écrit maman?
HALEY: Tu t'envoleras comme porter par les ailes d'un aigle, tu pourras courir sans jamais fatiguer.
JAMIE: Tu crois qu'on joue au basket au paradis?
HALEY: J'en suis sure.
JAMIE: Ça fait combien de temps qu'il n'est plus là?
HALEY: Huit jours
JAMIE: Il me manque.
HALEY: Aller viens.
MAISON DE NALEY
Deb entre dans la cuisine, Nathan déjeune déjà.
DEB: Bonjour, chéri. Un soupir. Peut être que d'ici la semaine prochaine j'aurais droit à un bonjour.
NATHAN: Maman. J'ai appris que tu couchais avec un de mes copains à un enterrement. Si tu voulais parler, il fallait le faire avant.
DEB: C'est vrai. J'aurais du t'annoncer un peu plus tôt que j'avais une relation avec Skills mais il faut qu'on trouve un moyen de sortir de l'impasse, c'est difficile de vivre sous le même toit sans se parler.
NATHAN: C'est aussi ce que je pense. Je croyais que je l'avalerais, j'y arrive pas. C'est pas possible.
DEB: Alors tu me mets dehors.
NATHAN: Tu diras bonjour à Skills de ma part.
AU CIMETIERE
Haley et Jamie partent du cimetière mais Jamie aperçoit la tombe de Dan.
JAMIE: Maman! C'est grand-père Dan! Il est mort lui aussi?
HALEY: Non, il est en vie. Il n'y a personne là-dessous.
JAMIE: Papa et toi avaient dit que les habitants du cimetière étaient au ciel comme Quentin.
HALEY: Oui mais certaines personnes préfèrent acheter leur pierre tombale bien avant leur mort pour être prêt. Nous, on a préparé ton cartable une semaine avant la rentrée, là c'est exactement pareil, tu vois? Grand-père Dan veut être prêt.
JAMIE: Parce qu'il va mourir?
HALEY: Non chéri. Grand-père Dan est vivant, bien vivant. Je te le promet.
JAMIE: On peut le voir alors.
STUDIO DE PEYTON
Peyton arrive au studio.
PEYTON: Je rêve ou quoi?
HOMME: Non, c'est lui Mick Wolf.
PEYTON: C'est pas possible. Mais qu'est-ce qu'il fait là?
HOMME: Je pense qu'il enregistre.
PEYTON: Salut.
MICK: J'ai du mal à me retenir quand je vois un studio et une guitare alors j'espère que ça te dérange pas.
PEYTON: Non non. C'est cool. D'ailleurs, c'est même un honneur. Je suis une fan. J'ai plusieurs albums sur les quels vous avez joué sur le mur de mon bureau en évidence.
MICK: Merci, c'est pour moi que c'est un honneur.
PEYTON: Mick Wolf. Je suis déjà ravie que vous passiez dans ma petite ville alors ans mon petit studio alors c'est le rêve et qu'est-ce que vous faites la?
CHEZ LA PSY
Brooke est à une consultation chez la psy.
BROOKE: Mon magasin a été cambriolé et moi j'ai été agressée.
PSY: Je vois. Les victimes de violence ont toujours intérêt à parler de leur expérience en thérapie. Ça aide à apprivoiser des actes arbitraires.
BROOKE: C'était pas arbitraire. Ma mère ne fait jamais rien par hasard.
AU PARC
Carrie vient s'asseoir près de Deb pour discuter.
CARRIE: Alors c'est lequel le votre?
DEB: Le mien n'est pas là aujourd'hui.
CARRIE: Ah oui je crois que je vous ai déjà vu ici avec lui. Il est blond au yeux bleus et très chou, c'est ça?
DEB: En réalité, je suis sa nounou, enfin je l'étais mais je viens d'être renvoyer.
CARRIE: Ça fait mal au cœur. Je sais de quoi je parle, peu de parents ceux rendent compte qu'on aime sincèrement dont on prend soin. La fidélité et l'investissement d'une bonne nounou sont rarement appréciés à leur juste valeur. Ça de quoi vous rendre folle!
DEB: Mon cas est un peu particulier, mon fils n'apprécie pas la personne avec qui je passais mes nuits.
CARRIE: Ah oui. Il y a bien des gens qui sont très sensibles sur ce sujet mais on ne choisi pas qui ont désir.
DEB: C'est certain.
CARRIE: Cela dit, si vous permettez. A votre place, je ferai tout pour rester dans la vie de ce petit trésor.
CHEZ LA PSY
PSY: Êtes vous issue d'une famille violente, Brooke? Avez vous été mal traité?
BROOKE: Non sauf si on considère que donner de l'argent à la place de l'amour ce soit de la maltraitance.
PSY: Vous croyez pourtant que votre mère vous a agressé.
BROOKE: Je ne crois pas que Victoria m'a agressé personnellement, je pense plutôt qu'elle a payé une grosse brute pour faire le sale boulot à sa place. Vous devez avoir du mal à me croire...
PSY: L'important, c'est que vous vous y croyez.
BROOKE: D'accord, alors voilà. Elle savait que je venais de finir les croquis de ma nouvelle collection, elle savais que je les gardais au magasin par sécurité et elle savait surtout que si j'arrivais avec eux devant le conseil d'administration de ma société sans ces patrons, elle pourrait leur dire que je suis incompétente et ça suffirait sans doute à convaincre les administrateurs de lui donner le contrôle de mon entreprise. C'est vrai que dit comme ça, ça fait très Shakespearien mais vous allez surement me prendre pour une folle.
PSY: Non, pas du tout. Nous allons parler de votre mère.
BROOKE: Je remonte jusqu'à mon enfance ou seulement du moment où je l'ai viré?
CHAMBRE DE JAMIE
Nathan range la chambre de Jamie, Lucas est avec lui.
LUCAS: Tu as viré ta mère?
NATHAN: Je la remplacerais, je vais très bien m'en sortir. De toute manière, notre nounou Debbie était en vadrouille la moitié du temps.
LUCAS: Ouais. Il faut que tu essayes de voir les choses du bon coté. Au moins, tu es sûr de t'entendre avec ton beau père.
NATHAN: Tu trouves ça drôle ?
LUCAS: Je dois avouer que oui. Le prends pas mal Nathan. Andy n'était pas beaucoup plus âgé que moi quand il est sorti avec ma mère et pourtant tout se passe toujours à merveille entre nous.
NATHAN: C'était pas un de tes soi-disant copains, tu n'étais pas au lycée avec lui. Ils se sont pas vu en cachette pendant des semaines.
LUCAS: Tu vas pas lui faire un scandale au match de demain soir?
NATHAN: T'inquiètes pas. Je vais me tenir, pour Quentin mais pas pour Skills. Je lui pardonnerais pas de si tôt.
LUCAS: T'as le droit d'être énervé mais faut que tu te reprennes pour l'équipe et pour Jamie et en plus Skills sera un bien meilleur père que Dan.
MAISON DE LA PLAGE
Haley et Jamie viennent rendre visite à Dan.
JAMIE: C'est la maison de grand-père Dan?
HALEY: Ouais. Elle est belle, hein?
JAMIE: Je serais mieux que chez lui que la baby-sitter. Comment ça se fait que grand-père ne ramasse pas ses journaux?
HALEY: Aucune idée, mon grand.
JAMIE: Peut être parce que c'est que des mauvaises nouvelles.
HALEY: Ouais c'est surement pour ça. On dirait qu'il n'y a personne. Sois gentil, vas m'attendre dans la voiture.
JAMIE: Mais je vois grand-père Dan.
HALEY: Si il est là, je te le dirais.
JAMIE: D'accord.
HALEY: T'es un ange. Et vous Dan, j'espère que vous n'êtes pas mort dans votre salon.
APPARTEMENT DE SKILLS
Deb entre dans l'appartement.
DEB: Salut.
SKILLS: Tiens! Ça, c'est une bonne surprise. Ça te dirait pas d'aller boire un verre, ce soir? Après tout ces secrets, j'aimerai bien montrer ma jolie petite copine en ville.
DEB: Attends. Nathan m'a fichu à la porte de chez eux.
SKILLS: C'est moche. Je sais qu'il est en pétard mais je trouve qu'il abuse un peu. Je suis vraiment désolé. Tu peux squatter ici en attendant. Micro n'est plus là, de toute façon tu viens presque tous les soirs.
DEB: Il y a autre chose en jeu. Tu sais que je me suis donné beaucoup de mal pour retrouver la confiance de mon fils et me rapprocher de Jamie alors j'ai pas le droit à l'erreur.
SKILLS: cette discussion ne me dire rien qui va être bien.
DEB: Je pense qu'il faut être réaliste même si Nathan finissait par accepter la situation tu imagines ce que tes parents diront?
SKILLS: Ma dernière histoire sérieuse, c'était Bevin alors il vont trouver que j'ai fait des progrès.
DEB: Je ne crois pas moi, j'ai vingt ans de plus que toi.
SKILLS: Tu parles, on a l'age qu'on a dans sa tête et en plus tu fais beaucoup moins.
DEB: T'es vraiment un ange et tu sais que je suis heureuse avec toi mais j'ai pas le choix. Si je veux garder ma famille, il vaut mieux qu'on en reste là.
STUDIO DE PEYTON
Peyton et Mick sont en train de parler.
PEYTON: Quand vous pensez à tous ce que vous avez vécu, vous devez être fier d'en être là, non?
MICK: Je sais pas en réalité, je pense pas trop au passé.
PEYTON: Mais vous avez participé à la légende, vous avez joué avec tous les grands et pensez à tous les gens que vous avez inspiré avec vos chansons. D'ailleurs Rolling Stone disiez que vous étiez une des consciences du rock.
MICK: Ouais. Et il ont aussi écrit que j'étais apprécié des connaisseurs, ce qui pour eux veut dire que je ne vendait pas de disque.
PEYTON: C'est pour ça que vous avez rareté? Je veux dire d'écrire.
MICK: Non. J'écris plus de morceau parce que j'ai l'impression que j'ai dit tout ce que j'avais à dire. Jouer avec les autres, ça paye bien. Tu bosses qu'une semaine ou deux par mois, t'as du temps de libre. C'est cool.
PEYTON: Ah ouais. Ben j'aimerais occupé un peu de votre temps en vous invitant à déjeuner. Je connais un resto sympa au bord de l'eau et j'ai un tas de questions à vous poser. Qu'est-ce qui se passe? Vous avez vu un revenant?
MICK: C'est le cas. Si je ne suis pas sénile, elle était à ta mère cette veste? On jurerai Ellie.
PORT DE TREE HILL
Peyton et Mick partent déjeuner.
PEYTON: Mia m'a dit que pendant sa tournée elle avait rencontré quelqu'un qui avait connu Ellie. Pourquoi elle m'a pas dit que c'était Mick Wolf?
MICK: C'est une fille super cette Mia et une excellente chanteuse mais trop jeune pour savoir qui je suis.
PEYTON: Qui vous a dit qui j'étais?
MICK: Quand ta mère est décédée, ça a touché tout ceux qu'elle connaissait dans le milieu de la musique. J'en ai parlé avec un ami qui m'a donné la compilation que vous avez sorti. J'ai lu ce que tu as écrit pour Ellie sur la jaquette, magnifique. Tu as vu, toi aussi tu as des fans alors tu me dires tu.
PEYTON: Tu as connu mon père?
MICK: Hein? Non et personne ne l'a vraiment connu.
MAISON DE NALEY
Haley est au téléphone quand Skills entre dans la maison.
HALEY(au téléphone): Bonjour j'aimerai parler au docteur Thornton au sujet de M. Dan Scott, mon beau-père. Je voudrais que le docteur me passe un coup de fil, s'il vous plait. Merci. Au revoir. Salut Skills, comment ça va?
SKILLS: Salut. Nathan est là?
HALEY: Non, tu risques rien mais qu'est-ce qu'il y a? Tu fais une drôle de tête.
SKILLS: Debbie vient de me quitter.
HALEY: Il fallait t'y attendre quand on est un objet sexuel, on fini par se faire jeter.
SKILLS: Personne ne prend ça au sérieux, c'est pénible.
HALEY: Désolé mais Debbie a fait pleins d'erreurs dans sa vie, on pensait pas que tu en ferais parti.
SKILLS: Je sais que ça a l'air ridicule mais j'ai vraiment des sentiments pour elle.
HALEY: T'es sure? Bon mais il faut être réaliste. Tu savais que ça n'allait pas duré? Combien d'années tu crois qu'il lui reste à vivre?
SKILLS: Fais toutes les blagues que tu veux mais si tu pouvais parler à Nathan ça m'aiderai.
HALEY: Oh non je n'ai pas envie de me mêler de ça, surtout pas.
SKILLS: S'il te plait, Haley! On s'est toujours entre-aider toi et moi.
HALEY: Bien. D'accord. Je lui parlerai mais tu devrais peut être te prendre en mains et aller le voir tout seul.
CHEZ LA PSY
PSY: J'ai remarqué vous appeliez votre mère Victoria.
BROOKE: C'est elle qui a insisté quand on a commencé à travailler toutes les deux.
PSY: Pourquoi vous êtes vous associé avec elle?
BROOKE: J'en sais trop rien. Peut être parce que je voulais qu'elle m'aide.
PSY: C'est un besoin que vous avez encore?
BROOKE: J'ai acheté un pistolet.
PSY: Quand on a été agressé comme vous, ça arrive fréquemment. Ça donne une impression de contrôle ou alors vous compter vous en servir contre votre mère.
BROOKE: Non. Je ne suis pas folle, rassurez vous mais quand j'y réfléchis je me dis que ça ne me gênerait pas d'apprendre qu'elle est morte. C'est que je dois pas être très nette. Ça fait drôle que se dire que la mort de votre mère ne vous toucherai pas tant ça, qu'on se sentirai même mieux. Je voudrais savoir comment on en est arrivé là?
PSY: Vous devriez peut être poser question à votre mère.
LYCEE TREE HILL
Haley et Nathan s'assoient sur une table de pique-nique à l'extérieur du lycée pour manger leur déjeuner.
HALEY: Antwon est passé tout à l'heure à la maison pour me dire que Debbie venait de rompre avec lui. Il n'avait pas trop le moral.
NATHAN: Tant mieux, il n'aurait jamais du coucher avec ma mère.
HALEY: C'est gonfler de la part du type qui a couché avec ma sœur. Je n'oublierai jamais la première fois que je t'ai vu. J'étais là, assise à la table des intellos et toi tu étais à celle des sportifs et si on avait respecter les conventions, on ne serait pas assis là aujourd'hui.
NATHAN: Oui j'ai compris, tu as raison. On était pas non plus un couple conventionnel. Tu n'arrêteras jamais de corriger mes défauts.
HALEY: J'ai encore du travail. En parlant de tes étranges parents, on est allé voir au cimetière tout à l'heure. Tu savais que Dan avait déjà sa tombe auprès de celle de Keith? Et bien sur sa pierre tombale est dix fois plus grosse.
NATHAN: Il n'y a que lui qui soit capable de vouloir humilier son frère jusqu'à l'au-delà
HALEY: Oui mais quand Jamie a vu ça, il l'a cru mort et rien de ce que je disais ne le rassurait. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète alors je l'ai emmené dire bonjour à Dan.
NATHAN: Haley...
HALEY: Je suis désolée. Dan n'était pas chez lui et j'ai l'impression qu'il était parti depuis plusieurs jours. Il y a combien de temps que tu n'as pas eu de ces nouvelles?
NATHAN: J'en sais rien, quelques semaines. J'en avais marre de son numéro, je lui ai dit qu'à nos yeux il était mort.
HALEY: Moi, je m'inquiète pour Jamie. Ça lui a déjà fendu le cœur quand Quentin a été tué maintenant Dan disparaît. Nous, on veux plus le voir mais Jamie il l'aime bien alors je me sens égoïste.
NATHAN: Mais n'oublies pas de qui on parle.
HALEY: Ouais.
MAISON DE QUENTIN
Lucas va rendre visite à la mère de Quentin.
LUCAS: Salut André. Comment ça va?
ANDRE: Cou-ci, cou-ca.
LUCAS: Ah ouais. Tu joues un peu au basket?
ANDRE: Des fois. Tu crois que je pourrais être un Ravens, moi aussi? Ma mère dit que je serais aussi grand que Quentin, genre dans les trois mètres.
LUCAS: Ouais, c'est sur. Passes donc me voir dans une dizaine d'années.
MERE DU QUENTIN: Le recrutement commence tôt chez vous. Bonjour coach, je vous en prie, entrez.
LYCEE TREE HILL
Sam se bagarre avec des autres filles du lycée.
SAM: Prends ça. Laisses moi!
HALEY: Ça suffit! Arrêter, ça suffit comme ça! Je connais vos noms, je vous mets une heure chacune. Attends un peu! Ça va, tu n'a rien? Tu viens de survivre à ta première bagarre, j'ai connu ça à mon époque.
SAM: Jouer pas les hypocrites avec moi. Je suis nouvelle mais je connais l'histoire de M. James Scott, l'ex-star du rock, ancienne pom-pom girl et femme du meilleur joueur de basket du lycée. Ça surement pas été facile d'être cool et adorée. Alors ne faites pas semblant de comprendre mes problèmes, ça m'énerve. On se voit en cours Hannah Montana.
MAISON DE BROOKE
Haley et Brooke boivent un café accompagné de Jamie.
HALEY: Tiens, j'ai retrouvé ta petite voleuse.
BROOKE: J'en étais sure. Cette délinquance juvénile est une élève du lycée de Tree Hill.
HALEY: N'exagéreront rien, c'est juste une gamine un peu perdue.
BROOKE: Ouais? Elle est super costaud quand elle m'a poussé. Je me suis étalée quand un vieux sac à patate.
HALEY: Elle vient d'arriver en ville, elle devait vouloir être bien fringuer pour impressionner les autres et s'intégrer.
BROOKE: Le point positif, c'est qu'elle a du goût. Dis lis de ne plus s'approcher de mon magasin.
HALEY: Hey, James Lucas Scott. Tu arrêtes ça immédiatement sinon je te coups les oreilles en pointe. J'ai honte, je dois avoir l'air d'un monstre?
BROOKE: Parfois mais tu as surtout l'air d'une mère, une bonne mère.
HALEY: C'est que j'ai un fils bien élevé.
BROOKE: Et qu'est-ce qu'il se passe quand il fait des bêtises?
HALEY: Il est toujours puni avec amour. Ça va, toi?
BROOKE: Ouais. Je voudrais bien avoir une famille comme la votre.
JAMIE: Ben tu nous as nous, tu es Tata Brooke.
STUDIO DE PEYTON
MICK: Ça va?
PEYTON: Ouais. Ce qu'il y a, c'est que en fait Ellie m'en a très peu dit sur mon père. Je crois qu'en réalité elle ne voulait pas que j'en sache plus ça à son sujet mais je me disais que toi tu savais peut être des choses. Tu l'as connu?
MICK: Mouais, un peu. Je sais que elle m'aimait et que lui aussi il a aimé ta mère. C'était une passion comme il y en a que dans les chansons, un amour fou avec des moments de bonheur et de drame et pas mal de dispute. Mais ils ont de la chance, pas vrai? C'est un privilège d'aimer à ce point.
PEYTON: Ouais. Justement en parlant d'amour, je pense que mon fiancé me tuera si tu t'en va avant que je te le présente. Tu serais pas un fan de basket, ça l'air?
MICK: Les Bobcasts.
PEYTON: Les Ravens.
MAISON DE NALEY
Nathan prépare le diner de Jamie.
JAMIE: De la soupe en sachet!
NATHAN: C'est quoi le problème?
JAMIE: Nounou Debbie me fait toujours des hamburgers les soirs où il y a un match.
NATHAN: Ah ouais, elle fait ça?
JAMIE: Avec deux cornichons parce que ça porte chance.
NATHAN: Oui mais moi je suis ton père et je te fais de la soupe.
JAMIE: Tu crois qu'elle va revenir bientôt?
NATHAN: J'en sais rien, mon grand.
JAMIE: Elle est partie parce qu'elle a embrassé tonton Skills?
NATHAN: Tu les as vu faire?
JAMIE: Ouais. Skills a dit qu'il essayait de lui enlever une poussière qu'elle avait dans l'œil mais j'ai vu qu'ils se faisait des bisous.
NATHAN: Pauvre chéri. Ça a du surement te choquer de voir ça?
JAMIE: Pas du tout. J'aime bien nounou Debbie et aussi tonton Skills alors si ils s'aiment aussi, c'est génial.
NATHAN: Non, c'est plus compliqué que ça. Tu sais que nounou Debbie est aussi ma mère?
JAMIE: Ouais mais je te laisses bien embrassé la mienne, moi.
CLASSE DE HALEY
La sonnerie a retenti, les élèves sortent de la classe.
HALEY: Comme vous le savez tous le match de basketball ce soir sera dédié à Quentin et ce serait formidable que vous puissiez venir alors pas de devoir mais on se rattrapera la semaine prochaine, c'est promis. Sam! Attends une seconde, je veux te dire un mot. J'ai lu le petit texte que tu as écrit sur Quentin. J'ai trouvé ça excellent, tu devrais consacrer plus de temps à l'écriture et un peu moins à voler dans les magasins de fringues.
SAM: Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler.
HALEY: Ne t'inquiète pas. C'est une de mes meilleurs amies qui tient ce magasin et elle ne compte pas te dénoncer. Au contraire, elle t'envoie un petit cadeau.
SAM: Attendez, je ne suis pas une mendiante alors vous dites à votre copine que je ne veux pas de sa charité.
HALEY: Sam. Je ne sais pas du tout ce que tu traverses, je ne connais absolument rien de ta vie mais si tu veux discuter tu sais où me trouver.
SAM: Trop cool.
INTERIEUR DU GYMNASE
Des ouvriers attache au mur le maillot de Quentin.
LUCAS: Qu'est-ce que vous attendez pour filer au vestiaire? Je vous rappelle qu'on a un match.
SKILLS: Hey, Nathan. Je voudrais te parler.
JAMIE: Salut grand-père.
NATHAN: Je suis venu pour soutenir l'équipe mais je n'ai pas très envie de discuter avec toi.
SKILLS: Alors contentes toi d'écouter. Je sais que Debbie et moi ensemble, ça fait plus plan sexe que relation sérieuse et c'était peut être vrai au début.
NATHAN: Là, tu aggraves ton cas.
SKILLS: Mais ça a changé. Je me sens bien avec ta mère. Je crois qu'elle est heureuse avec moi.
NATHAN: J'aurais jamais cru avoir cette conversation un jour.
SKILLS: Je ne voudrais surtout pas que la situation devienne gênante, toute pénible pour toi.
NATHAN: Je crois que c'est trop tard.
SKILLS: Ouais, tu as raison. C'est vrai qu'on aurait mieux fait de t'en parler avant mais je tiens beaucoup à elle Nathan. Réfléchis, la balle est dans ton camp.
Nathan, Lucas, Skills et les Ravens sont dans les vestiaires.
LUCAS: Je me doute que ce soir vous n'avez pas trop le cœur a joué au basket, je sais ce que c'est. Quand j'étais au lycée, moi aussi, j'ai perdu un proche et dans ma peine je ne comprenais pas comment on pouvais encore trouver qu'un jeu avait la moindre importance mais notre coach était un homme sage et m'a appris que la basket n'était pas seulement un jeu et que ça avait le pouvoir de me guérir si je le voulais. Il avait raison. Vous verrez. Il y a une autre personne qui voudrait vous parler.
MERE DE QUENTIN: Bonsoir les gars. Ça été une semaine très dure et même atroce pour nous tous mais pour ne pas désespérer je repense au moment de bonheur que j'ai passé Quentin et dieu sait que ce petit n'était jamais aussi heureux que quand il avait un ballon de basket à la main. D'après votre coach, certains pari vous se sentent gênés ou coupables de jouer ce soir. Mais moi il y a une chose dont je suis sure, c'est que Quentin voudrait vous voir jouer avec toute votre passion et toute votre énergie et si ce n'est pas le cas, son petit frère André se fera un plaisir de prendre votre place. Hein, mon grand? Encore une petite chose. N'ayez pas l'impression que vous jouer sans Quentin parce qu'il sera près de vous sur le terrain, je peux vous le jurer.
LUCAS: Oui, moi aussi. Il sera sur votre maillot comme dans vos cœur. Alors qui a envie de le faire entrer sur le terrain?
Avant que le match commence, Lucas fait un petit discours.
LUCAS: Chaque jour nous devons affronter la réalité. Notre passage sur terre est bref, notre vie est éphémère et pour rendre hommage à nos morts nous devons en profiter. Nous montrer digne et fort dans l'adversité et affronter tous ensemble la douleur car cette condition humaine si fragile est notre loi à tous. Je pense que c'est aussi ce que Quentin aurait voulu. Même si ce jour-là, nous avons perdu notre équipier, un ami, un proche, jamais nous n'oublieront. C'est pour ça qu'aucun Ravens ne portera plus le numéro 44 et aussi longtemps que ce terrain de basket sera là, Quentin Fields y jouera avec nous. Personne ne peux le remplacer dans notre équipe et personne ne le remplacera dans nos cœurs. Une minute de silence en mémoire de Quentin Fields.
MAISON DE NALEY
Carrie vient en douce récupérer des affaires de Jamie.
CARRIE: Salut Chester! Il y a longtemps qu'on sait pas vu. Quelques affaires, après je lui offrirai tout ce qui lui faut mais ça, ça nous servira au début parce qu'on va avoir de la route à faire et Jamie aura besoin de vêtements. Oui. Ils sont incapable de s'en occuper sans moi. Il a de la chance de ne pas pouvoir parler Chester parce que sinon tu serais peut être passer à la casserole. Tu as l'air tendre.
MAISON DE VICTORIA
Brooke va voir sa mère à New York.
BROOKE: Bonsoir Victoria.
VICTORIA: Qu'est-ce que tu fais à New York?
BROOKE: Il faut qu'on parle toi et moi.
INTERIEUR DU GYMNASE
LUCAS: Les joueurs au banc! Bon, on va commencer avec Stever, Shone, Debben et Gary.
UN RAVENS: Mais ça fait que quatre, coach.
LUCAS: Je me disais que devrais garder ce poste pour Quentin mais c'est vous qui etes sur le terrain. Vous en pensez quoi? On est d'accord. Faites honneur à votre capitaine, messieurs. Pour Quentin à 3.
L'EQUIPE: 1 2 3 POUR QUENTIN!
ARBITRE: Coach! Sauf si toute l'équipe est blessé, vous devez envoyé cinq joueurs.
LUCAS: Toute mon équipe souffre, c'est pour ça qu'on joue à quatre.
MERE DE QUENTIN: Super les Ravens, c'est bien les garçons!
SKILLS: Je sens la plus belle défaite de notre carrière.
LUCAS: Aujourd'hui le plus important, c'est pas de gagner, c'est d'oublier un peu le chagrin.
MAISON DE VICTORIA
BROOKE: Je te laisses une chance. Tires dans le cœur s'il te plait, je voudrais être jolie à mes funérailles.
VICTORIA: Brooke! Tu es malade ou quoi? Et puis qu'est-ce que tu as fait à tes yeux?
BROOKE: Tu sais très bien alors arrêtes.
VICTORIA: Tous ce que je sais, c'est que ma fille vient de débarquer chez moi avec un pistolet.
BROOKE: Je me protège depuis que ma mère m'a fait agressé dans mon magasin.
VICTORIA: C'est pas vrai! Brooke!
BROOKE: Tu veux dire que tu n'y es pour rien?
VICTORIA: Tu as averti la police? Qui d'autres sait ce qui s'est passé?
BROOKE: Rassures toi. Tu m'as très bien formé. J'ai pensé d'abord à la société.
VICTORIA: C'est une question d'image de marque.
BROOKE: C'est drôle. Il n'y a pas longtemps tu disais que si je tombais dans la drogue ça pourrait faire une très bonne pub. Je veux que tu répondes à ma question.
VICTORIA: Qu'est-ce que tu veux entendre? Je vais te répondre. Je ne pourrais jamais toucher à un de tes cheveux.
BROOKE: Peut être que la situation t'a échappé et croire que c'était Millicent qui ferait à la fermeture, tu la détestes.
VICTORIA: Tu es complètement parano et tu as tort.
BROOKE: Un jeune homme a été tué il y a une semaine. Je ne le connaissais pas mais mes amis oui alors je suis allé à l'enterrement. Je sentais leur chagrin et je voyais leurs larmes et ça me faisait rien du tout. J'étais froide, sans cœur et je me suis aperçu que je devenais la personne que je ne veux être pour rien au monde. Je deviens comme toi.
VICTORIA: Qu'est-ce que tu veux que je te dises, Brooke? À cause de moi, tu as vécu une enfance malheureuse. C'est faux. Tu as toujours eu tout ce que tu voulais.
BROOKE: Ouais sauf ton amour.
VICTORIA: Moi quand j'avais ton age, je rêvais de monter une collection de vêtements et d'avoir ma propre société. C'est toi qui a réalisé tous ces rêves. Moi je n'ai pas eu cette chance parce que je suis tombée bêtement amoureuse, j'ai épouser ton père et un jour on a eu un imprévu. Je lui avais dit que je ne voulais pas avoir d'enfant, moi j'avais d'autres ambitions mais lui voulait un fils, c'était son plus grand rêve et des que je suis revenue ronde il a sauté sur toutes les filles plus jeunes, plus minces qu'il voyait. Alors quand notre chère petite fille est venue au monde, je me suis assuré que je ne pourrait plus jamais retrouver enceinte. J'avais dit adieu a mes rêves alors il pouvait dire adieu aux siens. J'ai vrai que je t'ai fait payé un peu cher mes malheurs mais je suis ta mère. Tu devrais te remercier de t'avoir la vie parce que c'est grâce à moi que tu es là.
BROOKE: Je te remercie parce que maintenant je sais que c'est pas ma faute. Je n'ai rien fait pour mériter ça. Demain, j'appellerai les avocats pour leur dire que je renonce à mes droits sur Clothes Over Bros. La magasine, la collection, tout ça c'est à toi. Félicitations Victoria, maintenant tu as ta boite mais plus de fille. C'était ton rêve, non?
INTERIEUR DU GYMNASE
Les joueurs reviennent dans les vestiaires, c'est la fin du match.
LUCAS: Dans des années, en consultant les archives, on pourra lire que ce soir les Wilcasts ont battu les Ravens. Mais il y a une chose que ces chiffres ne diront pas, une chose importante, dans le public de ce soir on se souviendra à vie, c'est que une équipe de quatre Ravens a bousculé les Wilcasts, les a fait courir et se donner à fond et douter jusqu'au coup de sifflet final. C'était un grand match et ce soir, vous avez prouver que l'esprit d'une équipe ça ne peut pas se mesurer en statistique. Quand vos petits enfants vous demanderont de raconter ce match, vous pouvez répondre que vous avez joué de tout votre cœur, pour Quentin Fields. Vous avez tout donné en l'honneur de votre équipier. Vous avez de quoi être fier messieurs. Moi, je suis fière de vous.
RAVENS: Coach! On veut jouer à quatre pour le reste de la saison.
LUCAS: Ce sera surement très difficile pour vous tous.
RAVENS: On tient à le faire pour Quentin, c'est lui notre cinquième.
LUCAS: Alors merci à tous. Ça a été un honneur.
EXTERIEUR DU LYCEE
Peyton et Mick sortent du gymnase.
PEYTON: Tu es sur que tu dois y aller, j'aurais aimer te présenter Lucas.
MICK: Une autre fois, je crois que je vais rester un peu dans le coin. Enregistrer quelques morceaux.
PEYTON: Oh. Ça, ça tombe bien j'ai justement un studio libre.
MICK: C'est vrai?
PEYTON: Je croyais que tu n'avais plus rien d'intéressant à dire.
MICK: Peut être une dernière chose.
PEYTON: Écoute Mick. Mia m'a dit que tu lui avais poser des questions sur moi et sur Ellie alors je me demandais si tu n'étais pas mon père.
MICK: Hou là! Ça ferait une bonne chanson. À un de ces jours.
NEW YORK
Brooke monte dans un taxi.
CONDUCTEUR DE TAXI: Où on va?
BROOKE: A l'aéroport. Toute ma famille m'attend chez moi.
MAISON DE NALEY
Carrie regarde des photos de Jamie posées sur un meuble.
CARRIE: On se retrouvera bientôt.
INTERIEUR DU GYMNASE
Deb regarde Skills de loin, Nathan vient la voir.
NATHAN: Maman! Reviens à la maison. Jamie a beaucoup souffert ces derniers temps et il a besoin de sa nounou.
DEB: Je te remercie.
(Nathan regarde Skills)
NATHAN: T'es vraiment bien avec lui?
DEB: Oui, très. Mais il a déjà fallut que tu fasses tellement de sacrifice pour moi.
NATHAN: Je ne veux rien voir. C'est clair? Je ne veux pas en entendre parler mais tu fais ce que tu veux.
Nathan va rejoindre Haley qui est assise dans les estrades. Le portable de Haley sonne.
HALEY: Allo? Oui, c'est Haley. C'est pas vrai! Heu. Oui, merci de m'avoir appeler. Oui.
NATHAN: Tu en fais une tête!
HALEY: J'ai parlé au cardiologue de Dan. Il avait un donneur compatible mais Dan n'a jamais donné suite.
NATHAN: Il préfère se laisser mourir.
RIVERCOURT
Nathan s'entraine à marquer des paniers, Skills vient le voir.
SKILLS: Salut Nathan. Je sais que Quentin voulait t'aider à revenir un champion. Sur quoi vous bossiez?
NATHAN: Il trouvait que j'étais nul sur l'aile gauche.
SKILLS: On va commencer par là alors.
Fin de l'épisode.